Article écrit par :
Antonio Spadaro, Jésuite
Éditeur en chef Civiltà Cattolica
Pasteur Marcelo Figueroa, Presbytérien
Éditeur en chef Osservatore Vaticano, Argentine
Le 13 juillet 2017
SOURCE : Rorate Caeli
Pour mémoire : le Pape anti-Américain — deux des confidents les plus proches de François attaquent les conservateurs Américains des USA dans le journal du Pape. |
Nous croyons en Dieu. Cette expression est imprimée sur les billets de banque des États-Unis et est la devise nationale actuelle. C’est apparu pour la première fois sur une pièce de monnaie en 1864 mais ce n'est devenu officiel que lorsque le Congrès a adopté une motion en 1956. Une devise est importante pour une nation dont les fondations ont été ancrées dans des motivations religieuses. Pour beaucoup, c'est une simple déclaration de Foi. Pour d'autres, c'est la synthèse d'une fusion problématique entre la religion et l'État, la Foi et la politique, les valeurs religieuses et l'économie.
La religion, le Manichéisme politique et le culte de l'apocalypse
NOTE : Le manichéisme est, dans son acception contemporaine, au sens figuré et littéraire, une attitude consistant à simplifier les rapports du monde, ramenés à une simple opposition du bien et du mal. |
La religion a eu un rôle plus incisif dans les processus électoraux et les décisions gouvernementales au cours des dernières décennies, en particulier dans certains gouvernements Américains. Elle offre un rôle moral pour identifier ce qui est bon et ce qui est mauvais.
Parfois, ce mélange de politique, de morale et de religion a emprunté un langage Manichéen qui divise la réalité entre le Bien absolu et le Mal absolu. En fait, c’est après que le Président George W. Bush a parlé à son époque de défier l'« axe du mal » et a déclaré qu'il était du devoir des États-Unis de « libérer le monde du mal » à la suite des événements du 11 septembre 2001. Aujourd'hui, le Président Trump dirige le combat contre une entité collective plus large et générique du « mauvais » ou même du « très mauvais ». Parfois, les tonalités utilisées par ses partisans dans certaines campagnes prennent des significations que nous pourrions définir comme « épiques ».
Ces positions sont basées sur des principes Fondamentalistes Chrétiens Évangéliques datant du début du XXe siècle qui ont progressivement été radicalisés. Ceux-ci sont passés du rejet de tout ce qui est du monde — comme était envisagée la politique — pour apporter une influence religieuse-morale forte et déterminée sur les processus démocratiques et leurs résultats.
Le terme « Fondamentalisme Évangélique » peut aujourd'hui être assimilé au « droit évangélique » ou au « théo-conservatisme » et a ses origines dans les années 1910-1915. Pendant cette période, un millionnaire du sud de la Californie, Lyman Stewart, a publié un livre en 12 volumes « The Fundamentals » [ Les Fondamentaux ]. L'auteur voulait répondre à la menace des idées Modernistes de l'époque. Il résume la pensée d’auteurs dont il a apprécié le soutien doctrinal. Il a illustré les aspects moraux, sociaux, collectifs et individuels de la Foi évangélique. Ses admirateurs comprennent de nombreux politiciens et même deux Présidents récents : Ronald Reagan et George W. Bush.
Les groupes sociaux-religieux inspirés par des auteurs tels que Stewart considèrent les États-Unis comme une nation bénie par Dieu. Et ils n'hésitent pas à fonder la croissance économique du pays sur une adhésion littérale à la Bible. Au cours des dernières années, ce courant de pensée a été alimenté par la stigmatisation des ennemis qui sont souvent « diabolisés ».
Le panorama des menaces à leur compréhension du mode de vie Américain a inclus les esprits Modernistes, le mouvement noir des droits civils, le mouvement hippie, le Communisme, les mouvements féministes, etc. Et maintenant, de nos jours, il y a les migrants et les Musulmans. Pour maintenir les niveaux de conflit, leurs exégèses bibliques ont évolué vers une lecture décontextualisée des textes de l'Ancien Testament sur la conquête et la défense de la « Terre promise » plutôt que d'être guidés par un regard incisif, plein d'amour, de Jésus dans les Évangiles.
Dans ce récit, tout ce qui pousse vers le conflit n'est pas hors limites. Ça ne tient pas compte du lien entre le capital, les bénéfices et les ventes d'armes. Au contraire, souvent la guerre elle-même est assimilée aux conquêtes héroïques du « Seigneur des Armées » de Gédéon et de David. Dans cette vision Manichéenne, la belligérance peut acquérir une justification théologique et il y a des pasteurs qui cherchent un fondement biblique pour cela en utilisant les textes scripturaires hors contexte.
Un autre aspect intéressant est la relation avec la création de ces groupes religieux qui sont composés principalement de blancs du Sud Américain profond. Il existe une sorte d'« anesthésie » en ce qui concerne les catastrophes écologiques et les problèmes engendrés par les changements climatiques. Ils professent le « dominionisme » et considèrent les écologistes comme des personnes contre la foi Chrétienne. Ils mettent leurs propres racines dans une compréhension littéraire des récits de la création du Livre de la Genèse qui met l'humanité en position de « domination » sur la création tandis que la création reste soumise à la volonté humaine dans la soumission biblique.
Dans cette vision théologique, les catastrophes naturelles, les changements climatiques spectaculaires et la crise écologique globale ne sont pas seulement perçus comme une alarme qui devrait les conduire à reconsidérer leur dogme, mais ils sont considérés comme le contraire : des signes qui confirment leur compréhension non allégorique des figures finales du Livre de l'Apocalypse et de leur espoir apocalyptique d’un « Nouveau Ciel et d’une Nouvelle Terre ».
Leur formule prophétique est la suivante : combattre les menaces contre les valeurs Chrétiennes Américaines et préparer la justice imminente d'un Armageddon, une dernière confrontation entre le Bien et le Mal, entre Dieu et Satan. En ce sens, tout processus (qu'il s'agisse de paix, de dialogue, etc.) s'effondre devant les besoins de cette fin : la bataille finale contre l'ennemi. Et la communauté des croyants ( de Foi) devient une communauté de combattants (de combat). Une telle lecture unidirectionnelle des textes bibliques peut anesthésier les consciences ou soutenir activement les représentations les plus atroces et dramatiques d'un monde qui vit au-delà des frontières de sa propre « Terre Promise ».
Le Pasteur Rousas John Rushdoony (1916-2001) est le père du soi-disant « Reconstructionisme Chrétien » (ou « théologie dominioniste ») qui a eu une grande influence sur la vision politique du Fondamentalisme Chrétien. C'est la Doctrine qui nourrit les organisations politiques et les réseaux tels que le Conseil pour la Politique Nationale et les pensées de leurs représentants comme Steve Bannon, actuellement stratège en chef à la Maison Blanche et partisan d'une géopolitique apocalyptique. [1]
« La première chose à faire est de donner une voix à nos Églises » disent certains. Le sens réel de ce type d'expression est le désir d'une certaine influence dans la sphère politique et parlementaire et dans les domaines juridique et éducatif afin que les normes publiques puissent être soumises à la morale religieuse.
La doctrine de Rushdoony maintient une nécessité théocratique : soumettre l'État à la Bible avec une logique qui n'est pas différente de celle qui inspire le Fondamentalisme Islamique. Au fond, le récit de la terreur forme les vues du monde des jihadistes ainsi que des nouveaux croisés et ils s’abreuvent à des puits qui ne sont pas trop éloignés. Nous ne devons pas oublier que la théo-politique répandue par Isis repose sur le même culte d'une apocalypse qui doit se faire le plus tôt possible. Donc, ce n'est pas seulement accidentel que George W. Bush soit considéré comme un « Grand Croisé » par Oussama ben Laden.
La théologie de la prospérité et la rhétorique de la liberté religieuse
Ensemble avec le Manichéisme politique, un autre phénomène pertinent est le passage du piétisme puritain original, exprimé dans le livre de Max Weber « Éthique Protestante et l'Esprit du Capitalisme », à la « Théologie de la Prospérité » qui est principalement proposée dans les médias, par les Pasteurs millionnaires et les organisations missionnaires ayant une forte influence religieuse, sociale et politique. Ils proclament un « Évangile de la Prospérité » car ils croient que Dieu désire que ses disciples soient physiquement en bonne santé, matériellement riches et personnellement heureux.
Il est facile de noter comment certains messages de la campagne électorale et leurs sémiotiques [ messages de communication de masse ] sont pleins de références au Fondamentalisme Évangélique. Par exemple, nous voyons des leaders politiques apparaissant triomphants avec une Bible dans leurs mains.
Le Pasteur Norman Vincent Peale (1898-1993) est un personnage important qui a inspiré des Présidents Américains tels que Richard Nixon, Ronald Reagan et Donald Trump. Il a officié le premier mariage du Président actuel et les funérailles de ses parents. Il était un prédicateur réussi. Il a vendu des millions de copies de son livre « The Power of Positive Thinking » (1952) [ Le Pouvoir de la Pensée Positive ] qui est rempli de phrases telles que « Si vous croyez en quelque chose, vous l'obtenez », « Rien ne vous arrêtera si vous répétez : Dieu est avec moi, qui peut être contre moi » ou « Gardez à l'esprit que votre vision du succès et de la réussite viendra » et ainsi de suite. Beaucoup de télévangélistes prospères combinent le marketing, la direction stratégique et la prédication en se concentrant davantage sur le succès personnel que sur le salut ou la vie éternelle.
Un troisième élément, avec le Manichéisme et l'Évangile de la prospérité, est une forme particulière de proclamation de la défense de la « liberté religieuse ». L'érosion de la liberté religieuse est manifestement une grave menace dans une laïcité qui se répand. Mais nous devons éviter que sa défense ne vienne dans les termes fondamentalistes d'une « religion en toute liberté », perçue comme un défi virtuel direct à la laïcité de l'État.
L'œcuménisme fondamentaliste
En appelant aux valeurs de l'intégrisme, une étrange forme d'œcuménisme surprenant se développe entre les Fondamentalistes Évangéliques et les Intégristes Catholiques réunis par le même désir d'influence religieuse dans la sphère politique.
Certains qui se professent Catholiques s'expriment d'une manière qui, jusqu'à récemment, étaient inconnue à leur tradition et qui utilisent des tons beaucoup plus proches des Évangéliques. Ils sont définis comme des électeurs de valeur dans la mesure où ils attirent un soutien électoral de masse. Il existe un monde bien défini de convergence œcuménique entre secteurs qui sont paradoxalement concurrents en ce qui concerne l'appartenance confessionnelle. Cette rencontre sur des objectifs communs se déroule autour de thèmes tels que l'avortement, le mariage homosexuel, l'éducation religieuse dans les écoles et d'autres questions généralement considérées comme morales ou liées à des valeurs. Les Intégristes Évangéliques et les Catholiques condamnent l'œcuménisme traditionnel et favorisent encore un œcuménisme de conflit qui les unit dans le rêve nostalgique d'un État de type théocratique.
Cependant, la perspective la plus dangereuse pour cet étrange œcuménisme est attribuable à sa vision xénophobe et Islamophobe qui veut des murs et des déportations assainissantes. Le mot « œcuménisme » se transforme en un paradoxe, en un « œcuménisme de haine ». L'intolérance est une marque céleste de purisme. Le réductionnisme est la méthodologie exégétique. L'ultra-littéralisme est sa clé herméneutique.
De toute évidence, il existe une énorme différence entre ces concepts et l'œcuménisme employé par le Pape François avec divers corps Chrétiens et autres confessions religieuses. C'est un œcuménisme qui avance sous l'impulsion de l'inclusion, de la paix, de la rencontre et des ponts. Cette présence d'œcuménismes opposés — et leurs perceptions contrastées de la Foi et des visions du monde où les religions ont des rôles irréconciliables — est peut-être l'aspect le moins connu et le plus dramatique de la propagation du Fondamentalisme Intégriste. Ici, nous pouvons comprendre pourquoi le Pontife est tellement engagé à travailler contre les « murs » et toutes sortes de « guerres de religion ».
La tentation de la « guerre spirituelle »
L'élément religieux ne doit jamais être confondu avec le politique. De confondre le pouvoir spirituel avec le pouvoir temporel signifie soumettre l'un à l'autre. Un aspect évident de la géopolitique du Pape François repose sur le fait de ne pas donner de place théologique au pouvoir pour s'imposer ou de trouver un ennemi interne ou externe à combattre. Il est nécessaire de fuir la tentation de projeter la divinité sur le pouvoir politique qui l'utilise ensuite à ses propres fins. François se vide du récit du millénarisme sectaire et du dominionisme qui prépare l'apocalypse et le « conflit final ». [2] Le fait de souligner la miséricorde comme un attribut fondamental de Dieu exprime ce besoin radicalement Chrétien.
François veut briser le lien organique entre la culture, la politique, l'institution et l'Église. La spiritualité ne peut pas s'attacher aux gouvernements ou aux pactes militaires car elle est au service de tous les hommes et les femmes. Les religions ne peuvent pas considérer certaines personnes comme des ennemis jurés ni d'autres comme des amis éternels. La religion ne devrait pas devenir la garante des classes dominantes. Pourtant, c'est vraiment cette dynamique avec une saveur théologique fallacieuse qui tente d'imposer sa propre loi et sa logique dans la sphère politique.
Il y a une rhétorique choquante utilisée, par exemple, par les écrivains du site Church Militant, une plate-forme numérique Américaine à succès qui est ouvertement en faveur d'un ultra-conservatisme politique et qui utilise des symboles Chrétiens pour s'imposer. Cet abus est appelé du « Christianisme Authentique ». Et pour montrer ses propres préférences, ce site a créé une étroite analogie entre Donald Trump et l'Empereur Constantin ainsi qu’entre Hilary Clinton et Dioclétien. Les élections Américaines dans cette perspective ont été considérées comme une « guerre spirituelle ». [3]
Cette approche guerrière et militante semble plus attirante et évocatrice pour un certain public, d'autant plus que la victoire de Constantin — il était supposé impossible pour lui de battre Maxence et l'establishment Romain — devait être attribuée à une intervention divine : in hoc signo vinces [« Par ce signe, tu vaincras » ]. En effet.
Le site Church Militant demande si la victoire de Trump peut être attribuée aux prières des Américains. La réponse proposée est affirmative. La mission indirecte pour le Président Trump est claire : il doit suivre les conséquences. C'est un message très direct qui veut alors conditionner la Présidence en l'encadrant comme une élection divine. In hoc signo vinces. Effectivement.
Aujourd'hui, plus que jamais, le pouvoir doit être retiré de sa tenue confessionnelle délavée, de son armure, de ses plastrons rouillés. Le plan théorique Fondamentaliste est de mettre en place un royaume de la divinité ici et maintenant. Et cette divinité est évidemment la projection du pouvoir qui a été construit. Cette vision génère l'idéologie de la conquête.
Le plan théo-politique qui est véritablement Chrétien serait eschatologique, c'est-à-dire que ça s’applique à l'avenir de l'humanité et oriente l'histoire actuelle vers le Royaume de Dieu, un royaume de justice et de paix. Cette vision génère un processus d'intégration qui se déploie avec une diplomatie qui ne couronne personne comme un « homme de la Providence ».
Et c'est pourquoi la diplomatie du Saint-Siège veut établir des relations directes et fluides avec les superpuissances sans entrer dans des réseaux déjà constitués d'alliances et d'influences. Dans ce domaine, le Pape ne veut pas dire qui a raison ou qui a tort car il sait que, à la racine des conflits, il y a toujours un combat pour le pouvoir. Donc, il n'est pas nécessaire d'imaginer de prendre partie pour des raisons morales, bien pire même pour des raisons spirituelles.
François rejette radicalement l'idée d'activer un Royaume de Dieu sur terre comme il en fut un à la base du Saint Empire Romain Germanique ou avec des formes politiques et institutionnelles similaires, y compris au niveau d'un « parti ». Compris de cette façon, les « peuples élus » entreraient dans une toile politique et religieuse compliquée qui leur permettrait d'oublier qu'ils sont au service du monde, les plaçant en opposition à ceux qui sont différents, ceux qui n'appartiennent pas, c'est-à-dire l'« ennemi ».
Alors les racines Chrétiennes d'un peuple ne doivent jamais être comprises d'une manière ethnique. Les notions de racines et d'identité n'ont pas le même contenu pour un Catholique que pour un néo-Païen. Le triomphalisme, l'ethnicisme arrogant et vindicatif est en fait le contraire du Christianisme. Le Pape, le 9 mai, lors d'une interview avec le quotidien français La Croix, a déclaré : « L’Europe, oui, a des racines Chrétiennes. Le Christianisme a pour devoir de les arroser, mais dans un esprit de service comme pour le lavement des pieds. Le devoir du Christianisme pour l'Europe, c’est le service ». Et encore : « La contribution du Christianisme à une culture est celle du Christ qui lave les pieds, ou le service et le don de la vie. Il n'y a pas de place pour le colonialisme ».
Contre la peur
Quel sentiment sous-tend la tentation persuasive d'une alliance fallacieuse entre la politique et l'intégrisme religieux ? C'est la peur de la dissolution d'un ordre construit et de la peur du chaos. En effet, cela fonctionne de cette façon grâce au chaos perçu. La stratégie politique de réussite devient celle d'élever le ton dans les conflits, d’exagérer le désordre, d’agiter les âmes des gens en peignant des scénarios inquiétants au-delà de tout réalisme.
La religion à ce point devient une garante de l'ordre et un parti politique incarnerait ses besoins. L'appel à l'apocalypse justifie le pouvoir désiré par un dieu ou en collusion avec un dieu. Et le Fondamentalisme conséquemment se montre non pas comme le produit d'une expérience religieuse, mais une médiocre et abusive perversion de celle-ci.
C'est pourquoi François véhicule une contre-narration systématique à l'égard du récit de la peur. Il est nécessaire de lutter contre la manipulation de cette période d'anxiété et d'insécurité. Encore une fois, François est courageux ici et ne donne aucune légitimité théologique-politique aux terroristes, évitant toute réduction de l'Islam au terrorisme Islamique. Il ne la donne pas non plus à ceux qui postulent et veulent une « guerre sainte » ou qui veulent construire des barrières couronnées de barbelés. La seule couronne qui compte pour le Chrétien est celle avec des épines que le Christ a portée là-haut. [4]
NOTES
[1] Bannon croit à la vision apocalyptique que William Strauss et Neil Howe ont théorisé dans leur livre The Fourth Turning : What Cycles of History Tell Us About America's Next Rendezvous with Destiny. Voir aussi N. Howe : « Où Steve Bannon a-t-il eu sa vision du monde ? De mon livre », dans The Washington Post, 24 février 2017.
[2] Voir A. Aresu, « Pape François contre l'Apocalypse », dans Macrogeo (www.macrogeo.global/analysis/pope-François-against-the-apocalypse), le 9 juin 2017.
[3] Voir « Donald 'Constantin' Trump ? Le ciel pourrait-il intervenir directement dans les élections ? », Dans Church Militant (www.churchmilitant.com/video/episode/vortex-donald-constantine-trump).
[4] Pour une réflexion plus approfondie, voir D. J. Fares, « L'antropologia politique de Papa Francesco », à Civ. Catt. 2014 I 345-360 ; A. Spadaro, « La diplomazia di Francesco. La misericordia come processo politico », ib 2016 I 209-226 ; D. J. Fares, « Papa Francesco e la politica », ib 2016 I 373-385 ; J. L. Narvaja, »La crisi di ogni politica cristiana. Erich Przywara et l'idée de l'Europe, ib 2016 I 437-448 ; Id., « Il significato della politica internazionale di Francesco », ib 2017 III 8-15.
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