samedi 19 mars 2016

Le lien entre Saint Maximilien Kolbe et Franciszek Gajowniczek



Lisez l'homélie de ce prêtre jusqu'à la fin...
C'est terrible le diagnostic qu'il pose sur l'Église actuelle


SOURCE : The Remnant
Le 14 février 2016

Voici donc l'histoire de ce lien :

Le 17 février 1941, Kolbe est arrêté par la Gestapo et violemment battu car il refuse de renier Jésus-Christ1, puis transféré le 28 mai vers le camp d'Auschwitz, sous le matricule 16670. En juillet 1941, un homme disparaît dans le bloc 14, où se trouve le Père Kolbe. En représailles, les nazis sélectionnent dix hommes de la même baraque qui, enfermés, sont condamnés à mourir de faim.

Maximilien Kolbe se porte volontaire pour remplacer l'un des dix prisonniers, Franciszek Gajowniczek, un père de famille. Le Père Kolbe aurait dit au commandant affecté à la sélection : « Lui, en référant à Franciszek Gajowniczek, il est père de famille, il a une femme et des enfants ; moi, je suis prêtre, je n'ai pas de femme ni d'enfants ». Les nazis consentent à la substitution ; les dix prisonniers sont enfermés dans un bunker souterrain du camp à peine éclairé par des ouvertures étroites. Bien que la faim et la soif poussent les condamnés à la folie de s'entretuer après quelques jours seulement, le Prêtre Maximilien réussit à faire régner le calme et la piété entre ses compagnons de cette tragédie au moyen de prières et d'oraisons. Après deux semaines sans nourriture, seul le Père Kolbe qui a soutenu et vu mourir tous ses compagnons, est encore en vie. La place venant à manquer, il est exécuté le 14 août d'une injection de phénol dans le bras. Son corps est brûlé dans un four crématoire le 15 août.

Vidéo de l'homélie ( en anglais ), 15 min



Transcription des leçons percutantes de l'homélie du prêtre

Ce Père dit donc dans son homélie que Franciszek Gajowniczek, de son propre aveu, n'a pas cessé de parler du Père Kolbe jusqu'à la fin de sa vie en 1995, soit pendant 50 ans. Il en parlait à tout le monde qu'il croisait. Le Père ajoute : « Mais pourquoi donc parlons-nous si peu de Jésus, nous ? Lui qui nous a sauvés il y a deux mille ans ».

Il ajoute que juste à dire le nom de Jésus en lui-même sauve. Les Apôtres ne pouvaient faire aucun miracle s'ils ne mentionnaient pas Son Nom. Par ailleurs, les démons reconnaissaient Jésus immédiatement mais ne pouvaient pas prononcer Son Nom ni l'entendre dire tant Son Nom est grand. Il ajoute que c'est par le Nom de Jésus et celui de Sa Mère, Marie, que les exorcistes réussissent leur travail. C'est toujours par Son Nom que des conversions de masse et individuelles s'opèrent.

« C'est dommage. Nous n'entendons pas assez le Saint Nom de Jésus » dit-il. « Et ça inclut l'Église institutionnelle. Et ça semble intentionnel. On a formulé cette politique. Par exemple, dit-il, le Pape est venu aux États-Unis, il est allé à la Maison Blanche,il est allé ensuite devant les élus du Congrès et du Sénat et, finalement, à l'Assemblée des Nations Unies qui représentent tous les dirigeants du monde. Dans aucune de ses trois prestations, François de Rome a-t-il mentionné le Nom de Jésus. Pas une fois ».

« Mes amis, si l'Église a peur de prêcher ou choisit de ne pas prêcher Jésus et Jésus crucifié — c'est Saint Paul qui disait : « Je prêche Jésus et Jésus crucifié » — alors ce sera le contraire qui arrivera à comparer au Temps Apostolique... D'ailleurs ça arrive présentement... Au lieu de voir l'Évangile se répandre aux confins de la terre, l'Église commence à se rétrécir, son influence commence à décliner, elle perd tout sens religieux et d'autorité morale dans le monde. Et c'est précisément ce qui est arrivé et qui arrive présentement ».

Dans le temps des Apôtres, le Nom de Jésus était une pierre d'achoppement et un scandale pour les Juifs et folie pour les Gentils. Son Nom était rejeté en grande majorité par les Juifs et les Gentils. Ça n'a pas changé à ce jour. Le Nom de Jésus est encore une pierre d'achoppement pour les Juifs qui ne croient pas en Jésus et folie pour le monde séculier qui se croit si sophistiqué.

N'ayons jamais, jamais honte de parler du Nom de Jésus-Christ. Ayons toujours Son Nom dans la plus haute estime et ne reculons jamais devant quelques occasions ou circonstances où le Nom de Jésus et ce qu'il représente est devant nous. Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, amen »

Aucun commentaire:

Publier un commentaire