* * * * NOUVEAU Mercredi, 1er février 2017.
En novembre 2006, Benoît XVI faisait remarquer aux évêques de Suisse effectuant leurs visites “ad limina” que “les grands thèmes de la paix, de la non-violence, de la justice pour tous, de la sollicitude pour les pauvres, et du respect de la création (...) constituent pour de nombreuses personnes la substitution ou la succession de la religion.”
De fait, on ne rencontre généralement pas beaucoup de personnes totalement amorales au point de se montrer hostiles à la paix, à la justice, aux pauvres et à la création. Par conséquent, si l’Eglise, par la voix d’un pape, propose ces idéaux, elle n’entrera en conflit avec personne.
Cependant, une telle morale détachée du Dieu de Jésus-Christ peut rapidement devenir étouffante. Elle risquera toujours d’être récupérée par une oligarchie où se retrouvent ceux qui décident de ce qui est moderne et de ce qui est ringard, de ce qui fait partie du progrès et de ce qui doit être vu comme un retour en arrière, de ce qu’un fidèle dit “engagé” doit penser et faire.
Quant à celui qui dénoncera les erreurs de ces champions de la morale sans Dieu, de ce moralisme détaché de la foi catholique, il sera ipso facto désigné comme un ennemi de la liberté. On lui reprochera d’entraver la liberté d'expression des suivistes qui rêvent d’un monde s’employant à paganiser définitivement l’Eglise pour lui faire perdre toute influence.
SOURCE : PRO LITURGIA sous l'onglet ACTUALITÉS en date du 1er février 2017
mercredi 1 février 2017
Quand des grands thèmes constituent
une substitution à la religion...
une substitution à la religion...
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire