samedi 18 novembre 2017

Des nouvelles quotidiennes qui nous affligent
Pro Liturgia — 18 novembre 2017


Lu chez Pro Liturgia sous l'onglet ACTUALITÉS du 18 novembre 2017

* * * * NOUVEAU Samedi, 18 novembre 2017. Lu dans un bulletin paroissial : « A la fin de l’année liturgique les textes nous parlent souvent du Christ qui “viendra juger les vivants et les morts”.

Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants. La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre dévoilera le “mystère d'iniquité” sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est à dire celle d’un pseudo messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair. »



* * * * Vendredi, 17 novembre 2017. Après avoir introduit la pratique de la Communion Eucharistique pour les divorcés et les protestants il y a déjà plusieurs décennies, les Évêques allemands se battent maintenant pour que cet usage ne soit plus considéré comme un abus.

Le 15 novembre dernier, sur leur site web, les Évêques ont fait paraître un entretretien avec Jörg et Beate Beyer de Tübingen (D). Tous deux sont des théologiens laïcs qui vivent dans le cadre d’un mariage mixte. Jörg est luthérien : il communie lorsqu’il assiste à une Messe avec sa femme, bien qu’il ne se confesse jamais.

Dans l’interview, Jörg Beyer déclare que Mgr Gebhard Fürst, Évêque de Rottenburg-Stuttgart a été tenu informé et approuve sa démarche . Il déclare également ne voir aucune différence entre une hostie consacrée au cours d’une Messe Catholique et le pain de la dernière Cène luthérienne. Ce qui l’agace le plus, ajoute-t-il, c’est la conservation des hosties dans un tabernacle et l’adoration du Saint-Sacrement.

Ne nous voilons pas la face : beaucoup de fidèles Catholiques pourraient aujourd'hui se reconnaître dans la position que défend Jörg Beyer concernant la communion et la Présence réelle...



* * * * Vendredi, 17 novembre 2017. Le Pape François veut “changer l’Église”. Il s’y emploie en fustigeant jour après jour ceux qui ne lui emboîtent pas le pas.

La vraie question n’est peut-être pas tant de savoir ce qu’il veut changer mais POURQUOI il veut changer l’Église. Question ô combien délicate.

Il faudrait, pour avoir un début de réponse, réussir à savoir s’il n’y a pas, dans le cœur de Bergoglio, un profond ressentiment semblable à celui qu’a connu, quelques siècle auparavant, un certain Martin Luther qui, lui aussi, entendait réformer l’Église afin d’en évacuer tout ce qui lui paraissait trop exigeant (l’Eucharistie, la confession, l’ordre, le célibat sacerdotal, le culte des saints) et l’empêchait de s’épanouir dans une vie de moine qu’il avait choisie à la suite de circonstances pour le moins curieuses, et aussi dans sa vie sacerdotale qui lui posait plus de questions existentielles qu’elle ne lui apportait de réponses.

On sait que Luther avait des crises d’angoisse ; Jorge Bergoglio, lui, a avoué avoir suivi une psychanalyse.

Luther a voulu un christianisme dépouillé de toutes les exigences de la Tradition afin de pouvoir devenir perméable, grâce à une foi subjective, à toutes les idées du siècle. François en fait autant en employant d’autres moyens car, à la différence du Réformateur allemand, il est Pape et quand on veut passer pour un Pape réformateur ou avant-gardiste, il faut se montrer prudent et passablement “fourbe” pour mener un projet à son terme, comme il l’a expliqué lui-même. Enfin, chez les deux personnages, on retrouve une foi qui fait souvent la part belle au sentimentalisme au détriment du raisonnement théologique.

Rechercher les points communs qui sont dans les personnalités respectives de Luther et de Jorge Bergoglio permettrait assurément de comprendre ce qui se joue dans l’Église Catholique sous l’actuel pontificat : probablement un abandon progressif du christianisme orthodoxe au profit d’une attitude de “vivre et laisser vivre” couverte par un vernis de religiosité minimaliste que Luther présentait comme pouvant convenir au plus grand nombre.

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