99% des Québécois disent :
Mais délivre-nous du mal ».
Pitoyable quant à moi car, à mon avis, il faut dire et c'est ainsi que je le dis :
Mais délivre-nous du Malin »
Voyons chaque strophe l'une après l'autre :
Les débuts de la merveilleuse histoire de Job dans la Bible nous fait voir que Dieu permet à Satan d'aller tenter Job par toutes sortes d'afflictions épouvantables. Par cette permission, Dieu permet donc la tentation — ou les épreuves si vous préférez qui sont des tentations pour l'être humain en fin de compte.
Il en est de même pour nous tous. Quand Dieu permet une tentation chez l'être humain et que ce dernier la surmonte par amour pour son Dieu et par la Grâce, oui, de Dieu, Dieu en est glorifié : on L'a préféré à ce qui nous tentait. On Lui rend donc Gloire !
En somme, la tentation est un des instruments que Dieu utilise pour qu'on Lui rende Gloire...
Tout être humain est forcément exposé à la tentation tout comme Job et il est exposé à sa mesure ( « Ma Grâce te suffit »). Mais pourquoi donc alors demander dans le Notre Père de ne pas « être soumis » à la tentation ? Ridicule, non ? Si nous sommes tous exposés à la tentation ? Et Jésus le fut Lui-Même ? Peut-on donc s'attendre à moins que Jésus ?
Je vais vous expliquer le changement historique de cette phrase par mon petit côté paranoïaque !
Les Francs-Maçons savent fort bien que nous sommes tous exposés à la tentation, mais, avec la modification de cette phrase, ils apprennent aux gens à HAÏR Dieu. L'être humain qui dit régulièrement son Notre Père selon cette formule moderniste en arrive fort probablement inconsciemment à se dire: « Mais comment donc suis-je encore toujours tenté alors que je demande toujours à Dieu de ne pas être soumis à la tentation ? Il se fout de moi ? Il n'existe pas, quoi ? »
On voit encore ici une belle démonstration de la technique franc-maçonne, à savoir de changer un ou deux mots et tout le sens sacré pour les Fidèles est massacré et prend le bord. Par extension, on pourrait dire que ces phrases altérées du Notre Père ressemblent un peu la note 351 dans Amoris Laetitia, à savoir juste quelques petits mots qui sont du cyanure dans toute la tasse.
Une définition du mal : « Tout ce qui fait souffrir, physiquement ou moralement »
Dans le mot « Tout » de cette définition, je conviens que ça peut inclure l'agent ( ou la cause ou le principe du mal, à savoir satan et ses sbires) tout comme cette définition inclut l'état comme tel de la souffrance causée par l'agent.
Mais, parfois, je me demande si les Fidèles associent vraiment un Être à la notion de mal comme le permet cette définition.
À première vue, le mal est un état pour la plupart des gens. C'est un état de souffrance... On demande à en être libéré. Mais je peux me tromper: ils incluent peut-être satan dans le décor... mais j'en doute...
Permettez-moi une petite comparaison boiteuse peut-être : c'est comme si le patient demande à son médecin de le libérer de sa souffrance. Quant au virus qui cause cette souffrance... on verra plus tard.
Bien que cette formule soit donc en théorie juste, elle peut être néanmoins équivoque ou ambiguë pour les gens... peut-être
Il y a ici aussi, à mon avis, une belle petite déviation franc-maçonne.
Pourquoi ne pas frapper la vraie cible directement : satan, le Malin ? La cause, l'agent, le principe l'ÊTRE à l'origine de la souffrance et non l'ÉTAT de souffrance qui est causé par cet Être ?
Vous connaissez bien l'adage qu'à courir deux lapins ( l'Être et l'État --- i.e.le principe et la conséquence --- le sujet et l'objet ), on n'en attrape aucun.
Allez, les digressions sont terminées !!!
Le Québécois est fatigué... Pas habitué...hihi
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