par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 10 juillet 2017
En plus de tout ce qui se passe au milieu de l'époque du Tumulte Bergoglien, nous assistons au déroulement d'un processus clairement planifié par lequel tout le terrain autour du Pape Bergoglio est en voie d’être systématiquement nettoyé de toute opposition sérieuse dans les Dicastères de la Curie envers les « irréversibles » réformes qu’il a l'intention d'imposer à l'Église dans le peu de temps qu'il lui reste sur cette terre. Le résultat net serait que l'appareil du Vatican soit effectivement réduit au Pape Bergoglio et à un cercle étroit d’hommes de main Progressistes de son choix même si des conservateurs plus ou moins affirmés restent comme des figures sans pouvoir ici et là. |
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La démolition de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) est un excellent exemple de ce modus operandi [ mode d’opération ]. Comme indiqué dans ma dernière chronique à ce sujet, les « normalistes » aimeraient nous faire croire que la nomination du secrétaire, Mgr Luis Ladaria à la CDF, un conservateur réputé, en remplacement du Cardinal Müller, limogé brutalement, signifie que tout va bien pour la défense de la Doctrine Catholique.
Le célèbre vaticaniste Sandro Magister, qui connaît bien les techniques de Rome sous occupation Moderniste, n’a pas aucune de ces naïvetés obstinées. Il nous avertit de surveiller la nomination du Pape Bergoglio au poste de sous-secrétaire de la CDF : Mgr Giacomo Morandi un, « appelé là de l'extérieur » qui était « Vicaire Général du Diocèse de Modène ». Et qui a conseillé le Pape Bergoglio d'emmener Morandi à bord ? Nul autre que le Cardinal Beniamino Stella, « un ancien Nonce à Cuba et en Colombie et maintenant Préfet de la Congrégation pour le Clergé, peut-être le plus proche de Bergoglio parmi tous les Cardinaux de la Curie ».
Comme Magister le note : « C’était sur le conseil de Morandi que le Pape a congédié sommairement, il y a quelques mois, trois fonctionnaires de haut rang de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et qui étaient grandement estimés par Müller » — une purge pour laquelle le Pape Bergoglio a refusé de donner à Müller toute autre raison que sa volonté nue comme Pape, le congédiant légèrement de sa main levée de l'audience qu’il lui avait accordée. Il est évident comme de l’eau claire que les trois ont été congédiés sommairement sur des soupçons d'orthodoxie.
De plus, dans une autre chronique sur la démolition de la CDF (citant un rapport de Marco Tosatti), Magister note que l'une des trois victimes de la purge, le prêtre Hollandais, Christophe J. Kruijen, avait été personnellement réprimandé au téléphone par le Pape Bergoglio « pour avoir [ en privé ] exprimé des critiques contre lui qui sont venues aux oreilles du Pape par un informateur » même s’il n'y a pas aucune trace de critiques dans les écrits de Kruijen ou dans ses déclarations publiques.
Ainsi, écrit Magister, « tout ce qui a fallu fut un cancan soulevé d'une de ses conversations privées pour amener [Kruijen] en disgrâce aux yeux du Pape qui a fait tomber le fouet. Cela aussi fait partie de la réforme de la Curie aux ordres et selon le style de Jorge Mario Bergoglio ».
Dans le contexte actuel, la situation à la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, dirigée par le Cardinal Sarah, a été reproduite à la CDF : un Préfet conservateur est entouré de collaborateurs Bergogliens et réduit à être une tête sans bras pour exécuter toute décision — à savoir toute défense de l'orthodoxie — que le Pape Bergoglio ne pourrait pas aimer.
Ainsi, dans la Curie Bergoglienne, il n’y a maintenant aucun défenseur efficace de l’intégrité doctrinale ou liturgique dans l'Église universelle mais seulement les adeptes du Bergoglianisme. La débâcle Bergoglienne atteint son apogée. Seul Dieu sait ce que le dénouement apportera sur la scène de l'histoire.
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