mardi 8 mai 2018

Socci



Pourquoi est-il permis à tout groupe
sauf aux Chrétiens de « préserver leur identité » ?


par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Le Centre de Fatima
Le 8 mai 2018


Comme l'Europe Chrétienne subit une véritable invasion de migrants Musulmans, avec le soutien enthousiaste d'un Vatican qui semble être en mission suicide, Antonio Socci note la demande en colère des défenseurs Musulmans à l’effet que les enfants réinstallés en provenance des pays Arabes ne soient jamais placés avec des familles Chrétiennes parce que cela menacerait leur identité culturelle.

Une doyenne du politiquement correct Italien citée par Socci dans les pages de La Repubblica ( le journal préféré du Pape dans lequel sont apparues les désastreuses interviews de Scalfari ) observe — à juste titre, il faut le dire — que « la langue maternelle, le groupe d'appartenance, la religion fait partie de cette identité. Avant tout droit des parents avec lesquels l'enfant est / n'est pas placé dans une famille d'ethnie ou de religion différente de la sienne, il y a le droit de l'enfant à la continuité de sa propre identité ».

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Pourtant, dit Socci, si un citoyen Italien devait insister sur le droit de préserver l'identité ethnique d'un Chrétien, « le coût en serait au minimum une accusation d'ethnocentrisme, voire pire ». Socci demande, avec sa perspicacité habituelle : « Est-ce que la pérennité des valeurs identitaires et ethniques sont à être préservées uniquement lorsqu'on parle d'immigrés ? Pourquoi, quand on parle des Italiens, de nos enfants et de notre pays, ces valeurs sont devenues des catégories condamnables et extrêmement suspectes ? »

Comme le remarque Socci : « Le Collectif journalistique et intellectuel n'a-t-il pas célébré depuis longtemps un cosmopolitisme qui rejette l'identité ( les nationalités, les ethnies et les religions ) selon la teneur de la chanson « Imagine » de John Lennon ? Rappelez-vous les paroles de cette chanson : « Imaginez qu'il n'y a pas de pays ... Et pas de religion aussi ... » Après des mois et des années de rhétorique anti-nationaliste et anti-identitaire, on découvre que les immigrés ont droit à une « continuité identitaire » ». Mais les Italiens, non ?

Comment expliquer ce double standard ? La réponse devrait être évidente maintenant : tout le projet de la modernité politique a été dirigé d'abord vers l'élimination de l'ordre social Catholique par une révolution violente, puis ensuite tout résidu de la morale Chrétienne et de la culture dans les lois et institutions par des moyens de tyrannie judiciaire et législative. Une exception massive au projet d'homogénéisation culturelle dans l'État laïc est faite pour les Musulmans et d'autres groupes non Chrétiens précisément parce que leur entrée dans les sociétés autrefois Chrétiennes est un élément essentiel du vaste projet de déchristianisation Européenne qui a commencé en 1789 et est maintenant entrer dans ses dernières étapes.

Au tournant du XXe siècle, la Mère de Dieu est entrée dans le drame qui se déroule présentement dans son dernier acte. Mais Elle a promis que la dernière scène du dernier acte serait un Triomphe pour Son Cœur Immaculé suivant la Consécration de la Russie. Cet acte produira, comme le remarque lui-même Socci, « un changement radical et extraordinaire dans le monde, un renversement de la mentalité qui domine la modernité, probablement à la suite d'événements dramatiques pour l'humanité ».

À la fin, le Seigneur de l'Histoire vaincra le Seigneur du Monde. Et Sa propre Mère sera l'annonciatrice de cette victoire.

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