mercredi 16 septembre 2015

Encore plus de double discours à l’approche du Synode de Malheur !

Par Cristopher Ferrara
Fatima Network Perspectives
Le 15 septembre 2015

Alors que le Synode de Malheur approche comme un ouragan se déplaçant rapidement, François continue à fournir de l'énergie à la tempête avec plus de rhétorique sur l'écart imaginaire entre la Doctrine et la Pratique Pastorale. Voici ce que François a déclaré la semaine dernière dans un message vidéo à un Congrès international de théologiens — c’est-à-dire la rencontre des Modernistes — à l'Université pontificale de l'Argentine :

« L'une des principales contributions du Concile Vatican II était d'essayer de surmonter ce divorce entre la Théologie et la Pastorale, entre la Foi et la Vie. J’ose dire qu'il a révolutionné dans une certaine mesure la charte de la théologie ».


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Ce n’est maintenant pas le temps de mâcher ses mots. Nous avons entendu le même radotage révolutionnaire encore et encore de la part de François et de son théologien, le Cardinal Kasper ainsi que des contrôleurs du Synode. Cette propagande est tout simplement Moderniste conçue pour ouvrir la voie à la subversion au Synode.

Il n'y a pas de divorce dans l'Église Catholique entre la Théologie et la Pastorale, entre la Foi et la Vie. Ceux dont la vie est divorcée de ce que l'Église enseigne sur la foi et la morale ne sont plus Catholiques. Ce divorce est appelé apostasie et ce n’est pas de la faute de l'Église.

Depuis 2000 ans, l'Église a observé les Pratiques Pastorales qui sont intrinsèquement liées à la Doctrine que Christ Lui-même a révélée. Et nous savons exactement quelle pratique pastorale François a en vue quand il dit des choses comme plus haut : le refus bimillénaire de l'Église de permettre aux personnes « divorcés/ remariés » — qui sont des adultères publics — de recevoir la Sainte Communion à moins qu'ils ne se repentent de leurs relations sexuelles adultères et cessent de se livrer à elles.

Comme Jean-Paul II a affirmé dans Familiaris Consortio : « Cela implique concrètement que, lorsque l'homme et la femme ne peuvent pas, pour de graves motifs — par l'exemple l'éducation des enfants —, remplir l'obligation de la séparation, « ils prennent l'engagement de vivre en complète continence, c'est-à-dire en s'abstenant des actes réservés aux époux » ».

Mais c’est parfaitement évident à ce stade-ci que le Synode de Malheur a été conçu précisément pour renverser que l'enseignement constant de l'Église. Ainsi François a déclaré aux théologiens en Argentine : « La Doctrine n’est pas un système fermé, privé de la dynamique capable de générer des questions, des doutes, des enquêtes .... » Dynamique capable de générer des doutes ? À propos de la Doctrine Catholique ? Quelle sorte de non-sens est-ce ?

François déclare en outre que la Bonne Nouvelle de l'Évangile doit toujours être « nouvelle et surtout bonne » sinon elle devient « une parole stérile, dépourvue de sa force créatrice ... et mettant ainsi en danger la Foi des hommes de notre temps ». Donc, pour François, la « Bonne Nouvelle » eu égard à l'Évangile semble signifier littéralement des nouvelles comme dans un bulletin de nouvelles plutôt que les nouvelles que le Christ et les Apôtres ont proclamé une fois pour toutes et dont le sens et le contenu ne changeront jamais et qui ne sont pas soumis à la « créativité ».

Ceci est du Modernisme sans beaucoup de nuance — un appel à peine voilé à relativiser la Doctrine dans son « application » par des changements pour « les hommes de notre temps » comme si le Commandement de Dieu « Tu ne commettras pas l'adultère » pourraient trouver une nouvelle application « créative » pour les adultères du 21e siècle.

Ce double langage ne trompe pas tout Catholique qui a encore le sensus fidelium (sens de la foi). Les laïcs qui se soucient encore de la foi sont sur leurs gardes envers le Synode de Malheur et un nombre croissant de Cardinaux et d'Évêques sont joignent à eux. Le redoutable Cardinal Robert Sarah de Guinée, de l’Afrique de l'Ouest, vient de publier en anglais son livre « Dieu ou Rien » dans lequel il déclare en rapport avec le Synode de Malheur :

« L'idée de mettre l’Enseignement Magistériel dans une belle vitrine tout en le séparant de la Pratique Pastorale qui pourrait ensuite évoluer avec les circonstances, les modes et les passions, est une sorte d'hérésie, une pathologie schizophrénique dangereuse. Je déclare donc solennellement que l'Église en Afrique est fermement opposée à toute rébellion contre l'Enseignement de Jésus et du Magistère. . . . L'Église d'Afrique est engagée au nom du Seigneur Jésus à maintenir inchangé l'Enseignement de Dieu et de l'Église ».

Vatican II n'a pas « essayé de surmonter » tout « divorce » entre la Doctrine et la Pratique Pastorale. Vatican II a plutôt ouvert la voie à ce divorce en donnant naissance à un climat ecclésial de révolution — qui est la parole même de François — dans lequel même les Papes parlent des façons « créatives » pour appliquer la Doctrine qui ne peut pas changer à des péchés qui sont les mêmes comme ils l’ont toujours été. C’est ce que Lucie de Fatima voulait dire quand elle a dit au Cardinal Caffarra que « la bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan sera sur le mariage et la famille ». Nous assistons à cette bataille en ce moment.

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