mercredi 23 septembre 2015

Billet d'un homme désolé des

invectives papales envers les Catholiques

La main de fer de la Papauté et les hommes de paille de son imagination

Écrit par John Fisher

SOURCE : The Remnant

On peut respectueusement soumettre qu'il y a très peu de Catholiques qui veulent vraiment être en désaccord avec le Pontife Romain. De plus, il semblerait évident qu'il y a encore moins de Catholiques qui jouiraient du fait d’être en désaccord avec l'Évêque de Rome. Mais, parfois, certaines choses qui ne sont pas souhaitables, doit être faites et être en désaccord avec ce que le Pape est en train de faire ces jours-ci est une de ces choses.

Quand le Pape secoue et fissure lui-même les fondations mêmes de roc sur lesquelles repose la Foi et quand il menace ainsi de libérer les forces derrière les portes de l'enfer en notre milieu même, nous devons parler et nous devons parler fermement et fortement.

La vérité est que, malgré le Concile Vatican II et de toutes ses platitudes envers les Fidèles, les Fidèles Catholiques ne sont jamais écoutés. Les Fidèles n’ont pas été écoutés lorsque les autels ont été pivotés, les Fidèles n’ont pas été écoutés lorsque les balustrades de communion ont été arrachées et les Fidèles n’ont pas écoutés quand la liturgie a été changée.

Non, ces projets de renouvellement de Vatican II n’ont pas été le résultat des Fidèles Catholiques. Ces actions ont été le résultat du « laïcat Chrétien » et d'une certaine bande de « l'intelligentsia » au sein de la hiérarchie. Si nous devons prendre la hiérarchie au mot dans le contexte du jugement de l'histoire, l'échec lamentable qui a résulté fut un effet contre-productif non intentionnel et au lieu de rendre le profane sacré en ouvrant les Portes de l'Église au monde, le sacré est devenu profane.

Que ce soit intentionnel ou non, il est incontestable que les Fidèles Catholiques ont été ignorés alors que le « laïcat Chrétien » et leurs homologues hiérarchiques de l’intelligentsia se sont échappés dans la laïcité en grand nombre. Maintenant, ils se tiennent sur les « périphéries », sur les « marges » et nous avons un Pontife qui les cherche.

Pour parvenir à ses fins, les Portes doivent être ouvertes une fois de plus. Cette fois, ce sont les Portes de la Miséricorde qui doivent être ouvertes. L'amour brûlant de la Miséricorde sans Repentance embrasera le monde. Dans notre nouvelle Église — une Église Chrétienne qui a dépassé sa Catholicité — la fidélité dans le mariage et la moralité dans la vie ne sont que des idéaux et le péché ainsi que le scandale doivent être salués et même célébrés.

Mais nous devons résister. Un Pontificat qui fabrique des raisons pour annuler ce qui sont des mariages sacramentels en réalité et qui accueille des adultères à nos autels est de loin plus Miséricordieux que les Paroles de notre Christ ainsi que de notre Tradition. Malheureusement, une telle Miséricorde telle que proposée peut se révéler vraiment brûlante en effet et peut finalement être accompagnée de l’odeur de soufre pour plusieurs. Seul le Bon Dieu peut le dire.

Quand nous osons parler, lorsque les Catholiques fidèles ont le culot de mettre en place le rempart de la Bible et de la Tradition Catholique, la main de fer de la Papauté écrase impitoyablement les hommes de paille de son imagination. Les gens qui résistent sont des « fondamentalistes », des « Chrétiens récitant le Credo comme des perroquets », des « Compteurs de chapelets » et des «Chrétiens hypocrites ». Ces insultes et beaucoup, beaucoup plus, ont été lancées à ses propres Fidèles par le Pape de la Miséricorde qui ne juge personne, semble-t-il ! Ces insultes sont recueillies ici, dans « Le petit livre des insultes de François ». (traduit par le présent site ici)

La réalité du Catholicisme, tel que pratiqué par les vrais Catholiques fidèles, est si loin des caractérisations faites par le présent Évêque de Rome que ses actions et ses paroles en sont risibles. Aucun Catholique ne juge personne. Les Catholiques ne jugent que les actions et non les personnes. Et même alors, les Catholiques jugent avec miséricorde, pardon et charité, et seulement lorsque cela est nécessaire dans le but de protéger notre Foi et nos Familles.

Comme le Pape Benoît XVI, ou était-ce Jean-Paul II, a souligné, il y a une ligne fine entre l'acceptation et la facilitation. Et, avec une telle forte propagande anti-Catholique venant du Vatican ces jours-ci, on ne peut que se demander si c’est l'acceptation des personnes ou la facilitation du péché que Rome recherche. À l'heure actuelle, ça ne regarde pas bien et ce qui se passera ensuite est une énigme.

Espérons que le Saint-Esprit se décidera enfin de nous laisser faire connaître Sa Volonté, nous libérant ainsi de cette tribulation.

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