Sur l'Église et le Pape, on constate et on se questionne
* * * * NOUVEAU Lundi, 3 juillet 2017.
On sait relativement peu de choses sur le parcours suivi par Jorge Bergoglio avant d’être élu Pape. Mais l’image qu’a immédiatement voulu donner de lui François, ses grands projets de réformes, ses piques lancées jour après jour à la face de telle ou telle catégorie de fidèles, son goût pour les mises en scène médiatisées, ses déclarations à l’emporte-pièce, sa volonté de ne s’entourer que de gens qui l’admirent et de se débarrasser des autres, sa méfiance de tout ce qui a trait à la doctrine clairement énoncée... tout cela porte à croire qu’il n’a pas vécu une prêtrise heureuse et épanouissante et que, arrivé au sommet de l’Église avec le soutien de la « mafia de Saint-Gall », il entendait neutraliser d’une façon ou d’une autre les représentants d’une institution qui a pu le faire souffrir.
Mais construit-on un pontificat sur du ressentiment ? Guide-t-on l’Église avec une sorte de rancœur permanente conduisant à remettre en question l’héritage théologique et liturgique des derniers grands Papes ? Donne-t-on confiance aux fidèles en publiant des documents favorisant des interprétations tellement contradictoires qu’elles sèment le trouble au sein du Catholicisme lieu de favoriser son unité ?
Tôt ou tard, cette « politique » ne peut conduire qu’à un échec cuisant. Echec personnel, certes, mais aussi échec de la mission que l’Église se doit de mener.
En Italie, les journalistes de plusieurs grands quotidiens commencent à se demander si François n’est pas en train de vivre le « début de la fin » d’un état de grâce.
Comment finira ce pontificat qui se voulait exceptionnel, populaire, réformateur, pastoral ? C’est la question que se posent de plus en plus de fidèles.
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