Source : Diakonos
Mgr Vincenzo Paglia, fraîchement nommé par le Pape François à la tête de l'Académie Pontificale pour la Vie, s'est illustré le 17 février dernier lors d'une présentation de l'autobiographie du dirigeant historique du parti radical italien Marco Pannella (photo ci-dessous).
Mgr Paglia a émis le souhait que « l'esprit de Marco nous aide à vivre dans la même direction. », affirmant qu'il s'agissait d'une homme « d'une grande spiritualité » et qu'il était « l'inspirateur d'une vie plus belle non seulement pour l'Italie mais pour le monde entier qui a besoin plus que jamais d'hommes qui sachent parler comme lui... ».
Décédé en mai dernier, Marco Pannella, dirigeant historique du parti de gauche radicale, s'était au cours de sa carrière politique dans la lutte en faveur du divorce, de l’avortement et de la légalisation des drogues douces. Il était anticlérical, bisexuel déclaré et un fervent militant du mouvement LGBT.
Par ailleurs, le Vatican n'a toujours pas réagi à la loi Française qui condamne tous ceux qui, sur internet, s'opposeraient à l'avortement.
Le Pape François lui-même, le 8 février de l'année dernière, avait fait l'éloge d'une amie de Pannella, Emma Bonino dans les colonnes du « Corriere della Sera » affirmant qu'elle était « une grande personnalité oubliée de l'Italie pour nous avoir ouvert les yeux sur l'Afrique », saluant son action en faveur des migrants.
Emma Bonino, membre du même parti radical, militante féministe et ancienne ministre des affaires étrangères, avait notamment publiquement affirmé qu'elle avait elle-même, dans les années 70, procédé à de nombreux avortements clandestins avec une pompe à vélo et un bocal de confiture, après avoir elle-même subi un avortement. Certaines sources évoquent plusieurs milliers d'avortements qu'elle aurait effectués à domicile entre Londres et l'Italie sur une période de 10 mois l'année 1975.
Durée : 20 min 10 sec ( en Italien )
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