jeudi 15 décembre 2016

Implosion de l’Église de François
Un « couple » homosexuel est ordonné en Espagne
Les derniers Sacrements pour ceux qui euthanasient au Canada





Alors que François poursuit son discours sans fin contre le « rigorisme », le « légalisme » et les supposés Pharisiens des Derniers Jours de l'Église — c'est-à-dire les fidèles qui s'opposent à sa campagne pour admettre les adultères publics à la Sainte Communion — les tendances ecclésiastiques de dissolution des cinquante dernières années s’accélèrent géométriquement. C'est comme si les mécréants qui abondent aujourd'hui dans la communauté ecclésiale savent que le « règne de la miséricorde » est la couverture parfaite pour des méfaits déchaînés, exactement ce qu'ils attendaient.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.



Ainsi, à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne, l'Archevêque Julián Barrio a — malgré l'obstacle évident de la validité — prétendu conférer les Ordres Sacrés à deux homosexuels actifs dans une relation publique ouverte l’un avec l’autre. L'obscénité incroyable de ce spectacle est rendue infiniment pire, si cela était possible, par sa célébration dans la Cathédrale Saint Jacques, le lieu de repos de l’Apôtre Saint Jacques et la destination de la route de pèlerinage longue de 500 milles de renommée mondiale, le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Comme le note le site Pewsitter.com avec un outrage approprié, Saint Jacques « fut le premier Apôtre à mourir pour la Foi, un homme qui a refusé d'abandonner l'orthodoxie jusqu’à la mort même ». Aujourd'hui, cependant, un attachement si féroce à l'orthodoxie est condamné comme du « rigorisme » par le Pape et son groupe d'invocateurs sycophantes [ = dénonciateurs professionnels ] de « l'Esprit » — cette étrange entité que lui et eux semblent opposés à appeler le Saint-Esprit pour des raisons qui devraient être évidentes. Comme le dit Greg Burke, le porte-parole du Pape : « Le Pape est assez clair à savoir qu'un Synode a parlé, l'Esprit a parlé ».

Apparemment, l'appareil du Vatican sous François attend des fidèles qu'ils acceptent avec une tranquillité totale la suggestion que la Sainte Église Catholique s'est transformée en une sorte de secte gnostique gouvernée par le dernier augure de « l'Esprit ». Nous sommes censés croire que cet « Esprit », parlant à travers François et son Synode truqué, a annoncé que les adultères publics peuvent maintenant recevoir la Sainte Communion dans « certains » cas, contrairement à l'enseignement de Benoît XVI, de Jean-Paul II et de tous leurs prédécesseurs, qui ont enseigné comme « intrinsèquement impossible » pour un adultère de participer au Saint Sacrement.

Pendant ce temps, au Canada, les Évêques du Canada Atlantique, citant Amoris Laetitia, viennent juste de décider que « l'Esprit » autorise l'administration des Derniers Sacrements à des gens qui sont en train de se mettre à mort avec du poison et d'autres techniques d'euthanasie. Ces Évêques insensés s'appuient sur les nouveautés morales absolument destructrices du « discernement des situations particulières » et de « l'accompagnement » introduites par François dans Amoris Laetitia — comme si le Commandement « Tu ne tueras pas » varie selon les circonstances du suicide !

Que l'absolution soit accordée dans des « cas particuliers » en vertu de ces lignes directrices pour « l'accompagnement » de personnes se suicidant, la simple présence d'un prêtre pour conforter, consoler, « accompagner », oindre et fournir le Viaticum [ le Viatique est l'Eucharistie donnée à un mourant] aux personnes qui se tuent délibérément est en soi un grotesque sacrilège et une diabolique moquerie de la prêtrise et du concept même du péché mortel. Comme l'écrit John Zmirak à propos de cette situation :

« Leur document (pdf) [ voir le document des Évêques de l'Atlantique ici en français ] se lit comme une parodie méchante du Christianisme post-libéral. En fait, il canalise le discours du méchant John Wither dans le livre de C.S. Lewis « That Hideous Strength » [ Cette force hideuse ] : un blizzard de mots mièvres et de sentiments vaguement bienveillants parmi lesquels se cache une sentence de mort. Dans ce cas, la mort probable d'une âme — bercée par la présence d'un pasteur avec une Bible et une Croix alors qu’il souffle à travers les Dix Commandements et qui va droit au « siège du jugement effrayant du Christ ».

Nous devons ce document exécrable à François et à son assaut incessant sur le « rigorisme moral » culminant dans Amoris Laetitia. Si le lecteur estime que cette évaluation est injustifiée, considérez ce commentaire mordant de R. R. Reno qui écrit dans le site First Things, l'un des sources Catholiques « grand public » qui en ont eu assez de ce pontificat désastreux :

« Le document [des Évêques] exalte le pouvoir de la Sainte Communion pour « aider une personne à grandir dans son union avec le Christ » et, en particulier le Viaticum ou la Communion finale, qui « a une puissance de signification et une importance particulière en tant que semence de vie éternelle et comme puissance de résurrection ». Encore une fois, la logique de « l'accompagnement » et l'attitude de ne pas juger ouvrent la voie au prêtre à donner la Communion finale qui aide à « préparer » un Catholique pour le suicide. Il en va de même pour les rites funéraires. Le suicide n'est pas un obstacle ».

« Afin de s'assurer qu'ils sont lus correctement, les Évêques résument leur théologie sacramentelle : « À tous et à chacun, nous voulons dire que la pastorale des âmes ne peut être réduite à des normes pour la réception des Sacrements ou la célébration du rite des funérailles ». C'est-à-dire que l'enseignement moral Catholique fournit des orientations et non des règles ».

« Cette façon de penser est encouragée par l'antinomisme [ Doctrine qui enseigne au nom de la suprématie de la Grâce, l’indifférence à l’égard de la Loi. ] habituel du Pape François, qui traite le Droit Canonique, les normes sacramentelles et les principes théologiques comme des obstacles à l'amour de Dieu. François dit beaucoup de choses, bien sûr, mais les Évêques reçoivent le message. L'« Évangile » est miséricorde sans jugement, grâce sans la vérité et l'Église sans forme ».

« Les phrases caractéristiques de François et les emphases sur son pontificat préparent la voie à la possibilité grotesque, réalisée dans ce document, que les Évêques de l'Église et les serviteurs du Christ deviendront des joyeux aumôniers « pastoraux » de la culture de la mort.

Combien de temps, ôh Seigneur, combien de temps, avant que Vous mettiez fin à la folie qui saisit maintenant l'Église que Vous avez fondée et achetée de Votre Précieux Sang ? La fin de cette crise inégalée vient aussi sûrement que le soleil se lève à l'est. Mais combien terrible sera le jugement du Seigneur de l'Histoire contre ceux qui ont souillé l'Épouse du Christ et abandonné les brebis au nom d'une fausse « miséricorde » qui est vraiment une forme terrifiante de cruauté spirituelle.

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