lundi 28 septembre 2015

Les Grands Catholiques visitant les USA...

Comparez le Pape et Mère Thérésa !






François et l'État de l'Union


SOURCE : par Christopher A. Ferrara
Fatima Network Perspectives
Le 28 septembre 2015

Dans la première adresse papale jamais donnée au Congrès des États-Unis par un Pape, le Vicaire du Christ n'a jamais mentionné le Christ mais seulement Moïse comme celui qui « nous conduit directement à Dieu et donc à la dignité transcendante de l'être humain ». Compte tenu d'une telle opportunité historique de prêcher la Vérité Catholique au pouvoir séculier, François a retenu comme modèles à imiter non pas le Christ, ni les saints de l'Église Catholique, mais plutôt Abraham Lincoln, Martin Luther King, la convertie controversée Dorothy Day (une socialiste et une des premières militantes des droits des femmes ) et Thomas Merton, un moine dont la célèbre histoire de conversion moderniste (Seven Storey Mountain) a été suivie par une vie qui se termina par un flirt avec le bouddhisme et d'une mort horrible par électrocution dans une salle de bains à Bangkok.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.


François n'a pas jugé bon de mentionner même la populaire Mère Thérésa, qui a eu le courage de dire à l'auditoire de la Prière du Déjeuner National (National Prayer Breakfast), y compris de nombreux membres du Congrès qui y participaient, des choses que François s’oppose clairement à dire aux pouvoirs en place :

Voici ce que Mère Thérésa a dit aux Américains : « Chaque avortement est le refus de recevoir Jésus, la négligence de recevoir Jésus ... Et si nous acceptons qu'une mère peut tuer même son propre enfant, comment pouvons-nous dire aux autres de ne pas se tuer les uns les autres ? ... Tout pays qui accepte l'avortement n’enseigne pas à ses citoyens de s’aimer les uns les autres mais d'utiliser toute violence pour obtenir ce qu'ils veulent »

Quant à l'avortement, François ne l’a jamais mentionné et encore moins condamné à la manière de Mère Theresa même si le Congrès est au milieu même d’un débat pour couper les budgets de Planned Parenthood en raison de sa boucherie des enfants à naître et de la vente des parties de leurs corps . En ce qui concerne la défense de la vie, François a seulement dit ceci : « La règle d'or aussi nous rappelle notre responsabilité de protéger et de défendre la vie humaine à toutes les stades de son développement. Cette conviction m'a amené, depuis le début de mon ministère, à plaider à différents niveaux pour l'abolition universelle de la peine de mort ».

Pour François, le droit à la vie exige l '« abolition mondiale » de la peine de mort comme si les meurtriers condamnés dans le couloir de la mort, qui ont renoncé à leur droit à la vie comme Pie XII l’a enseigné, représentent un « stade » dans le développement de la vie. Et que dire de « l'abolition mondiale » de l'avortement qui détruit effectivement la vie humaine à son stade le plus précoce ? De ceci, François ne dit pas un mot devant le Congrès. En effet, alors qu'il a sans cesse réclamé l'abolition de la peine de mort que l'Église a toujours approuvée comme appropriée pour redresser les crimes les plus graves, il n'a jamais appelé à l'abolition mondiale de l'avortement que l'Église a toujours condamné en tant qu’assassinats de masse d'innocents . Le contraste ne pourrait pas être plus révélateur.

Mis à part l'abolition de la peine de mort, François a appelé au dialogue de toutes sortes, à l'action concernant l'environnement, à une plus égale « distribution » des richesses, à la fin du commerce des armes, à la fin des guerres et de la violence, à la paix, à l'amour, à la solidarité et « au fait d'éviter le réductionnisme simpliste qui ne voit que le bien ou le mal ... » L'effet net a été une adresse à l’ État de l'Union qui a suscité les applaudissements et les ovations des Démocrates et des Républicains de la Chambre en fonction du sentiment politique auquel chacun faisait référence. Tous ont trépigné, cependant, quand François a associé l'Amérique « au Pays de la Liberté et de la Maison du Brave » alors que cette Amérique est la capitale de l'avortement dans le monde là où le « mariage gay » a été imposé à tous les cinquante États sans que François n’émette un mot de protestation.

Dans la foulée de l'adresse du Pape, même l'animateur à la radio juive, Michael Savage, pouvait voir ce qui se passait. Il l'a décrit (pendant son émission du 25 Septembre) comme « une intégration transparente de l'Église et de l'État ». Il entend par là l'absorption de facto de l'Église dans le système moderne de l’État et la réduction du rôle de la papauté à celle d’une sorte d’aumônerie non confessionnelle de l'Ordre du Nouveau Monde. En vérité, nous voyons se réaliser sous nos yeux le processus que l’Évêque Rudolf Graber a décrit dans les années 1970 : à savoir la synarchie qui est l'accomplissement même des plans maçonniques selon lesquels le « Catholicisme, comme toutes les religions, serait par conséquent absorbé dans un syncrétisme universel. Loin d'être supprimée, la papauté serait intégrée, un parcours qui est déjà piloté selon le principe de la fraternité entre les clercs ». Il suffit de regarder la vidéo de la participation du Pape lors de la prière multiconfessionnelle qui a suivi au Mémorial 9/11 à Manhattan pour apprécier cette terrible réalité. Seul le Ministre Protestant présent a mentionné le Christ et l'Évangile. François, d'autre part, le vrai Vicaire du Christ, a invité à un moment de silence.

Seulement Notre Dame de Fatima peut nous obtenir maintenant la grâce de la délivrance de l'Église et du monde de ce qui apparaît humainement comme la renonciation à la Mission Divine de faire des disciples de toutes les nations. Et seules les promesses du Christ Lui-même, par l'intermédiaire de Sa Mère comme Médiatrice de toutes les grâces, peuvent fournir une certaine assurance que cette crise également — aussi sans précédent qu’elle l’est — passera. Dans le même temps, nous devons reconnaître la crise pour ce qu'elle est et nous armer contre elle avec le Rosaire et les autre secours que l'Église est seule à fournir.

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