lundi 7 mars 2016

La mascotte religieuse du Nouvel Ordre Mondial
« Oprah Winfrey aurait pu donner à ce pauvre enfant le même « conseil spirituel »
Le premier Pape démotique scandalise les petits
Démotique = populiste






par Christopher A. Ferrara
SOURCE : The Remnant
Le 7 mars 2016

Dérivé de la racine grecque « demo », ce qui signifie « le peuple », « demoticis » un mot riche qui connote ou signifie tous les éléments suivants : commun, vulgaire, populaire, familier, le langage des gens ordinaires, démagogique.

François est le premier Pape démotique à dessein dans l'histoire de l'Église. Contrairement à tout Pape avant lui, il baigne dans la louange sans fin du monde précisément parce qu’il définit son style lui-même. Le monde aime « le Pape du peuple » car il dit ce que les gens veulent entendre contrairement à ce que l'Église enseigne en appelant tous les hommes à s’élever de leur condition déchue à travers l'opération de la grâce sanctifiante et par la conformité aux nations, aux lois et aux institutions jusqu’à la Loi de l'Évangile et à la Royauté Sociale du Christ. Les disciples qui ont abandonné Notre Seigneur quand Il a révélé la signification de la Sainte Eucharistie ont déclaré : « Cette parole est dure et qui peut l'écouter ? » Mais lorsque le monde écoute François, il se plaît si souvent à répondre : « Cette parole est facile, qui peut la rejeter ? »


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Le désastreux retour en avion du Mexique est sinon juste le dernier épisode de cette débâcle en cours. À présent, nous en avons vu plus que nécessaire pour savoir que « le Pape du peuple » incline habituellement son message vers le sentiment populaire qui a fait de lui la mascotte religieuse du Nouvel Ordre Mondial. Il est donc susceptible de porter atteinte à la Foi à chaque fois qu’il parle ou qu’il écrit. Ce pontificat est essentiellement celle d'un Jésuite libéral des années ’70 qui se trouve dans la plus éminente chaire tyrannique du monde et qui a refusé de modifier ses vues en réponse à la grâce de la fonction pétrinienne : « Continuez à être vous-même parce que changer à votre âge serait ridicule ».

Qu’est-ce qui pourrait être plus révélateur de ce pontificat démotique papal que ce « Jorge » quand il est vêtu de ces habits papaux. Pour François, le nom « Pape » semble être littéralement un simple alias pour « Bergoglio » alors qu’il manie l’exercice de la Papauté pour réaliser ce qu’il désire. Rien de si trivial que le fait de devenir Vicaire du Christ pourrait induire Jorge à cesser d'être fidèle à lui-même. La foule rugit !

Maintenant, nous, étant des adultes catéchisés adéquatement, nous savons comment faire face au premier Pape programmé démotique de l'histoire : le reconnaître, le rejeter, le protester et réfuter publiquement ses erreurs tout en priant pour lui et en évitant l'extrême à savoir prétendre déclarer qu’il a perdu sa fonction à cause d'une hérésie formelle. Nous savons que ce n’est pas le premier Pape dont les erreurs ont jailli de la Chaire, ni le premier qui demeurerait Pape compte tenu d’un jugement de l'Église. François a tout simplement a porté à un nouveau niveau ces exemples historiques (quoique rares) des Papes qui ont conservé leur fonction en dépit de leurs échecs en matière d'intégrité doctrinale. Disons qu’étant donné le très récent développement historique de la globalisation des mass médias et son penchant pour son babillage spontané dans des micros, François a entièrement actualisé le potentiel d'erreurs papales. Ce sera l'exemple du pontificat dans les manuels scolaires démontrant les limites du charisme de l'infaillibilité définie par le Conseil Vatican I si jamais il y a des historiens qui écriront l'histoire étonnante des crises ecclésiales des cinquante dernières années.

Mais alors que nous, les adultes peuvent traiter de la calamité de ce pontificat, le plaçant dans une perspective historique afin de ne pas en être submergés et qu’il nous conduise au désespoir, que dire de ces petits enfants que ce Pape a scandalisé à plusieurs reprises ? Par exemple, il y avait cet enfant de chœur pieux avec ses mains jointes qui furent écartées par le Pape pendant que la vidéo tournait et que les caméras cliquaient, le Pape s’est moqué de lui avec la question : « Elles semblent être coincées. »

Ensuite, il y a les réponses de François aux questions spirituelles d'enfants traitant de notions populaires qui pourraient seulement nuire à leur foi à moins que leurs parents ou d'autres guides spirituels réparent immédiatement les dégâts. La mission de François envers les enfants semble se composer d’étreintes, de baisers et de les tenir par la main en en ayant le plus grand nombre possible d'entre eux comme si c'est ce qu'ils ont besoin du Pape — pendant qu’il dispense de très mauvais conseils spirituels. Pour un groupe d'enfants gravement malades, François n'a pas de réponses à la question de savoir pourquoi les enfants souffrent ou pourquoi le Christ a été crucifié et que Marie s’est donc sentie trompée et trahie quand son propre enfant souffrit et mourut et que les enfants ne devraient pas avoir peur du « défi » en ce qui concerne leur souffrance Dieu. Lisez-le pour vous-mêmes :

« Pourquoi les enfants souffrent ? » Et il n'y a pas de réponses. Cela aussi est un mystère. Je fait juste regarder vers Dieu et je demande : « Mais pourquoi ? » Et puis regardant vers la Croix, je demande à Dieu : Pourquoi Votre Fils est là ? Pourquoi ? » C’est le mystère de la Croix ».

« Souvent, je pense à Notre-Dame quand ils Lui ont remis le Corps mort de son Fils, couvert de blessures, plein de crachats, ensanglanté et souillé. Et qu'est-ce que Notre-Dame a fait ? « L’a-t-elle emporté ailleurs ? » Non, elle l'embrassa, elle le caressait. Notre-Dame, aussi, ne comprenait pas. Parce qu'elle, en ce moment-là, s’est souvenue de ce que l'Ange Lui avait dit : « Il sera Roi, Il sera Grand, Il sera un Prophète... » ; et intérieurement, sûrement, avec ce Corps blessé gisant dans Ses bras, ce Corps qui a tant souffert avant de mourir, sûrement qu’intérieurement elle voulait dire à l'ange : « Menteur ! J’ai été trompée ». Elle aussi n’avait pas de réponses... »

« N’ayez pas peur de demander, même de défier le Seigneur. « Pourquoi ? » Peut-être aucune explication ne suivra mais son regard paternel vous donnera la force de continuer .... N’ayez pas peur de demander à Dieu : « Pourquoi », de le défier : « Pourquoi ». Puissiez-vous avoir toujours votre cœur ouvert à recevoir Son regard paternel. La seule réponse que je pourrais vous donner est : « Mon Fils a aussi souffert ». Voilà la réponse. La chose la plus importante est que ce regard. Et votre force est là : le regard d'amour du Père.

Comparez le « n’importe quoi » du Jésuite libéral François au sujet d’une Marie désemparée au pied de la Croix avec l'enseignement de Jean-Paul II sur le même sujet dans Divini Redemptoris (Mère du Rédempteur) :

« Quand Marie, à l'Annonciation, entend parler du Fils dont elle doit devenir mère et qu'elle «appellera du nom de Jésus» ( = Sauveur), il lui est aussi donné de savoir que «le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père», qu'il «régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n'aura pas de fin» (Lc 1, 32-33)

Et maintenant, debout au pied de la Croix, Marie est témoin, humainement parlant, d'un total démenti de ces paroles. Son Fils agonise sur ce bois comme un condamné... Comme elle est grande, comme elle est alors héroïque l'obéissance de la foi dont Marie fait preuve face aux «décrets insondables» de Dieu! Comme elle «se livre à Dieu» sans réserve, dans «un complet hommage d'intelligence et de volonté » à celui dont «les voies sont incompréhensibles » (cf. Rm 11, 33)!....

Par une telle foi, Marie est unie parfaitement au Christ dans son dépouillement.... C'est là, sans doute, la « kénose » de la foi la plus profonde dans l'histoire de l'humanité. Par la foi, la Mère participe à la mort de son Fils, à sa mort rédemptrice; mais, à la différence de celle des disciples qui s'enfuyaient, sa foi était beaucoup plus éclairée.

Il semble incroyable que François puisse dire de telles choses à des enfants malades et mourants, les laissant seulement avec une vague référence au « regard paternel de Dieu » et une mention « Mon Fils a également souffert » comme si les enfants devaient souffrir simplement parce que le Christ a souffert, une sorte de loi du talion divine. De toute évidence, « le Pape du peuple » n’a pas voulu offenser les gens en mentionnant la puissance rédemptrice de la souffrance à partir de la perspective éternelle, illustrée par le Christ lui-même, ou la vérité révélée que « nos souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire que Dieu nous révélera » (Romains 8 : 18). Non, ce n'est pas ce que les gens veulent entendre. Ils veulent entendre qu'ils ont le droit de « défier » Dieu concernant leurs souffrances, d’être rancuniers à ce sujet comme Marie a supposément fait au pied de la Croix. Ils veulent penser que peut-être Dieu aurait pu faire mieux les concernant et que les Œuvres insondables de Sa Providence devraient être autres que ce qu'elles sont.

François n’est rien s’il n’est pas persistant. D'où son thème « pas de réponse » à la souffrance des enfants apparaît dans son livre : « Les Messages du Pape François expliqués aux enfants. » La plupart des conseils dans ses réponses sont parfaitement sains mais, comme toujours avec ce pontificat, ce sont des pilules empoisonnées. Par exemple, en réponse à la question « Si vous pouviez faire un [sic] miracle, quel serait-il ? » François a donné une réponse avec laquelle on peut se sentir en sécurité d’affirmer qu’elle n’aurait jamais coulé de la plume d’aucun de ses prédécesseurs :

« Je soignerais les enfants. Je n’ai jamais été capable de comprendre pourquoi les enfants souffrent. C’est un mystère pour moi. Je n'ai pas d'explication. Je me le demande et je prie pour votre question. Pourquoi les enfants souffrent ? Mon cœur se pose la question. Jésus a pleuré, et pleurant, Il a compris nos tragédies. J'essaie de comprendre. Oui, si je pouvais faire un miracle, je voudrais guérir tous les enfants .... Ma réponse à la douleur des enfants est le silence, ou peut-être une parole qui monte avec mes larmes. Je n’ai pas peur de pleurer. Vous ne le devriez pas non plus ».

Oprah Winfrey aurait pu donner à ce pauvre enfant le même « conseil spirituel » qui n’est en rien de la Providence de Dieu ou du bonheur éternel qui attend le bienheureux qui a quitté et le Pape va jusqu’à faire la suggestion stupéfiante que même Dieu incarné pleure sur la souffrance qu’Il a Lui-Même permis de se produire chez cet enfant, mais François y remédierait. Oui, François ferait cesser la situation intolérable que Dieu a permis de s’envenimer dans le monde depuis la Chute en guérissant tous les enfants malades indépendamment leurs conséquences imprévisibles pour leur bien-être temporel et éternel. Mais alors pourquoi ne pas réparer tous les « défauts » innombrables dans la Providence Divine en mettant fin à toute la souffrance humaine en tant que telle miraculeusement ?

Si François ne peut pas comprendre la souffrance des enfants, comment peut-il comprendre la souffrance de quiconque, et beaucoup moins encore la souffrance du Christ ? N’avez-vous jamais pensé à la possibilité qu’une mort dans l'enfance peut être la porte à la félicité éternelle par opposition à une vie pleinement vécue mais se terminant en une impénitence finale et une damnation éternelle ou au meilleur des siècles de souffrances au purgatoire pires que toute maladie terrestre ? Qui est François à lire les desseins impénétrables de la Providence concernant la souffrance et dire à un enfant qu’il la souhaiterait disparaître ? Que faisons-nous d'un Pape qui n'a pas de réponse à la question pourquoi les gens souffrent lorsque l'enseignement constant de l'Église a toujours donné la réponse qui amplifie le chagrin et qui comble la personne en deuil avec l'espoir de la personne qu'ils ont perdue ?

Mais c'est ce que les gens veulent entendre au milieu de l’« apostasie silencieuse » que Jean-Paul II a déplorée à la fin de sa vie : un Pape qui avait les cordes du cœur pincées par commisération avec eux à propos de ce que Dieu a inexplicablement laissé se produire ; un Pape, s’il en avait eu seulement le pouvoir, ferait du monde un meilleur endroit que celui que Dieu nous a imparti ; un Pape qui ne veut pas aucune part du rôle essentiel de la souffrance dans l'économie du salut ou de l'enseignement de Saint Paul sur la proportion réelle des épreuves temporelles en comparaison la Vie Éternelle ; un Pape qui met l'accent sur « les souffrances du temps » plutôt que sur l'espoir respectueux de la gloire éternelle, qui rend toute la souffrance temporelle supportable et compréhensible comme un passage purificateur d’ici pour l'éternité, passage que chacun de nous doit subir en suivant la voie de Notre Seigneur .

Dans le même livre François scandalise encore les petits en donnant la réponse suivante à un jeune servant de messe de neuf ans qui demande si le jeune Jorge a déjà jamais été servant de messe :

Cher Alessio, oui, j'ai été servant de messe. Et toi ? Quel rôle parmi les servants de messe as-tu ? C'est beaucoup plus facile de l'être maintenant, tu sais. Tu peux savoir peut-être que lorsque j'étais petit, la Messe était célébrée de façon différente par rapport à aujourd'hui. À cette époque, le prêtre faisait face à l'autel qui était le long du mur et non tourné vers les gens. Et le livre à partir duquel il disait la Messe, le missel, était placé sur le côté droit de l'autel. Mais avant la lecture de l'Évangile, il devait toujours être déplacé sur le côté gauche. C'était mon travail : de le transporter de la droite à la gauche et de la gauche à la droite. C'était épuisant ! Le livre était lourd ! Je le prenais avec toute mon énergie, mais je n'étais pas si fort : une fois, je l'ai pris et j'ai tombé si bien que le prêtre a dû m'aider. Quel travail ai-je fait ! La Messe n'était pas en italien alors. Le prêtre parlait mais je ne comprenais rien, et pas plus mes amis. Et pour s'amuser, on faisait des imitations du prêtre, bafouillant des paroles pour dire des choses bizarres en espagnol. On avait du plaisir et nous avons vraiment apprécié servir la Messe.

Ceci est justement ce qu’on se serait attendu du « Pape du peuple » comme réponse à la question : une parodie de la messe traditionnelle et du prêtre qui la célèbre mais des heureux souvenirs de sa jeunesse comme un petit malin impudent qui souillait la Sainte Liturgie dans laquelle il a eu le privilège d'assister. Y a-t-il vraiment une différence essentielle entre la mentalité du petit servant de messe irrévérencieux qui ne pensait juste à commettre blasphème et sacrilège et le Pape qui n’en pense maintenant rien en scandalisant les enfants avec des souvenirs affectueux de son blasphème et de sacrilège ?

L'Éditeur (du site « The Remant ») sait et je sais que, sans aucun doute, des articles de cette sorte tendent à inciter l'indignation contre François. Mais à ce stade, n’est-ce pas à une vague d’indignation qu’il faut appeler ? Et de fait, on voit une montée parmi le clergé et les laïcs aussi de par le monde Catholique tout entier, allant bien au-delà des cercles Traditionalistes, comme par exemple : ….. et. Laissez les vagues d'indignation les unes après les autres battre les murs du Vatican, dans l'espoir que quelqu'un à l'intérieur se réveille avec des mesures correctives sinon François lui-même. En l'absence d'une opposition sérieuse à partir des mêmes membres de la hiérarchie supérieure qui murmurent leur inquiétude en privé tout en ne faisant rien en public, une juste indignation dans la défense de la Foi et nos prières, en particulier le Rosaire, sont les seules armes à notre disposition au milieu de cette folie. Seigneur, puisse cette folie cesser bientôt même si nos propres péchés ont contribué à la faire descendre sur nous.

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