vendredi 25 septembre 2015

Pape : « La réalité supérieure aux idées »

Saint Thomas d'Aquin ne ferait pas bon ménage avec vous !






La réalité serait-elle supérieure aux idées ?


SOURCE : par Christopher A. Ferrara
Fatima Network Perspectives
Le 23 septembre 2015

François est maintenant au milieu de sa tournée pire qu’inutile de vanité de Cuba et du corridor Washington-New York au cours de laquelle les meurtriers de masse Raul Castro et Barack Obama (avortement par « naissance partielle ») utilisent la Premier Pape Miséricordieux comme soutien personnel. Une semaine avant son départ, François a exposé encore une fois l'un des thèmes obsessionnels qui a fait de lui la coqueluche des pouvoirs à savoir : dénoncer « le fondamentalisme religieux ».».

Dans une de ses innombrables entrevues improvisées avec les médias, François a déclaré : « Notre Dieu est un Dieu proche qui accompagne. Les Fondamentalistes gardent Dieu éloigné d’accompagner Son Peuple, ils détournent leurs esprits de Lui et Le transforment en une idéologie. Donc, au nom de ce dieu idéologique, ils tuent, ils attaquent, détruisent et calomnient. Pratiquement parlant, ils transforment ce Dieu en Baal, une idole ».


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Beuh. Triiit, Triiii. Pas besoin, bien sûr, de définir exactement ce que l'on entend par « fondamentalistes » ou de qui exactement François parle. Le démagogue habile sait éviter d'être trop précis au sujet de ceux qu'il attaque de peur qu'il inspire de l'auto-défense de la part de ses cibles de démagogie. Il suffit que François fasse un clin d'oeil et hoche de la tête en direction des pouvoirs du monde approbateur qui aime ce genre de chose car ils savent juste de qui il parle : les Catholiques Traditionnels.

« Aucune religion n’est à l'abri de ses propres fondamentalismes » a déclaré François malicieusement. La comprenez-vous ? Il y a des Catholiques fondamentalistes aussi. Et il faut les détester ! Parce que François dit : « Dans toutes les religions, il y aura un petit groupe de fondamentalistes dont le travail est de détruire dans l’intérêt d'une idée et non de la réalité. Et la réalité est supérieure aux idées ».

« La réalité est supérieur aux idées ». François répète cette curieuse phrase depuis qu'il l’a dévoilée aux Philippines comme étant la raison pour laquelle il ne lirait pas son discours déjà préparé. Il n’y a pas, bien sûr, d'opposition entre la réalité et les idées, entre les mots sur papier et les réalités qu'elles expriment. Les idées sont des réalités qui, si elles reflètent correctement le monde de l'être, sont connues comme étant la vérité mais qui, si elles ne reflètent pas correctement l’être, sont connus comme erreur. La réalité, donc, n’est pas « supérieure » aux idées. Plutôt, les idées formées à juste titre, sont précisément le résultat de la rencontre de l'esprit avec la réalité.

Le réel et l'idée du réel se réunissent dans l'acte de la perception alors que l’esprit fait l’adéquation — ou le nivellement — avec la réalité qu'il perçoit à travers les sens. C’est le réalisme modéré de Saint Thomas d'Aquin qui nous a donné la philosophie éternelle de l'Église et dont François fait une vraie pagaille à chaque fois qu’il déclare : « La réalité est supérieure aux idées ». On pourrait aussi bien dire : « La couleur rouge est supérieure à notre perception du rouge ». L’énoncé est du charabia.

Mais il y a une méthode au charabia de François. Ce qu'il est en train de vraiment dire est que les « idées » représentées par les Doctrines Catholiques ne sont pas aussi importantes que la « réalité ». Par exemple, pour François, le Dogme de l'indissolubilité du mariage — une simple « idée » — n’est pas aussi important que la « réalité » de la souffrance supposée de tous les malheureux à qui on a nié les nullités faciles qu'il vient justement de rendre possible, mettant ainsi fin à leur oppression cruelle par la simple « idée » que le mariage est indissoluble.

En bref, pour François, les Doctrines de la Foi doivent céder à son avis à la « réalité ». Selon son opinion — qui est très franchement celle d'un Moderniste — souvent les deux peuvent s’opposer. François l’a ouvertement déclaré tout autant en affirmant que Vatican II a cherché « à surmonter ce divorce entre la théologie et la pastorale, entre la foi et la vie ».

Voilà donc ce que François veut dire quand il dit : « Dans toutes les religions, il y aura un petit groupe de fondamentalistes dont le travail est de détruire dans l’intérêt d'une idée et non pas de la réalité ». Pour lui, les Catholiques « fondamentalistes » sont ceux qui insistent que « la foi et la vie » ne peuvent jamais être opposées parce que la vie doit toujours et partout, sans exception, se conformer à la foi que le contenu des « idées » que Dieu Lui-même nous a communiquées dans les Paroles de Sa Révélation que nous recevons par audition. Par exemple : « Tu ne commettras point d'adultère ».

Un commentateur a soulevé la question de savoir si François est « une menace pour la société et son Église» ou simplement un « dupe ridicule ». La réponse n'a pas vraiment d'importance. Ce qui importe, c’est la signification objective des idées étranges qui sortent de la bouche de François. Les idées ont des conséquences. Voilà précisément ce qui fait d'elles des réalités.

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