jeudi 23 novembre 2017

Les avocats de l'avortement et de l'euthanasie
invités à parler au Vatican





Par : David martin

David Martin est l'ancien modérateur de St. Michaels Radio qui est le seul programme radiophonique de notre temps spécialisé dans la prophétie Catholique. Il est également l'auteur de nombreux articles sur l'Église et la Papauté publiés sur divers blogues et sites Web.

David réside actuellement à Los Angeles, en Californie où, pendant trente ans, il a coordonné un ministère Catholique. Il est un communiant quotidien dans son église paroissiale et soutient fortement l'aspiration de Benoît XVI à voir la messe latine traditionnelle rendue à chaque paroisse Catholique du monde.


SOURCE : The Remnant
Le 22 novembre 2017

Depuis 2013, de nombreux Catholiques ont nié la collusion de Rome avec les avorteurs malgré le fait que des défenseurs notoires de l'avortement comme Paul Ehrlich et Jeffrey Sachs aient été invités à plusieurs reprises à prendre la parole au Vatican.

Une fois de plus, plusieurs défenseurs de l'avortement et de l'euthanasie ont reçu une tribune pour exprimer leurs points de vue lors d'une conférence sur la fin de vie d’une durée de deux jours co-organisée par l'Académie Pontificale pour la Vie du Vatican les 16 et 17 novembre. La conférence a été organisée conjointement avec l'Association Médicale Mondiale, qui s'oppose prétendument à l'euthanasie, avec l'Association Médicale Allemande et l'Académie Pontificale pour la Vie, mais elle a malheureusement servi de forum aux ennemis de la vie pour faire avancer leur programme.

René Héman, un défenseur de l'euthanasie qui dirige la Royal Dutch Medical Association pro-euthanasie, et Ralf Jox, Professeur à l'Université Ludwig Maximilian de Munich, ont publiquement proposé la légalisation du suicide assisté comme un moyen de « protéger la vie ».

La Docteure Yvonne Gilli, gynécologue et politicienne du Parti Vert, qui a également été à la tête du Conseil d'administration de Santé Sexuelle Suisse de la Fédération Internationale pour la Planification Familiale [ Planned Parenthood ], organisation qui conseille les femmes sur la façon d'obtenir un avortement. Le Dr Gilli a participé à deux tables rondes à la conférence, l'une sur le thème « Préparer le terrain : trois perspectives sur les questions de fin de vie » et l'autre sur le thème « Y a-t-il besoin de changer de politique ? »

Dans un message livré le 7 novembre par l'Archevêque Vincenzo Paglia, sympathisant homosexuel, qui dirige l'Académie Pontificale pour la Vie, le Pape François a semblé conseiller les participants à la conférence sur la nature immorale de l'euthanasie qui prend la vie ; pourtant il a aussi dit que « pour déterminer si l'intervention médicale appropriée est en réalité proportionnée, l'application mécanique d'une règle générale n'est pas suffisante ». Il a dit : « Il faut un discernement prudent de l'objet moral, de la situation et des intentions des personnes impliquées ».

Ici, nous voyons « l'éthique de situation » à l’oeuvre. Depuis quand le retrait d'une « intervention médicale » vitale est-il pris en compte ? Et depuis quand « les circonstances et les intentions [ meurtrières ou suicidaires ] des personnes impliquées peuvent-elles influencer la décision de vivre ou non ?

François a semblé placer les Droits de l'Homme au-dessus du caractère sacré de la vie, en disant qu’« en soignant et en accompagnant un patient donné ... les décisions devraient être prises par le patient ». Il a dit : « Le patient, avant tout, a le droit, évidemment en dialogue avec les professionnels de la santé, d'évaluer un traitement proposé et de juger de sa proportionnalité réelle dans son cas concret, et de le refuser nécessairement ». En d'autres termes, si le patient veut se suicider, le médecin est censé l'aider.

François a également dit dans sa déclaration : « Il est moralement licite de décider de ne pas adopter des mesures thérapeutiques, ou de les arrêter, lorsque leur utilisation ne répond pas à cette norme éthique et humaniste » qu'il appelle « la juste proportion dans l'utilisation des remèdes ». Il a souligné que le « retrait d’un traitement trop zélé » est « moralement qualifié », mais il ne leur a pas du moins rappelé que le retrait de la nourriture et de l'eau de base est immoral et meurtrier. Pourquoi cet avertissement n'a-t-il pas été inclus dans sa déclaration, surtout quand c'est souvent un problème clé dans les épisodes de fin de vie ?

Le pire, c'est que François a pleinement espéré dans la fécondité de la conférence du Vatican en disant : « Je vous offre mes meilleurs voeux cordiaux pour une réunion sereine et constructive ». Aurait-il eu aussi l'espoir d'un traitement humain des Juifs si Hitler avait été un orateur principal au Vatican ?

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