Par Thomas D. Williams, Ph.D.
SOURCE : Breibart
Le 17 février 2017
Dans une allocution prononcée vendredi, le Pape François a nié l'existence du terrorisme Islamique, tout en affirmant simultanément que « la crise écologique est réelle ».
« Le terrorisme Chrétien n'existe pas, le terrorisme Juif n'existe pas et le terrorisme Musulman n'existe pas. Ils n'existent pas » a déclaré François dans son discours à une réunion mondiale de mouvements populistes.
Ce qu'il voulait dire, c'est que ce ne sont pas tous les Chrétiens qui sont terroristes et que ce ne sont pas tous les Musulmans qui sont des terroristes — un fait évident pour tous — mais ses paroles semblaient aussi suggérer qu'aucune forme de terrorisme spécifiquement Islamique n'existe dans le monde, une affirmation qui est en contradiction flagrante à un fait établi.
« Aucun peuple n'est criminel ou fait le trafic de drogue ou est violent » a déclaré François, tout en suggérant — comme il l'a fait à d'autres occasions — que le terrorisme est avant tout un résultat d'inégalités économiques plutôt que résultant de croyances religieuses. « Les pauvres et les peuples pauvres sont accusés de violence et pourtant, sans égalité de chances, les différentes formes d'agression et de conflit trouveront un terrain fertile pour leur croissance et finiront par éclater.
Le Pape a également réaffirmé sa conviction que toutes les religions favorisent la paix et que le danger d'une radicalisation violente existe également dans toutes les religions.
« Il y a des individus fondamentalistes et violents dans tous les peuples et dans toutes les religions — et avec des généralisations intolérantes ils deviennent plus forts parce qu'ils se nourrissent de haine et de xénophobie » a-t-il dit.
Tout en niant l'existence du terrorisme Islamique, François semblait aussi condamner le déni du réchauffement climatique, affirmant que « la crise écologique est réelle ».
« Un consensus scientifique très solide indique que nous assistons actuellement à un réchauffement inquiétant du système climatique » a-t-il dit.
Nous savons « ce qui arrive quand nous nions la science et ne tenons pas compte de la voix de la nature » a dit le Pape. « Ne nous laissons pas tomber dans le déni. Le temps presse. Agissons. Je vous demande à nouveau, vous tous, gens de toutes origines, y compris les autochtones, les pasteurs, les dirigeants politiques, de défendre la Création ».
Tout en reconnaissant que la science n'est pas « la seule forme de connaissance » et que « la science n'est pas nécessairement « neutre » et souvent « dissimule des vues idéologiques ou des intérêts économiques », il insiste pour que les gens de bonne volonté ne s'opposent pas au« consensus scientifique » concernant le réchauffement climatique.
Les médias de gauche comme le libéral Guardian au Royaume-Uni a immédiatement politisé le discours, prétendant de façon prévisible que le Pape soutenait les « protestations anti-Trump » malgré le fait que le Pape lui-même a nié une telle revendication, déclarant explicitement que « je ne parle de personne en particulier ».
« Je ne parle pas de personne en particulier, je parle d'un processus social et politique qui fleurit dans de nombreuses régions du monde et pose un grave danger pour l'humanité » a-t-il dit.
De plus, bien que le Guardian ait prétendu que le Pape « condamnait le populisme », il parlait en fait aux mouvements populistes et louait leur attachement à la démocratie.
« La direction prise au-delà de ce tournant historique, disait François, dépendra de l’implication et de la participation des gens et, en grande partie, de vous-mêmes, les mouvements populaires ».
Néanmoins, le Secrétaire d'État du Vatican, le Cardinal Pietro Parolin, a déclaré lundi que le Saint-Siège s'inquiétait des mouvements populistes et nationalistes croissants tant en Europe qu'aux États-Unis.
Dans une interview accordée à la presse Italienne sur le réseau de la RAI, le Cardinal a été interrogé sur la question de savoir si le Vatican s'inquiétait de ce que l'interviewer qualifiait de « propagation du nationalisme et du populisme non seulement en Europe, mais aussi aux États-Unis avec Donald Trump ».
— Je crois que oui, je crois, dit Parolin. « Certes, ces aboutissements ne sont pas un bon signe » car beaucoup d'entre eux « sont nés de la peur, ce qui n'est pas un bon conseiller ».
Dans son discours de vendredi, le Pape a dénoncé « l'apparence de ce qui est politiquement correct ou idéologiquement à la mode », qu'il décrit comme une « attitude hypocrite », tout en demandant des solutions réelles au chômage, à la corruption, à la crise identitaire et à l'éviscération des démocraties ».
« La gangrène du système ne peut pas être blanchie à blanc pour toujours parce que tôt ou tard la puanteur devient trop forte » a-t-il dit.
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