lundi 7 septembre 2015

Liens étroits entre les gauchistes du Vatican

et les Contrôleurs de la Population de l'ONU ?
Oui… étroits.





Élément de réflexion avant de lire cet article

« L'Église ne doit pas s'impliquer dans des pactes politiques parce que ce serait entrer en territoire mortel en raison des confrontations inévitables dans lesquelles Elle serait impliquée avec le monde représenté par la politique ».

Locution de Marie à Luz De Maria
( Lumière de Marie )
Le 1er septembre 2015




Écrit par Hilary White
ex-correspondante à Rome, le 31 août 2015
pour Life Site News et The Remnant







Oh regarde ! Vous pouvez prendre un cours entier sur Laudato si ! Et il est fourni par nul autre que le célèbre Contrôleur de la Population, Jeffrey Sachs, le plus grand fan du Pape. Sachs est de l'ONG (Organisation Non Gouvernementale) « le Réseau des Solutions pour le Développement Durable » (RSDD) :

En cette année vitale pour le développement durable, François — chef spirituel à 1,2 milliard de Catholiques dans le monde — a publié une encyclique appelée « Laudato Si : Sur la sauvegarde de la maison commune ». Bien enracinée dans la longue et profonde Tradition de la Doctrine sociale Catholique, cette encyclique est adressée non seulement aux Catholiques, mais à tous les gens du monde. En termes directs, elle attire l'attention sur la nature de la grave crise écologique que l'humanité a créée et elle lance un appel de clairon moral pour une action urgente afin de protéger la terre et ses habitants de la ruine.

« ... Une action urgente pour protéger la terre et ses habitants de la ruine ... » Eh bien, pour être plus précis, certains de ses habitants, pas nécessairement tous. On parle ici des « Désirés » seulement. En clair, ceux qui n’ont pas subi d’avortement.

Qui est Jeffery Sachs ? Stefano Gennarini de C-Fam, un groupe de lobbying pro-vie à l'ONU, a écrit un exposé alarmant sur Sachs qui, avec son apparence de premier plan — en tant que co-hôte et modérateur — lors de la conférence sur le changement climatique du Vatican en avril dernier semble être tout à fait l’homme d’action et l’agitateur à Rome ces jours-ci. Sachs est l'une des forces motrices de l'encyclique, et peut-être même l'auteur de certaines parties de celle-ci.

Le RSDD est un organe de l'ONU avec Sachs comme homme d’avant-scène, mis en place pour promouvoir leurs Objectifs de Développement Durable (ODD) — un ensemble de priorités politiques qui remplaceront les fameux « Objectifs du Millénaire pour le Développement » à la fin de 2015. Un ceux-ci, comme toujours, est la résorption mondiale de la population humaine à travers le « contrôle de la fertilité », un sujet sur lequel Sachs a parlé de façon enthousiaste en public depuis des années — mais peut-être pas tellement aux conférences de presse du Vatican.

(Stephen Mosher, l'un des principaux dénonciateurs dans le monde sur les ambitions de la population de l'ONU, a offert un guide pratique d’interprétation du code de l'ONU ici. Il écrit : « Les mots et les expressions qui sont utilisés sonnent raisonnables ... mais, dans le jargon utilisé par le Nations Unies, elles ont significations assez radicales et subversives qui sont ne sont pas comprises par le grand public. « Ceux-ci comprennent les termes « santé reproductive » et les « droits en matière de procréation » qui, jusqu'à récemment, les responsables du Vatican à l'ONU insistaient pour que ces termes excluent catégoriquement toute signification afférente à « avortement » .)

Gennarini cite Sachs dans son livre de 2008 intitulé : « Bien commun : une économie pour une planète surpeuplée » dans lequel Sachs a recommandé la légalisation universelle de l'avortement comme une solution définitive au problème de tous ces « Enfants non désirés ». L’avortement est un « risque plus faible », vous voyez, que d'avoir tous ces gens indisciplinés supplémentaires autour.

Si étroit est Sachs avec l'appareil des passionnés du climat au Vatican que ce n’est pas moins que ce personnage qu’est le Cardinal Peter Turkson, président du Conseil Pontifical pour la Justice et la Paix et le quart-arrière des relations publiques de l'encyclique, qui est le « présentateur » du premier chapitre de Laudato SI dans sa propaga ... euh ... ses vidéos éducatives, disais-je, intitulés : « François et l'Encyclique ».

Turkson, du Ghana, a été une figure importante dans le pontificat de François. Ce porte-parole de l’aile « modérée » de l'Église en Afrique a été considéré par certains observateurs comme papabile en 2013. Il a une fois, vaguement et sous le couvert d'un écran de fumée épais de diplomatie Vaticane, semblé approuver la dite approche « ABC » de la prévention du Sida en Afrique, cette politique aimée des agences d'aide Catholiques : (A) Abstenez—vous ; (B) Soyez fidèles ; mais si vous voyez juste que vous ne pouvez pas vous contrôler —(C) assurez-vous d'utiliser un préservatif en dernier recours même s’il ne sera probablement pas efficace ».

Turkson a dit en 2009 :

« ... Si quelqu'un venait me voir avec le VIH / Sida et voulait mon avis, je sais que, dans toutes les situations de counseling pastoral, le pasteur ne décide jamais ce qu'une personne doit faire. Il en est de même dans les situations de consultation psychologique : vous venez d'exposer les problèmes, discuter des questions avec la personne et lui permettre de décider, de prendre sa propre décision. Et quand tel est le cas, je ne voudrais pas sous-estimer la possibilité que quelqu'un qui a le Sida, reconnaissant son propre engagement chrétien, déciderait tout simplement de ne pas avoir de relations sexuelles. Je n’en ai pas trop rencontré mais j’en ai rencontré quelques-uns ; quelques chrétiens et Catholiques, qui reconnaissent qu'ils ont le Sida, se sont simplement abstenus ou ont refusé d'avoir… à cause la peur de le propager. Certains, dans une telle situation, conseilleraient l'utilisation de préservatifs par le partenaire qui a le VIH / Sida pour ne pas propager la maladie. Mais encore une fois, dans notre partie du monde, même l'utilisation de préservatifs est parfois risquée : risquée dans le sens où aurons-nous des cas où le préservatif a éclaté pendant la relation sexuelle ; ce sont eux qui sont venus nous en parler sinon nous ne l’aurions pas su dans nos hôpitaux.

Maintenant, il y a une certaine clarté morale qui brille, pas vrai ?

Le présentateur pour le chapitre trois du cours de notre nouvel ami Jeffrey de Laudato SI intitulé « Théologie, Philosophie & l'Encyclique » est l’ami argentin et proche du Pape, Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, chancelier de l'Académie Pontificale des Sciences.

Sorondo a récemment répondu aux critiques de la réunion d’avril du Vatican portant sur le climat en attaquant une gamme d’épouvantails gauchistes partant du Tea Party au mouvement pro-vie. « Le Tea Party et tous ceux dont le revenu provient du pétrole nous ont critiqués mais pas mes supérieurs, qui, au contraire, m’autorisent et plusieurs d'entre eux ont participé » a-t-il dit.

Stefano Gennarini a demandé à Sorondo s’il était au courant des plaidoyers de Sachs sur l'avortement. Le prélat a répondu en esquivant la question dans une interview par email :

« Je reviens tout juste de l'Argentine où je participais à une conférence pour lutter contre les nouvelles formes d'esclavage, comme le trafic humain, le travail forcé, la prostitution et le trafic d'organes, que je considère, avec François et le Pape Benoît, être des crimes contre l'humanité. Malheureusement, il n'y a pas que le drame de l'avortement mais il y a aussi tous ces autres drames pour lesquels vous devriez également vous intéresser car ils sont étroitement liés. La crise climatique conduit à la pauvreté, la pauvreté conduit à de nouvelles formes d'esclavage, de migration forcée et d’abus de médicaments, et tout cela peut aussi conduire à l'avortement ».

L'échange manifestement futile et légèrement surréaliste continue ...

Stefano Gennarini : « Sans aucun doute, vous avez discuté de la position de M. Ban Ki-moon et de Jeffrey Sachs sur l'avortement et le contrôle de la population à l'approche de la conférence. Comment toutes ces questions ont été résolues ?

Sánchez Sorondo. « Oui. Nous avons eu ces discussions, et comme vous pouvez le voir, les projets de ODD (des Objectifs de Développement Durable) ne mentionnent même pas l'avortement ou le contrôle de la population. Ils parlent de l'accès à la planification familiale, à la santé sexuelle et reproductive et aux droits en matière de reproduction.

Oh, eh bien ... Je suppose que nous pouvons tous rentrer à la maison ...

« L'interprétation et l'application de celles-ci dépend de chaque gouvernement. Certains peuvent même les interpréter comme Paul VI, i.e. en termes de paternité et de maternité responsable. Au lieu de nous attaquer, pourquoi ne pas entrer en dialogue avec ces « démons » afin de faire peut-être une meilleure formulation, comme nous l'avons fait sur les questions de l'inclusion sociale et des nouvelles formes d'esclavage ? »

Gennarini a eu le dernier mot dans le site First Things où il a dit que le bon ami du Pape (Sorondo) est « le premier officiel du Vatican qui interface avec l'Organisation des Nations Unies pour défier ouvertement la position que le Saint-Siège a tenu sur ces conditions pendant plus de trente années en raison de leur association avec l'avortement qui est une politique officielle de l'ONU.

Toute l'argumentation se poursuit avec plus d'articles figurant des deux côtés dans Commonweal, First Things, Breitbart et Crisis pour ceux qui sont intéressés à la suivre. Une contribution notable est venue de Lady Margaret Archer, la nouvelle responsable récemment nommée d'un autre organe du Vatican, l'Académie Pontificale des Sciences et des Sciences sociales, qui a ouvertement attaqué les climato-sceptiques en disant tout simplement que « le recours à la science de pacotille n’empêcherait rien ».

Ces militants pro-vie — ceux qui ont travaillé en étroite collaboration avec le Vatican pendant des décennies pour tenter d'endiguer l'enthousiasme de l'ONU à tuer des bébés — Lady Archer dit : « Recourrez à un vieux truc dans le livre : soulevez le spectre de l'avortement pour masquer leur opposition déterminée aux aspects fondamentaux de l'enseignement social Catholique ».

« Ils cherchent cet instant où ils pourraient dire « Je te tiens ! » — si certaines personnes qui mènent les efforts en développement durable soit soutiennent l'avortement ou soit ont fait des déclarations ambiguës à ce sujet dans le passé, alors nous devrions les éviter. Et bien sûr, larguons l'ensemble du programme de développement durable avec eux » a-t-elle poursuivi ».

Vous pouvez lire le reste sur Commonweal vous-mêmes.

Pendant ce temps, Sorondo est encore à ressentir les effets et, le mois dernier, il a rétorqué à nouveau au chœur grandissant qui s’oppose aux défenseurs et leaders mondiaux de l'avortement qui ont de tels rôles extrêmement importants dans les faits et gestes du Vatican. L'ONU, nous a-t-on dit, « n’est pas le diable » et l'Académie du Pape pour les Sciences a parfaitement le droit de collaborer avec eux sur n’importe lequel projet commun qui « ne va pas contre la Doctrine de l'Église ».

« L'invitation est ouverte à tout le monde. Si vous souhaitez inviter d'autres personnes, nous serions très heureux » a déclaré l'Évêque.

Ces nouvelles pourraient venir comme une surprise pour les scientifiques invités à Rome par l'Institut Heartland qui ont été reçus avec des souliers pointus par les organisateurs de la conférence sur le changement climatique en avril. Le Heartland Institute a été appelé l’« Éminent panel d’experts faisant la plus grande promotion sceptique du changement climatique causé par l'homme » et se sentait décidément non bienvenu.

Parmi les luminaires à la réunion d’avril, il y avait le Secrétaire Général de l'ONU, Ban Ki-moon. La délégation de scientifiques du Heartland ont été empêchés d’entrer à la réunion du Vatican. Un journaliste qui était associé à eux a assisté à la conférence de presse officielle et a demandé une question embarrassante à Ban Ki-moon. Il a été menacé d'expulsion de la conférence de presse étroitement contrôlée par le Vatican.

Plutôt amusante, le journaliste du site Slate a rapporté l'échange, décrivant Marc Morano du Heartland comme faisant partie d'un groupe de « perturbateurs qui se sont glissés sur le campus du Vatican » afin de « perturber » la conférence de presse. Je suis allée à beaucoup de conférences de presse du Vatican et si vous êtes nouveau dans la ville, le personnel du journal la Sala Stampa, qui est extrêmement professionnel et efficace, se plieront en quatre pour vous aider dans l'émission d’un laissez-passer temporaire d’« invité » si vous n’avez pas réussi à obtenir des informations d'identification appropriées dans le temps imparti. Vous n’avez pas à vous « faufiler » car ce ne sont pas normalement événements sur invitation seulement et le but est, ou était, de poser des questions difficiles ou autrement.

Ayant reçu une douche froide par les représentants sur terre de Jésus-Christ, Heartland a tenu sa propre conférence de presse à l'Hôtel Columbus à Rome, un emplacement qui doit avoir écorché les officiels du Vatican car il est en face du Bureau de Presse du Vatican.

Toute personne qui se demande si les avancés concernant l'exclusion des voix dissidentes de la piscine de la politique climatique du Vatican sont exagérés, est invitée à demander au spécialiste du climat français Philippe de Larminat qui, en tant qu’auteur d'un livre affirmant que l'activité solaire, et non pas l'activité humaine, est le cause du changement climatique, a été détourné par les organisateurs à la dernière minute.

De Larminat s’est fait dire qu'il pouvait venir, il a acheté un billet d'avion et, cinq jours avant la réunion, « a reçu un e-mail disant qu'il n'y avait plus de place ».

« C’est arrivé après que d'autres scientifiques — ainsi que le bureaucrate puissant du Vatican en charge de l'Académie (Sorondo) — ont insisté pour dire que de Larminat n’avait rien à faire là.

« Ils ne veulent pas entendre une fausse note », a déclaré de Larminat.

Ainsi, en gardant à l'esprit la récente condamnation des deux Michaels, (Voris et Hichborn), par l'Archevêque Charles Chaput, pour avoir osé faire remarquer que certains des dirigeants de la prochaine Rencontre Mondiale des Familles à Philadelphie pourraient avoir certaines associations douteuses pour les fidèles Catholiques, nous allons laisser notre nouvel ami Jeffrey Sachs avoir le dernier mot.

Ceci provient d'une interview avec CNN sur les dangers qui menacent la planète parce qu’il y a tout simplement trop de monde ...

« La réponse est en deux parties ... La deuxième clé du développement durable est la stabilisation de la population mondiale. Cela se produit déjà dans les pays à revenu élevé et même dans certains pays à revenu moyen alors que les familles choisissent d'avoir un ou deux enfants en moyenne. La réduction des taux de fécondité devrait être encouragée dans les pays les plus pauvres tout autant. Des réductions rapides et entièrement volontaires de la fécondité ont été et peuvent être réalisées dans les pays pauvres. Le succès pour réduire les taux élevés de fécondité dépend du maintien des filles à l'école, veiller à ce que les enfants survivent et fournir l'accès à la planification et à la contraception moderne de la famille ».

Tout cela semble si gentil, non ? Vous souhaitez que les femmes dans les pays en développement aient des opportunités, non ? Et l’expression « entièrement volontaire » semble merveilleuse, non ? Quel homme bon ! J'espère que je pourrai le rencontrer quand il viendra, inévitablement, à Rome pour le Synode.

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