lundi 14 mars 2016

Note de synthèse

L'analyse de Voix de la Famille révèle
que le Rapport Final du Synode pose de graves dangers



SOURCE : Voice of The Family
Le 13 mars 2016

Voix de la Famille est une initiative de grandes organisations laïques catholiques pro-vie et pro-famille.Voix de la Famille est une organisation parapluie chapeautant de plus de 26 organisations réparties dans pratiquement autant de pays. Voix de la Famille a développé son expertise et ses ressources avant, pendant et après le Synode sur la famille 2014-15.

On peut trouver le rapport détaillé afférent à la présente note de synthèse ici. C'est un rapport de 41 pages en format Acrobat (.pdf ) rédigé en anglais. Habituellement, Voix de la Famille rend leurs publications disponibles peu de temps après.



Voix de la Famille est heureuse de publier une analyse complète du Rapport Final du Synode des Évêques au Saint-Père. Notre analyse soutient que le Rapport Final, qui a été approuvé par le Synode Ordinaire sur la Famille le 24 octobre 2015, porte atteinte à l'enseignement de l'Église Catholique sur les questions relatives à la vie humaine, au mariage et à la famille. En cherchant à mettre l'enseignement moral Catholique en conformité avec les normes en vigueur dans le monde moderne, le rapport poursuit une approche qui est contraire à la Révélation Divine, à la loi morale et à la loi naturelle.

Le Rapport Final :
  • Est d’accord avec un aspect central de la « théorie du genre » en affirmant que le sexe biologique et le « genre » socio-culturel peuvent être distingués (paragraphe 58)

  • Menace les droits des parents en tant que premiers éducateurs de leurs enfants en affirmant que la famille « ne peut pas être le seul endroit pour la formation en matière de sexualité » à l'égard des « jeunes à l'âge de la puberté et de l'adolescence » (paragraphe 58)

  • Sape l'enseignement de l'Église sur la nature et les fins du mariage par l'utilisation d'un langage ambigu et en omettant d'exprimer de manière adéquate les doctrines centrales (paragraphes 1, 4, 39, 40, 47, 49, 84, 85, 86)

  • Tente de préparer la voie aux Catholiques « divorcés remariés » à recevoir la Sainte Communion sans vraie repentance et sans modification de leur vie par l'utilisation d’un langage idéologique au lieu de la terminologie traditionnelle de l'Église, en déformant l'enseignement Catholique sur la nature et les effets du péché mortel et en occultant les précédents enseignements de l'Église par des moyens d'omission et de citation sélective (paragraphes 84, 85, 86)

  • Sape l'enseignement Catholique en ce qui concerne la contraception en omettant de réaffirmer l'enseignement de l'Église tout en présentant dans le même temps un exposé confus sur la nature de la conscience (paragraphe 63)

  • Sape l'enseignement de l'Église sur les méthodes artificielles de reproduction en omettant de réaffirmer que la principale raison de l'immoralité de telles pratiques est la séparation des éléments procréateurs et unitifs de la sexualité humaine, ce qui implique que les méthodes qui ne causent pas la destruction d'embryons humains pourraient être admissibles (paragraphe 33)

  • Déclare que l'Église « collabore à l'élaboration d'une nouvelle culture écologique » qui comprend « une nouvelle mentalité, de nouvelles politiques, de nouveaux programmes d'enseignement, une nouvelle manière de vivre et une nouvelle spiritualité ». L'analyse démontre que la voie de la collaboration conduit les corps du Vatican à collaborer avec la promotion de l'avortement et de la contraception avec des tentatives visant à porter atteinte aux droits et l'autorité des parents (paragraphe 16).

  • L'analyse traite de la relation entre ces tentatives de conformer l'enseignement Catholique à l’idéologie moderne constituée de l'hérésie du modernisme (voir le chapitre IV). En outre, elle attire l'attention sur d'autres problèmes dans le Rapport Final, y compris :

  • Une présentation déformée et naturaliste de l'Évangile qui néglige sa nature fondamentalement surnaturelle tout en mettant l'accent sur son association avec les « valeurs » telles que « l’ouverture à la diversité de personnes », « la protection de la création » et la « transformation des structures sociales injustes » (chapitre I)

  • Une compréhension anthropocentrique de l'Évangile qui prétend, par exemple, que l'Évangile porte sur « la dignité de la personne, de sa liberté et du respect de ses droits » (chapitre I)

  • L'omission de toute discussion de la vocation essentielle de la famille eu égard à la fin ultime de l'homme, qui est l'union avec Dieu dans la vision béatifique au Ciel (chapitre I)

  • Une présentation trompeuse de la nature de la miséricorde en raison du manque de considération adéquate de la Justice Divine et humaine (chapitres I & V)

  • Une compréhension confuse de la relation entre l'Église et les processus de développement historique (voir les chapitres I et II)

  • L'omission de toute discussion de la loi naturelle, qui conduit à la confusion entre l’ordre naturel et l'ordre surnaturel et qui menace la compréhension que les principes moraux sont immuables (chapitre III)

  • Un appel à des changements à la terminologie que l'Église utilise pour communiquer ses enseignements, ce qui menace la capacité de l'Église à transmettre efficacement la Révélation Divine qui lui est confiée à (chapitre VI).

  • Le Rapport Final du Synode ordinaire met gravement en péril les membres les plus vulnérables de la famille humaine par ses omissions et ses distorsions de la Doctrine Catholique. Il est clairement du devoir de tous ceux qui sont préoccupés par la protection de la famille de s’opposer résolument à l'approche adoptée par les deux Synodes. Faillir de s’opposer aux doctrines et aux actions nuisibles à l'intégrité de la foi Catholique et de la famille, en raison d'un faux sentiment d'obéissance, serait une trahison grave de notre devoir de fidélité envers Dieu et envers les plus faibles parmi nous.

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