— Réf. : Forum l'Arche de Marie —
La Vierge Marie apparut à Marienfried (Allemagne), paroisse de Pfaffenhofen, près de Neu-Ulm, à la voyante Bärbel Ruess, âgée alors de 22 ans. Il y eut trois apparitions : le 25 avril, le 25 mai et le 25 juin 1946. Nous rapportons l'essentiel des paroles de Marie traduites de l'allemand. Nous mettons entre parenthèses et en italique nos éclaircissements en comparant ce Message de Marie à celui de l'Apocalypse de Jean. — L'extrait que nous rapportons est pris de la brochure traduite par Nicole Roelli-Senez de l'original allemand écrit par Maria Hepp : « Le Message de Marienfried », imprimerie Paul Geiselmann, Laupheim, 1969 (Deutschland).
Marie dit à Bärbel :
« Là où la plus grande confiance règne et où l'on apprend aux hommes que je peux tout, là je propagerai la paix. Puis, quand tous les hommes croiront en mon pouvoir, il y aura la paix. Je suis le signe du Dieu vivant. J'imprime mon signe sur le front de mes enfants. L'étoile (Apoc 9,1 ; étoile de David, symbole du sionisme) poursuivra mon signe, mais mon signe vaincra l'étoile ».
« Si je n'avais pas de voile, tu me reconnaîtrais ».
« Que la paix du Christ soit avec vous et avec tous ceux qui prieront ici ».
Ce lieu fut plus tard appelé « Marienfried » — (fried = paix) — parce que la Sainte Vierge Marie avait dit ici : « Je vous transmets la Paix du Christ ».
« Je suis la Grande Médiatrice des Grâces. Comme le monde ne peut trouver miséricorde auprès du Père que par le sacrifice du Fils, ainsi vous ne serez exaucés auprès du Fils que par mon intercession. Si le Christ est si inconnu, c'est parce que je ne suis pas connue. C'est ainsi que le Père versa sa coupe de Colère sur les peuples (Apoc 11,18 / 14,19 / 15,1 / 16,19) parce qu'ils ont rejeté son Fils (rejet du Christ par l'Antichrist et ceux qui le soutiennent). Le monde a été consacré à mon Cœur Immaculé, mais la consécration est devenue pour beaucoup une terrible responsabilité. Je demande que le monde vive la consécration. Ayez une confiance infinie en mon Cœur Immaculé ! Croyez que je puis tout auprès du Fils !
Mettez à la place de vos cœurs remplis de péchés mon Cœur Immaculé, alors j'attirerai la force de Dieu et l'amour du Père formera de nouveau en vous le Christ jusqu'à la perfection. Accomplissez mes demandes afin que LE CHRIST PUISSE BIENTÔT RÉGNER COMME ROI DE LA PAIX (Apoc 11,15-17). LE MONDE DOIT BOIRE LE CALICE DE LA COLÈRE JUSQU'À LA LIE à cause des péchés innombrables qui ont offensé son Cœur. L'étoile des abîmes (déjà mentionnée dans la première vision : Apoc 9,1) se dressera plus furieusement que jamais et fera de terribles dévastations (« L'abomination de la désolation dans les Lieux Saints » : Mt 24,15 ; Dan 9,27) parce qu'elle sait que son temps est compté (Apoc 12,12) et parce qu'elle voit que beaucoup déjà se sont rangés sous mon signe. Sur ceux-là, elle n'a pas de pouvoir, même si elle tue le corps de beaucoup (Apoc 6,9 ; 11,3-9). Mais de ces sacrifices faits pour moi (à l'insu de ces personnes martyrisées par l'étoile) me vient mon pouvoir pour mener la légion restante à la victoire pour le Christ. Quelques-uns se laissent déjà imprimer mon signe et ils seront toujours plus nombreux. À vous, mes enfants, je veux dire : dans les jours les plus sanglants, n'oubliez pas que justement cette croix est une grâce, et remerciez toujours de nouveau le Père de cette grâce !
Priez et offrez des sacrifices pour les pécheurs ! Offrez-vous vous-même, de même que vos actions, au Père à travers moi. Mettez-vous entièrement à ma disposition ! Priez le rosaire ! Ne priez pas tant pour des biens extérieurs ! Il s'agit aujourd'hui de bien plus. N'attendez pas non plus de signes et de miracles ! Je veux opérer dans le secret en tant que Grande Médiatrice des Grâces. Si vous accomplissez mes demandes, je veux vous ménager la paix du cœur. C'est seulement sur cette paix-là que la paix des peuples pourra se constituer. Alors le Christ régnera sur les peuples comme le Roi de la Paix. Aie soin que ma volonté soit connue, je te donnerai la force nécessaire ».
En ce qui concerne la mission conférée, Marie dit encore que le démon aura dans le monde un si grand pouvoir que tous ceux qui ne seraient pas fermement établis en Elle se laisseraient tromper car il saura comment aveugler les hommes, que même les meilleurs se laisseraient séduire (les chefs des églises, en tête le Pape trompé par l'étoile). Partout où les hommes n'auront pas confiance en son Cœur Immaculé, le démon aura du pouvoir, mais là où les hommes mettraient son Cœur Immaculé à la place de leur cœur pécheur, là le démon n'aura pas de pouvoir. Il poursuivra Ses enfants (par l'étoile et ses hommes) et ils seront méprisés, mais il ne pourra rien contre eux.
« Je suis la Grande Médiatrice des Grâces. Le Père veut que le monde reconnaisse cette position de sa servante. Les hommes doivent croire qu'en qualité de constante épouse de l'Esprit Saint, je suis fidèle Médiatrice de toutes les Grâces. Mon signe arrive (l'Ange de l'Apocalypse : Apoc 10,1-2 ; voir le texte : « La clef de l'Apocalypse »). Dieu le veut ainsi. Seuls mes enfants (les « Apôtres des derniers temps » dont Elle parla à La Salette) le reconnaissent parce qu'il leur est montré dans le secret, et pour cela ils rendent gloire à l'Eternel. Je ne puis pas encore faire voir mon pouvoir au monde. Je dois me retirer avec mes enfants (La Femme de Apoc 12,1-6 ; 12,13-17). Je veux opérer secrètement des miracles dans les âmes jusqu'à ce que le nombre de sacrifices soit complet. C'est à vous qu'il est donné d'écourter les jours d'obscurité. Vos prières et vos sacrifices anéantiront l'image de la Bête (la Bête de l'Apoc 13,1-8 ; 13,14-16 ; 17,1-9). Alors je pourrai me révéler au monde pour la gloire du Tout Puissant. Embrassez mon signe afin que tous adorent et honorent bientôt Dieu en trois personnes. Priez et offrez à travers moi ! Priez continuellement ! Priez le rosaire ! Demandez tout au Père, par mon Cœur Immaculé ! Si cela est adressé pour sa gloire, il vous le donnera. Ne suppliez pas pour des valeurs périssables, mais demandez des grâces pour des âmes individuelles, pour vos communautés, pour les peuples, afin que tous aiment et rendent gloire au Divin Cœur. Consacrez-moi le Samedi comme je l'ai désiré.
Apportez-moi beaucoup de sacrifices ! Faites de vos prières un sacrifice ! Soyez désintéressés ! Il ne s'agit plus aujourd'hui que de rendre Gloire et Expiation à l'Eternel. Si vous vous Consacrez entièrement à cela je m'occuperai de tout le reste. Je veux charger mes enfants de croix, lourdes et profondes comme la mer, parce que je les aime dans mon Fils sacrifié. Je vous en conjure, soyez prêts à porter vos croix, afin qu'advienne bientôt la paix. Embrassez mon signe afin que bientôt la Sainte Trinité soit glorifiée.
Je demande que les hommes remplissent au plus tôt mes souhaits parce que telle est la volonté du Père céleste et parce que cela est nécessaire pour sa plus grande gloire et pour sa magnificence, maintenant et dans tous les temps. Le Père annonce des souffrances effroyables pour ceux qui ne veulent pas se soumettre à sa Volonté ».
La Sainte Vierge ajouta qu'Elle avait UN NOUVEAU MESSAGE POUR LE MONDE. Les circonstances et détails extérieurs ne devaient pas être rapportés :
« Les esprits se sépareront à propos de ce message, une grande partie en sera choquée, mais une petite légion le comprendra bien et le fera valoir. Ceux-là reconnaîtront ma volonté et se réjouiront. Cette légion a reconnu ma position dans ce temps et m'a donné beaucoup de joie. Cette légion a, dans beaucoup de pays, ses représentants et ceux-ci se chargeront de répandre mon message. Beaucoup parmi eux ont déjà pu voir mes miracles secrets. Ils ont reconnu que je suis la « Mère admirable » et me rendent gloire sous ce titre. » (Ce Message choquant est bien celui de l'Apocalypse qui a choqué les personnes au service de la Bête. A propos du titre « Mère Admirable » voir notice plus loin).
Bärbel demanda un signe extérieur afin que les hommes croient en son message. Marie répondit qu'elle ne donnerait de signe que lorsque les hommes auraient accompli sa volonté. Alors Elle ferait des miracles plus grands que jamais, des miracles dans les âmes. La Sainte Vierge dit encore :
« J'ai déjà donné tant de signes et si souvent parlé au monde, mais les hommes ne l'ont pas pris au sérieux. De grandes masses sont venues à cause des signes extérieurs, mais pas pour l'essentiel. Nous sommes à la veille d'un temps où tous ceux qui ne croient en moi qu'à cause des miracles visibles seront confus. Les signes extérieurs en amèneront beaucoup à de plus grandes responsabilités, parce qu'ils n'en auront pas tiré les conclusions. Il y a beaucoup d'âmes qui n'attendent que la prière de mes enfants. Mes enfants doivent louer et honorer davantage l'Éternel et Le remercier. Ne les a-t-Il pas créés pour Sa gloire ! »
Les responsables du site visitèrent Marienfried en 1984. Ils y rencontrèrent le prêtre responsable et un petit groupe. Ils leur exposèrent le Message de l'Apocalypse. Ils en furent impressionnés et nous permirent de rencontrer la voyante Bärbel elle-même dans son foyer. Celle-ci ne révéla rien de cet « autre message que Marie devait révéler » car, dit-elle, son évêque le lui avait défendu. Il incombe aux Apôtres de l'Apocalypse de briser ce mur du silence sur l'identité de l'étoile, la Bête de l'Apocalypse.
NOTICE
Une prière à MATER ADMIRABILIS (Mère Admirable) fut composée en date du 20 octobre 1945, par la jeune Doris Toutounji, née le 24 juin 1930. Elle fut soudainement prise au Ciel le 10 décembre 1945, quarante jours après avoir composé cette belle prière inspirée par l'Esprit Saint. Les Apôtres de l'Apocalypse se plaisent à réciter cette prière et plaisent à leur Admirable Mère en la lui offrant quotidiennement. Ils se reconnaissent dans la « petite légion » de ses enfants qui « Lui rendent gloire sous ce titre ». À signaler que les apparitions de Marie à Marienfried débutèrent en avril 1946, quatre mois après la « disparition » de Doris pour rejoindre cette Mère Admirable à laquelle elle avait dédié cette prière avec amour.
SALUT MARIE, PLEINE DE GRÂCES,
Étincelante lumière où se reflètent les Trois Personnes Divines.
Ton nom, ô Marie, est un baume répandu,
Et, pour nous, pécheurs, un Secours toujours attendu.
LE SEIGNEUR EST AVEC TOI,
Comme Toi, ô Marie, es avec nous,
Pour éclairer, guider et consoler tes enfants,
Pauvres pèlerins qui cheminent dans la vallée de larmes,
Les yeux fixés sur Toi, leur douce Étoile.
TU ES BÉNIE ENTRE TOUTES LES FEMMES,
Parce que le Seigneur t'a choisie
Pour être la Mère du Verbe Incarné,
Sans permettre jamais que le péché
ternit ta ravissante Blancheur.
JÉSUS, LE FRUIT DE TES ENTRAILLES, EST BÉNI,
Car par Toi Il nous a été donné l'Unique Sauveur
Qui de la mort nous rachète
Et nous rouvre la Porte des cieux.
SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, PRIE POUR NOUS
Qui combattons MAINTENANT sur terre.
Sois à toute heure notre Refuge
Pour qu'AU MOMENT BÉNI DE LA MORT
Nous puissions contempler ton doux visage
Dans la splendeur de l'Eternité. Amen.
— Réf. Texte partagé par un internaute du Forum L’Arche de Marie —
Le matin du 25 mai 1946, Bärbel fut invitée par l'ange qui venait souvent chez elle et s'appelait lui-même l'ange de la Grande Médiatrice des grâces, à se rendre ce jour-là à Marienfried. Après la messe elle pria Mlle Anna, la soeur du curé, de venir. — [ Mais Bärbel est prise de doutes et se demande si tout cela n'est pas une illusion. Elle ne veut plus aller à Marienfried, et une fois là-bas, elle veut partir. Anna la persuade d'attendre en priant. ] Tout à coup, Bärbel vit près de l'arbre l'ange qui lui indiquait du doigt la direction du côté droit. Bärbel y vit la mystérieuse dame debout. Elle la décrivit plus tard comme suit : « Elle était habillée tout de blanc, avait un manteau blanc et un mantelet. Ses cheveux étaient sombres, divisés par une raie au milieu, ses yeux sombres aussi. Il y avait dans ses yeux un si bel éclat, dans tout son visage une telle clarté, une telle pureté, une telle bonté ! » Plus tôt, cela n'avait pas frappé Bärbel comme maintenant. Lors de l'apparition du 25 avril, la dame avait dit : « Si je n'avais pas le voile, tu me reconnaîtrais. » Mais il ne s'agissait naturellement pas ici d'un voile matériel, sinon Bärbel l'aurait vu. Mais ses yeux étaient simplement empêchés de reconnaître aussitôt Marie, tout comme il arriva aux disciples d'Emmaüs en présence du Seigneur. Puis il lui sembla que Marie voulait comme soulever lentement le voile. Bärbel fut entièrement captivée par la vue de la dame et soudain elle crut voir Marie devant elle. Elle s'écria: « Marie ! » La dame commença alors à lui parler :
« Oui, Je suis la Grande Médiatrice des grâces. Comme le monde ne peut trouver miséricorde auprès du Père que par le sacrifice du Fils, ainsi vous ne pouvez trouver audience auprès du Fils que par mon intercession. Si le Christ est si inconnu, c’est parce que je ne suis pas connue. C’est ainsi que le Père versa sa coupe de colère sur les peuples parce qu’ils ont rejeté son Fils. Le monde a été consacré à mon Cœur Immaculé, mais la consécration est devenue pour beaucoup une terrible responsabilité. Je demande que le monde vive la consécration. Ayez une confiance infinie en mon Cœur Immaculé ! Croyez que je puis tout auprès du Fils !
Mettez à la place de vos cœurs remplis de péchés mon Cœur Immaculé, alors j’attirerai la force de Dieu, et le Christ formera à son tour en vous l'amour du Père dans sa perfection. Accomplissez mes demandes afin que le Christ puisse bientôt régner comme Roi de la Paix.»
Puis il fut dit à Bärbel quelque chose qu'elle doit garder SECRET. La Dame continua ainsi :
« Le monde doit boire le calice de la colère jusqu’à la lie à cause des péchés innombrables qui ont offensé son Cœur. L’étoile des abîmes se dressera plus furieusement que jamais et fera de terribles dévastations parce qu’elle sait que son temps est compté et parce qu’elle voit que beaucoup déjà se sont rangés sous MON SIGNE. Sur ceux-là elle n’a pas de pouvoir, quoiqu'elle tuera le corps de beaucoup. Mais par ce sarifice fait pour moi, ma puissance grandira pour mener le reste de la troupe à la victoire pour le Christ. Quelques-uns se sont déjà fait marquer de mon sceau et ils seront toujours plus nombreux. À vous, mes enfants, je veux le dire : dans les jours les plus sanglants n’oubliez pas que justement cette croix est une grâce, et remerciez toujours de nouveau le Père de cette grâce !
Priez et offrez des sacrifies pour les pécheurs ! Offrez-vous vous-même, de même que vos actions, au Père à travers moi. Mettez vous entièrement à ma disposition ! PRIEZ LE ROSAIRE ! Ne priez pas tant pour des biens matériels ! Il s’agit aujourd’hui de bien plus. N’attendez pas non plus de signes et de miracles ! Je veux opérer dans le secret en tant que Grande Médiatrice des grâces. Si vous accomplissez mes demandes je veux vous ménager la paix du cœur. C’est seulement sur cette paix-là que la paix entre les peuples pourra se constituer. ALORS LE CHRIST RÈGNERA SUR LES PEUPLES COMME LE ROI DE LA PAIX. »
Après ces paroles, la Dame donna à Bärbel l'ordre de FAIRE CONNAÎTRE CE MESSAGE AU MONDE ENTIER. Mais Bärbel lui dit : « Je ne puis pas me souvenir de tout cela. » La Dame répliqua : « En temps voulu, tu retrouveras les paroles exactes. »
Il se vérifia, au cours de la semaine et des mois suivants, que Bärbel avait les paroles du message comme gravées en elle. Au sujet de la MISSION confiée à Bärbel, la Dame lui dit encore ce qui suit :
« Le démon obtiendra visiblement tant de puissance que tous ceux qui ne sont pas solidement fondés sur Moi se laisseront tromper. Il viendra un temps où tu seras tout-à-fait seule et terriblement calomniée, car le démon s'y entend à aveugler les hommes à tel point que les meilleurs mêmes se laissent tromper. Mais il te faut tout baser sur la confiance.
Partout où les hommes n'ont pas confiance en mon Cœur Immaculé, le démon a du pouvoir. Mais là où les hommes mettent à la place de leur cœur pécheur mon Coeur Immaculé, il n'a pas de pouvoir. Néanmoins, il poursuivra mes enfants. Ils seront méprisés, mais le démon ne peut avoir de prise sur eux. »
[ Comme signe personnel de l'AUTHENTICITÉ de cette apparition, la Vierge envoie Bärbel au-devant d'un homme qui a besoin de secours. Elle le trouvera effectivement, à l'endroit indiqué, sur le point de se pendre, et pourra l'envoyer à Marienfried où il sera touché par la grâce. ] — Au sujet du DOUTE ANGOISSÉ qu'avait eu Bärbel le matin, que tout cela ne fût qu'une affreuse illusion, l'apparition lui dit :
« Vois-tu, ce matin je t'ai laissée absolument seule, ma grâce n'était pas avec toi. Il en sera encore souvent ainsi. J'ai besoin de sacrifices. Les plus grandes grâces doivent être payées au prix de telles souffrances. »
Après quoi la Dame dit : « Il faut que tu reviennes le jour de la fête de saint Guillaume Abbé. »
Après le dialogue, l'ange qui était présent dit une prière à la Mère de Dieu avec diverses invocations, entre autres : « Agissez comme Mère des grâces, donc comme Mère trois fois admirable, Mère trois fois admirable des grâces ... ô Voie de la paix ... Mère digne de confiance ... Salut de la Chrétienté ... ô grande, ô fidèle, ô médiatrice de toutes les grâces ! » À toutes les invocations, Bärbel répondait : « Priez pour nous ! » Se tournant alors vers Bärbel et Anne, l'ange leur dit : « Agenouillez-vous ! » Puis la Mère de Dieu donna sa bénédiction en disant :
« Je vous donne la paix du Christ au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. »
Tandis que la Dame parlait à Bärbel, elle avait la même apparence qu'au début. Ses mains étaient jointes. Quand l'ange commença à prier, elle devint brillante de clarté, indescriptiblement belle. Elle étendit les mains. L'éclat qui apparaissait d'abord sur son visage se répandit alors sur toute sa personne. Au-dessus de sa tête on voyait une triple rangée de rayons, qui avaient l'air d'une couronne. Quand elle donna sa bénédiction, elle devint tout à fait transparente et beaucoup plus brillante encore qu'un rayon. Bärbel devait détourner ses regards, car elle était comme aveuglée par cette vue. Quand elle leva de nouveau les yeux, l'apparition avait disparu. L'appellation « Mère trois fois admirable » est celle avec laquelle on priait Marie dans le groupe Schönstatt. Cette apparition semble confirmer que Marie approuve cette œuvre.
Le 25 juin 1946, fête de saint Guillaume Abbé, le curé Humpf accompagna Bärbel et sa sœur jusqu’à l’oratoire. Ils avaient jusqu’alors gardé strictement pour eux ce qui s’était passé ; ils voulaient éviter toute sensation et attendre pour voir quelle tournure allaient prendre les choses.
Arrivés à l’oratoire, ils prièrent un certain temps en silence. Soudain Bärbel voulut retourner à la maison, mais Anna la pria de rester encore un peu. Aussitôt après, Bärbel vit l’apparition et s’écria : « Marie ! Que vous êtes belle ! »
La Mère de Dieu lui dit :
« Je suis la Grande Médiatrice des grâces. Le Père veut que le monde reconnaisse ce rôle à sa servante. Les hommes doivent croire qu’étant à jamais l’Épouse de l’Esprit Saint, je suis la fidèle Médiatrice de toutes les grâces.
Mon signe va apparaître. Dieu le veut ainsi. Seuls mes enfants le reconnaissent parce qu’il leur est montré dans le secret, et pour cela, ils rendent gloire à l’Eternel. Je ne puis pas encore FAIRE VOIR MON POUVOIR au monde. Je dois me retirer avec mes enfants. Je veux opérer secrètement des miracles dans les âmes jusqu’à ce que le nombre de victimes soit complet. C’est à vous qu’il est donné d’écourter les jours d’obscurité. Vos prières et vos sacrifices anéanti-ront l’image de la Bête. Alors je pourrai me révéler au monde entier pour la gloire du Tout Puissant. Choisissez mon signe afin que tous adorent et honorent bientôt le Dieu Un en trois Personnes.
Priez et offrez des sacrifices à travers moi ! Priez continuellement ! Priez le rosaire ! Demandez tout au Père, par mon Cœur Immaculé ! Si cela est adressé pour sa gloire, il vous le donnera. Récitez le chapelet de l’Immaculée comme je te l’ai montré. Demandez, en le disant, non des biens passagers, mais des grâces pour chaque âme, pour vos communautés, afin que tous aiment et rendent gloire au Divin Cœur. Observez le Samedi qui m’est consacré de la manière que je l’ai demandé. Il faut que les apôtres et les prêtres se consacrent tout spécialement à Moi pour que les grands sacrifices, que l’Insondable exige justement d’eux, augmentent en sainteté et en valeur, étant remis entre mes mains.
Apportez-moi beaucoup de sacrifices ! Faites de vos prières un sacrifice ! Ne soyez pas égoïstes ! Il ne s’agit plus aujourd’hui que d’une seule chose : offrir à l’Eternel gloire et expiation. Si vous vous consacrez entièrement à cela je m’occuperai de tout le reste. Je veux charger mes enfants de croix, lourdes et profondes comme la mer, parce que je les aime dans mon fils sacrifié. Je vous en conjure, soyez prêts à porter la croix, pour que bientôt gloire soit rendue au Dieu unique en trois Personnes !
J’exige que les hommes remplissent au plus tôt mes souhaits parce que cela est nécessaire pour sa plus grande gloire et pour sa magnificence, maintenant et dans tous les temps. Le Père annonce un malheur effroyable pour ceux qui ne veulent pas se soumettre à Sa volonté. »
Puis la Mère de Dieu chargea Bärbel de la mission de faire connaître ce message, parce que c’était là son message au monde et qu’il fallait l’enseigner aux hommes. Elle lui dit : « Je veux que les hommes l’apprennent comme je l’ai dit, mot à mot, note-le bien. »
Bärbel demanda comment il fallait faire cela. La Mère de Dieu dit qu’il fallait dire aux hommes qu’elle avait un nouveau message pour le monde ; que les hommes apprennent quelle était sa volonté qui est aussi la volonté du Père.
« Les esprits se diviseront à propos de ce message, une grande partie en sera choquée, mais une petite légion le comprendra bien et le fera valoir. Ceux-là reconnaîtront ma volonté et se réjouiront.
Cette légion a reconnu ma place dans les temps actuels et m’a donné beaucoup de joie. Cette légion a, dans beaucoup de pays, ses représentants et ceux-ci se chargeront de répandre mon message. Beaucoup parmi eux ont déjà pu voir mes miracles secrets. Ils ont reconnu que je suis la « Mère admirable » et me rendent gloire sous ce titre. »
La Mère de Dieu dit aussi à Bärbel que ce qui lui avait particulièrement fait plaisir, c’est que c’était dans sa patrie que s’étaient formés les premiers groupes. (Bärbel est originaire de Bavière où est née la première congrégation mariale.) Sur l’ordre du curé, Bärbel pria ensuite la Mère de Dieu de bien vouloir donner un signe visible pour que les hommes ajoutent foi à son Message. Elle répondit :
« Je ne donnerai de signes que lorsque les hommes feront ma volonté. Alors j’accomplirai des prodiges plus grands que jamais et ce seront des prodiges dans les âmes.
J’ai déjà donné tant de signes extérieurs et ce n’est qu’à cause des signes extérieurs que beaucoup sont venus. Nous sommes à la veille d’un temps où tous ceux qui ne croient en moi qu’à cause des miracles visibles seront égarés. Les signes extérieurs en amèneront beaucoup à de plus grandes responsabilités.
Bärbel lui demanda alors si c’était sa volonté que la chapelle soit bâtie là. La Mère de Dieu répondit : « J’ai réalisé votre désir. À votre tour, tenez votre promesse. »
Là-dessus, Bärbel demanda quelle image il fallait prendre pour la chapelle. L’apparition montra le tableau [que] voici et dit qu’il fallait prendre l’image de la « Mère trois fois admirable » parce que c’était devant cette image que s’était réuni un petit groupe qui avait déjà prié beaucoup et offert beaucoup de sacrifices.
« J’ai accepté ces sacrifices et je veux que beaucoup soient amenés devant cette image et que, comme "victimes consacrées" à Moi, ils me donnent le pouvoir d’établir le Règne du Roi de la Paix. Si cette troupe commence à accomplir ma volonté, je ferai d’ici les premiers et les plus grands prodiges. Là où les hommes recon-naîtront et suivront d’abord mon message, je ferai les premiers et les plus grands miracles mais visibles seulement pour mes enfants parce qu’ils se produiront dans le secret. »
Puis la Mère de Dieu exhorta Bärbel à prier. Elle dit :
« Il faut que mes enfants louent et glorifient davantage l’Eternel et Le remercient. Car c’est pour cela qu’Il les a créés : pour Sa Gloire. »
Après chaque chapelet, il faut réciter les invocations : « Ô grande, ô fidèle Médiatrice de toutes grâces ! » Il faut prier beaucoup pour les pécheurs. C’est pourquoi il faut que beaucoup se mettent à ma disposition pour que je puisse leur donner la charge de prier. Il y a tant d’âmes qui n’attendent que la prière de mes enfants ! »
Quand la Mère de Dieu cessa de parler, il y eut soudain autour d’Elle une foule d’anges qui s’étendait à perte de vue (1).
Ils portaient de longs vêtements blancs et étaient à genoux sur le sol, profondément inclinés. Ils disaient une prière spéciale, une PRIÈRE DE LOUANGE AU PÈRE. Au début, il y était question d’un Cantique nouveau. Puis, une partie des anges dirent une autre prière au Père. Un groupe répondit comme en écho à chaque couplet. Et de nouveau un groupe – il y en avait beaucoup – s’écria : « Saint ! Saint ! Saint !... » Quand la prière fut terminée, l’ange qui était présent depuis le début commanda à Bärbel de répéter sa prière. Elle reprit la prière en parlant couramment, sans aucune hésitation. Après l’Amen, l’ange dit : « ô grande médiatrice des grâces ! » « Priez pour nous » !
Puis suivit de la même façon une LOUANGE AU FILS. Elle commença par une magnifique prière des personnages en blanc. Elle débutait aussi par ces mots : « Un chant nouveau… » Puis suivit une autre prière qui fut dite de la même façon que celle au Père. Bärbel la répéta également. Puis suivit l’invocation : « ô fidèle médiatrice des grâces ! » Bärbel répondit : « Priez pour nous ! »
Suivit encore, de la même manière, un chant de LOUANGE AU SAINT ESPRIT avec l’invocation : « ô médiatrice de toutes les grâces ! » Bärbel répondit : « Priez pour nous ! »
Cette prière de louange à la Très Sainte Trinité, Bärbel l’a récitée à haute voix. Alors que le curé Humpf et sa sœur ne saisissaient rien durant le dialogue avec l’apparition, mais observaient seulement Bärbel qui remuaient les lèvres, ils l’entendirent distinctement dire, sur un rythme coulant, la prière de louange. La voici telle que le curé Humpf l’a sténographiée sur le champ, du mieux qu’il a pu :
SALUT À TOI, SOUVERAIN ÉTERNEL,
Dieu vivant, qui as existé de tout temps, PÈRE REDOUTABLE ET JUSTE !
À Toi, maintenant et toujours, l’Adoration, la Louange, la Gloire et la Majesté
Par ta Fille entourée de soleil, NOTRE MÈRE ADMIRABLE !
SALUT À TOI, HOMME-DIEU VICTIME,
Agneau sanglant, Roi de la Paix, Arbre de Vie,
Toi notre Chef, Porte du Cœur du Père, FILS ÉTERNEL DU DIEU VIVANT, Toi qui règnes de toute éternité avec Celui qui est !
À Toi, soient, maintenant et éternellement, la Puissance, la Gloire et la Grandeur,
L’Adoration, l’Expiation et la Louange,
Par ta Mère Immaculée, NOTRE MÈRE ADMIRABLE !
SALUT À TOI, ESPRIT DE L’ETERNEL,
Source inépuisable de sainteté, de toute éternité agissant en Dieu !
Torrent de feu, qui unis le Père au Fils,
Ouragan bruissant, qui souffles la force, la lumière et la clarté
dans les membres du Corps Mystique !
Ô éternel incendie d’Amour, ESPRIT DE DIEU, qui es à l’œuvre dans les vivants,
Ô rouge torrent de feu, qui t’écoules de l’éternellement Vivant jusqu’aux mortels !
À Toi, maintenant et durant toute l’éternité,
La Puissance et la Gloire et la Beauté,
Par ton Épouse couronnée d’étoiles, NOTRE MÈRE ADMIRABLE !
L’ange récita ensuite la même PRIÈRE À LA MÈRE DE DIEU qu’en mai. Puis la Mère dit qu’elle s’était réjouie de ce que son groupe avait promis ici, le dimanche précédent, de réciter le rosaire si riche de grâces. Elle voulut bénir l’assemblée et réciter le Rosaire avec nous. Nous le récitâmes tous. La Mère disait toujours « AMEN » et récitait le « GLOIRE AU PÈRE ET AU FILS ET AU SAINT ESPRIT » toute seule. Et en le disant, elle s’inclinait profondément. Elle faisait de même quand on prononçait le nom de JÉSUS. Les personnages vêtus de blanc faisaient de même. L’ange nous exhorta à le faire aussi. Tous les personnages récitaient la première partie du « JE VOUS SALUE MARIE » avec nous, mais une petite partie seulement la seconde. L’ange dit, pour terminer, les trois invocations à la Médiatrice des grâces. Après quoi la Mère donna sa bénédiction comme au mois de mai. Elle étendit les mains pour bénir en disant une prière à la Très Sainte Trinité. Elle pria pour l’Église, pour qu’elle reconnaisse Sa place et veuille bien être attentive à la volonté du Père. Elle pria le Dieu un en trois Personnes de bénir par Elle l’Église et de daigner lui accorder la paix.
La Mère était, dès le début, beaucoup plus belle et plus inondée de clarté qu’en mai. Elle était si bonne et si aimable. Il y avait, sur son visage, quelque chose comme une grande douleur. Elle se plaignit aussi de ce que ses enfants l’abandonnaient : elle ne pouvait, de ce fait, les conduire au Sauveur. C’était là pour elle une grande douleur. Quand la troupe commença à prier, elle devint beaucoup plus belle encore, toute claire et brillante. La triple couronne de rayons qui était au-dessus de sa tête était si lumineuse et si grande qu’elle couvrait tout le ciel.
Bärbel raconte : « Quand elle donna la bénédiction, elle étendit les mains comme le prêtre avant la consécration et je vis alors de ses mains de vrais rayons s’échapper, passer à travers les personnages et aussi à travers nous. Les rayons venaient d’en-Haut dans ses mains. Les personnages et nous aussi devînmes tout à fait lumineux. Les rayons sortirent ensuite aussi de son corps et traversèrent tout ce qui était autour. Elle était devenue absolument transparente et avait pris un éclat qu’on ne saurait décrire. Elle était si belle, si pure, si lumineuse, qu’il n’y a pas de mots pour l’exprimer. J’étais comme aveuglée. J’oubliai tout ce qu’il y avait autour de moi ; je ne savais plus qu’une chose : que c’était la Mère du Sauveur. Soudain mes yeux me firent mal à cause de la clarté. Je détournai mon regard et, alors, Elle avait – et, avec Elle, toute clarté et toute beauté – disparu à mes yeux. »
Note de l'auteur :
(1) Aussi loin que portait le regard, Bärbel vit des personnages blancs innombrables. Il lui parut qu'il y en avait parmi eux de très grands et très puissants.
L’Internaute — qui a partagé ce TEXTE-ci (p. 6-12) sur les Apparitions de Marienfried — ajoute :
J'ajoute quand-même une remarque personnelle : il semblerait qu'il n'y aie pas que des anges dans l'assemblée céleste. En effet, une partie de l'assemblée dit la prière qui se termine par « Notre Mère admirable ». Or, Marie est Reine des anges. Elle n'est en aucun cas leur Mère. De même, seule une partie de l'assemblée dit la deuxième partie de l'Ave Maria. Les anges n'ont aucune raison de dire « priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort ! » Je crois donc que c'est une simplification de l'Auteur de dire « une foule d'anges ». Il aurait dû dire : « une foule de personnages vêtus de blanc, dont beaucoup d'anges ». Au passage, l'Auteur rapproche cette vision de : Apocalypse, chapitre 14, versets 1 à 3 (Ap 14, 1-3).
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