Écrit par Hilary White
ex-correspondante à Rome
Le 3 août 2017
SOURCE : The Remnant
Il y a quelque temps, j'ai rencontré une jeune femme qui était venue en Italie pour prier aux tombeaux des saints et demander leur intercession pour un projet qu'elle croyait que Dieu l'appelait à entreprendre. Elle est arrivée dans la ville ancienne, habillée — comme nous l'espérons qu'elle le sera pour le reste de sa vie — dans un habit blanc et bleu qui a fait d’elle, certainement pas par hasard, un sosie de la Sainte Vierge Marie. Je peux attester que cela attirait plutôt l'attention.
Je passais un peu de temps cet après-midi-là, comme je l'ai souvent fait, à la boutique des moines, traînant à la réception, placotant et recevant mes admonestations du Frère Ignace. Cette jeune religieuse est entrée et a demandé de lui montrer la crypte de la Basilique de San Benedetto, l'ancienne chapelle souterraine qui était à l'origine la maison familiale des jumeaux, Benoît et Scolastique.
Lorsqu’elle est revenue, arborant un visage lumineux que les gens affichaient habituellement après cette visite, j'ai proposé de la promener un peu partout dans la ville et de souligner quelques points de vue. En vérité, ma curiosité journalistique faisait rage ; c'était un habit que je n'avais jamais vu auparavant et dont je brûlais d’en connaître l'histoire.
Il s'est avéré que cette sœur Américaine avait été de l'Ordre des Pauvres Dames ou Ordre des clarisses dans la communauté de Mère Angélica, mais elle avait été appelée et se mit en chemin pour fonder une nouvelle communauté sous un bon Évêque Américain qui voulait des sœurs très visibles dans son diocèse en tant que témoins. Témoins de quoi ? Au niveau le plus bas, peut-être que seulement cela, comme le disait Sam Gamgee, il y a encore un peu de bien dans ce monde et il vaut la peine de se battre en sa faveur. De voir cette jeune religieuse, habillée comme elle était, ressemblait à une lumière vive clignotant soudainement dans une obscurité, reconnaissable même par ceux qui ont tout sauf oublié les noms du Christ et de Sa Mère Immaculée.
Sa visite était en été et, dans cette ville à chaque été, il y a un festival de musique. Beaucoup d'anciennes églises qui restent fermées le reste de l'année (sur les ordres de l'Évêque) sont ouvertes pour être utilisées comme salles. Très proche de la basilique, se trouve la petite église de San Lorenzo, construite au début du Ve siècle et considérée comme l'endroit où les saints jumeaux avaient été baptisés en 480 après J-C. La sœur était ravie de voir ce lieu saint même s’il n'avait pas été utilisé pour dire la Messe depuis des décennies.
Quand nous sommes arrivés, bien sûr, l'habit de la sœur a attiré l'attention de chacun et l'un des organisateurs est venu, il s'est présenté et lui a demandé si elle pouvait jouer. Quand elle a répondu qu'elle sait non seulement jouer, mais qu’elle a composé une chanson en l'honneur de Notre-Dame, elle a été conduite au piano. Je me suis assise, j'ai écouté et j'ai soigneusement regardé la réaction des gens évidemment laïcs, tous venant hors de la ville. C'était comme s'ils avaient vu une créature magique, un être d'un temps légendaire ancien et presque oublié qui venait à la vie.
Quand la sœur eut fini de jouer et de chanter et que nous étions prêts à partir, l'organisateur poli nous conduisit à la porte et la remercia de nouveau. Au dernier moment et, avec une réticence évidente, il lui demanda : « Si ma question ne vous dérange pas, êtes-vous Catholique ? » La sœur, évidemment surprise, répondit : « Eh bien, oui. Bien sûr. Je suis une religieuse Catholique ». Alors elle a demandé : « N’êtes-vous pas Catholique ? » L'homme avait l'air embarrassé et a dit : « Eh bien, ma mère est Catholique ... »
Alors que nous nous promenions dans la ville, la sœur m'a raconté comment le plan de sa communauté avait été créé, du besoin des campus universitaires aux États-Unis pour un Catholicisme visible. Après des décennies de prêtres et de sœurs qui sont devenus incognito, les jeunes devaient voir qu'il y avait encore des croyants. Après l'impression qu'elle avait faite sur les jeunes néo-païens Italiens sophistiqués, je n’allais pas argumenter sur cela. Et il était évident pour moi qu'elle était effectivement appelée à faire ce travail, simplement à être considérée comme Catholique, une des œuvres spirituelles de miséricorde. Plus tard, j'ai été heureux de rencontrer les deux jeunes filles qui voyagaient avec elle et qui envisageaient de rejoindre son oeuvre. J'étais triste de les voir partir alors qu'elles s’en allaient à la fin de la journée à Assise. Je me souvins de la prière : « Si seulement il y en avait plus ».
Après avoir lu deux articles aujourd'hui, l'un de Steve Skojec pour One Peter Five sur le « groupe de recherche » chargé d'examiner « l'histoire » de Humanae Vitae [ en français ] et l'autre de Chris Ferrara dans le Remnant nommant le groupe d'hommes que le Pape François s’est assemblé autour de lui qui font la promotion de l'agenda homosexuel dans l'Église [ en français ], je me suis rappelé de cet après-midi avec la sœur, comme dans une sorte d'alarme d’une soif piquante. La comparaison entre les deux images ne pouvait pas être plus marquée ; le contraste entre la vérité, la beauté et la bonté représentée par cette jeune nonne et le mal odieux et trompeur, une anti-église anti-réelle, se faisant maintenant connaître à Rome.
Ces petits escrocs aux sourires de toutes leurs dents, ces escrocs aux petits esprits rétrécis et ces avocats vendus dans le Vatican, leurs petits esprits ratatinés sordides se creusant la tête sur leurs fantasmes ennuyeux de pouvoir, d'argent et de sexe, n'ont rien à offrir au monde que le monde n'a pas encore déjà trop. Ils ont simplement rejoint le monde, se sont jetés de front dans ses recherches grises et monotones. En fait, depuis l'élection de ce Pape, nous avons vu que le seul intérêt que le monde a en eux est le spectacle incroyable de leur trahison ouverte de la Foi et de son Divin Fondateur. Au moins, on peut dire que le monde, dans l'ignorance, a simplement jeté la perle de grand prix ; ces hommes, en connaissant sa valeur, l'ont vendue en échange de quelques nuits dans une bordel à bas prix — une spécialité Allemande.
Pensez un instant aux priorités de la cabale actuelle au Vatican. En premier lieu, comme l'a souligné notre ami Chris, l'autre jour, nous avons eu l'assaut systématique du Sixième Commandement. En tant que pièce maîtresse du pontificat de François, nous avons la promotion de l'adultère de Walter Kasper en tant que mode de vie moralement légitime, le triomphe de la onzième heure de sa vie qui sera certainement ce que l'histoire se souviendra le mieux de ce pontificat. Maintenant, comme cela était inévitable, nous avons des prélats comme Bruno Forte et Joseph Tobin, Reinhard Marx, Christoph Schonborn, James Martin et al qui arrivent ensuite, exaltant la sodomie et inaugurant l'Église de la Sainte Gayté, un but qui semble déjà être vécu avec enthousiasme par les sous-fifres des collaborateurs les plus proches du Pape.
Du côté financier, nous avons l'ancien responsable des Frères Mineurs Franciscains, une personne d'intérêt pour Interpol sur un scandale financier massif impliquant un détournement de fonds soupçonné d’être d’un ordre d’échelle épique. C'était vraiment la première nomination de François, l'homme qu'il a mis en charge de tous les Ordres religieux de l'Église et dont la première tâche a été la tentative de pillage des comptes bancaires des associations laïques des Frères Franciscains de l'Immaculée pour environ 30 millions d’Euros. Peu de temps après, nous avons eu droit à un peu de fraude semblable — en réalité une agression — au sujet d'un montant d’à peu près la même proportion contre les Chevaliers de Malte. Et, de peur d'imaginer que les deux fronts de la guerre soient distincts, nous nous rappelons que la faction gagnante du scandale des Chevaliers de Malte a d'abord servi à distribuer des préservatifs aux prostituées en Asie. Et je sais que beaucoup, beaucoup d'informations, bien pires, concernant les magouilles financières au Vatican, viendront bientôt à la lumière.
Dois-je vraiment réciter toute la feuille judiciaire ? Il y a plus ou moins les mêmes deux thèmes tout au long. C'est-à-dire jusqu'à ce que vous atteigniez le sommet. Avec François lui-même, ça semble plus personnel. Pas pour lui les poursuites effervescentes et aspirantes d'argent et de chair. Il a précisé au cours des dernières années que son intérêt est plus purement le pouvoir. Il a utilisé ces hommes et leurs petits objectifs pour saisir et tenir sur ce qui est, en réalité, la fonction la plus puissante sur terre. À en juger par son flux sans fin d'invectives blasphématoires contre les saintes choses, les buts du Pape François Bergoglio sont beaucoup plus élevés que ceux des hommes qu'il a assemblés autour de lui.
En effet, c'est ce qui a peut-être fait le plus tiquer les oreilles du monde qui déteste Dieu. La seule chose qui a rendu ce Pape tout à fait intéressant dans les média a été son flux sans fin de saletés — l'hérésie, le blasphème, les insultes à la Foi, à l'Église et à Dieu ainsi que ses expressions de haine pour les Catholiques fidèles — qui coulent quotidiennement comme un égout de sa bouche. Il a ravi un monde qui détestait déjà la Foi et les fidèles par ses manifestations sans fin de solidarité avec eux et avec tout ce qu'ils chérissent ; il pense comme ils pensent et ils l'aiment pour cela.
Les laïcistes et les ennemis de la Foi — y compris ceux qui souhaitent encore s'appeler Catholiques — ont suivi de près toutes ses actions et décisions en tant que gouverneur de l'Église par laquelle fonction il a démoli, une par une, par la pioche les bastions (et les tentatives de réformer ) que ses deux prédécesseurs immédiats avaient mis en place pour soutenir un édifice déjà à moitié en ruines.
Même si l'on n'avait jamais lu quelque chose que François ait dit, ses nominations ont parlé grandement à cet effet ; les homosexuels connus, les escrocs, les simoniaques et les fraudeurs, les Marxistes et les hérétiques flagrants et ceux qui détestent les traditions de la Foi. Ses assauts sur les enseignements de l'Église sur le mariage et le sexe sont maintenant plus ou moins complets, le mécanisme habituel des rumeurs « fuyantes » a commencé à nous dire que sa prochaine cible sera la liturgie. Les journalistes dits « libéraux-Catholiques » ont jacassé avec enthousiasme sur tous ses signaux, tout en châtiant les traditionalistes et les conservateurs pour leurs « théories de la conspiration ».
De la part des personnes qui ont traité avec lui dans son passé Sud-Américain, qui sont maintenant témoins de son comportement actuel, nous savons qu'il est un collectionneur d'informations sur les hommes qui ont de grandes choses à cacher, un manipulateur qui n'hésite pas simplement à détruire ses adversaires. Son amour de l'ambiguïté, de la déviation et de la confusion parle de sa duplicité — même ses collaborateurs journalistiques les plus enthousiastes ont été surpris à l'appeler le « sournois ». Il est un menteur avéré et démontré et il s'est entouré de menteurs mais, dans le cas de Bergoglio, le mensonge est jumelé à une impudence calculée et à une rage fougueuse envers toute personne qui oserait défendre non seulement l'ancienne Foi Catholique, mais la décence humaine ordinaire. Sa nature réelle n'est plus un secret bien que la spéculation se développe quant à sa véritable origine.
Pour beaucoup d'entre nous qui suivons les progrès de ce pontificat est une corvée mentale et émotionnelle douloureuse semblable à enquêter sur la pègre criminelle. Cela a pour effet de vous broyer lentement, tout en engouffrant toutes vos pensées et votre attention. La pure horreur de tout cela qui se déroule comme un cauchemar qu’on ne peut pas arrêter captive l'attention et crée un sentiment d’engourdissement d'indignation impuissante.
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