Par : Matthew Cullinan Hoffman
Lundi, le 4 juillet, 2016 - 15 :36 EST
SOURCE : Life Site News
28 juin 2016 (LifeSiteNews.com) - Selon le Cardinal Reinhard Marx, les relations homosexuelles ont « une valeur », une valeur qui doit être reconnue par l'Église Catholique.
« Nous devons respecter les décisions des gens », a dit Marx aux médias la semaine dernière à Dublin après avoir prononcé un discours au Trinity College, selon un récent compte rendu dans le Irish Times.
« Nous devons respecter les décisions des personnes. Nous devons respecter également, comme je l'ai dit lors du premier Synode sur la Famille et certains en ont été choqués mais je pense que c’est normal, vous ne pouvez pas dire qu'une relation entre un homme et un homme et s’ils sont fidèles [que] ce n'est rien, que ça n’a pas de valeur » a-t-il dit.
Par conséquent, selon Marx, l'Église leur doit des excuses pour son traitement historique des homosexuels. « Comme l’Église et la société, nous avons à dire « Désolé, Désolé » a dit Marx. Il a ajouté que l'Église devrait soutenir les partenariats homosexuels qui s’« autorégulent ». « Nous, comme Église, ne pouvons pas être contre cela ».
Les déclarations de Marx semblent aller à l'encontre des affirmations répétées par certains des documents qui font le plus autorité en cette matière par l'Église Catholique, y compris le Catéchisme de l'Église Catholique, qui appelle les actes sexuels homosexuels des « actes de dépravations graves » qui sont « intrinsèquement désordonnés » et « qui ne peuvent pas être approuvés ». Ses déclarations contredisent également l’instruction de 2003 du Vatican sur les unions homosexuelles qui interdit tout support à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles de toute nature.
Saint Pierre Damien ( né vers 1007 à 1072), un Cardinal qui a écrit le traité le plus élaboré sur la question des unions homosexuelles dans l'histoire de l'Église, avait une compréhension très différente de la valeur des relations homosexuelles par rapport au Cardinal Marx.
Selon l’oeuvre de Damien sur le sujet intitulé le « Livre de Gomorrhe » ( en anglais « Book of Gomorrah ») écrit au 11ème siècle en réponse à un fléau de vices homosexuels parmi les prêtres et le clergé, les unions homosexuelles ne sont en aucune manière bénéfique à leurs participants ; au contraire, elles sont tout à fait destructrices pour eux, spirituellement, psychologiquement et même physiquement, les jetant dans une confusion émotionnelle et spirituelle qui les rendent sujets à la manipulation démoniaque.
Damien écrit que « ce vice, qui surpasse la sauvagerie de tous les autres vices, doit être comparé à aucun autre. Car ce vice est la mort des corps, la destruction des âmes, pollue la chair, éteint la lumière de l'intellect, expulse le Saint-Esprit du temple du cœur humain, introduit l’incitateur diabolique de la luxure, jette dans la confusion et enlève la vérité complètement de l'esprit trompé ».
Damien reconnaît que la logique du vice homosexuel conduit à des actes de plus en plus dégradants et autodestructeurs, une réalité qui a été confirmée par ceux qui sont sortis du mode de vie gay. La relation homosexuelle « viole la sobriété, tue la modestie, tue la chasteté » a écrit Damien. « Ça abat la virginité avec l'épée d'une contagion des plus sales. Ça souille tout, ça salit tout, ça pollue tout, et pour elle-même ça ne lui permet rien de pur, rien d’étranger à la saleté, rien de propre ».
La relation homosexuelle supprime « les armes des vertus et, pour les frapper à terre, elle les expose aux fléchettes de tous les vices » a écrit Damien, ajoutant qu'elle « supprime le fondement de la Foi, amollit la force de l'espérance, rompt le lien de la charité, détruit la justice, porte atteinte à la force, bannit la tempérance et émousse la netteté de la prudence. Et que dirai-je de plus ? Depuis en effet que ça expulse chaque pierre angulaire des vertus de la cour du cœur humain, elle familiarise aussi à chaque barbarie des vices comme si les boulons des portes avaient été enlevés ».
Damien note que les individus qui s'impliquent dans des relations homosexuelles souffrent d'anxiété et d'autres troubles psychologiques, un fait qui a été confirmé à plusieurs reprises par de nombreuses études médicales évaluées par des pairs au cours des dernières décennies.
Pour ceux qui participent à de telles relations, Damien écrit : « Sa chair brûle avec la fureur de la luxure, son esprit glacial tremble de la rancœur de la suspicion et le chaos fait rage de manière infernale dans le cœur de l'homme malheureux alors qu’il est contrarié par le plus grand nombre d’inquiétudes comme s’il était torturé, pour ainsi dire, par les tourments de la punition. En effet, une fois que ce serpent le plus vénéneux a enfoncé ses dents dans une malheureuse âme, le sens est enlevé immédiatement, la mémoire est retirée, la netteté de l'esprit est obscurcie ; elle devient oublieuse de Dieu, elle s’oublie même elle-même ».
À certains égards, Damian semble prévoir le comportement du mouvement gay moderne. En utilisant une métaphore qui semble particulièrement appropriée, Damien désigne le mode de vie homosexuelle comme « la reine des sodomites » qui asservit et dégrade ses victimes, leur enlevant la paix et en leur inculquant une obsession frénétique du plaisir. Il note également que ceux qui s’impliquent eux-mêmes dans un tel comportement se sentent obligés d'attirer les autres dans la même misère, en devenant des « militants » homosexuels.
« Cette reine des plus pestilentielles des sodomites rend celui qui y est soumis aux lois de sa tyrannie indécent aux hommes et odieux à Dieu » écrit Damien.
« Afin de semer les guerres impies contre Dieu, elle exige un militantisme des plus misérables de l'esprit » continue-t-il. « Elle sépare l'âme malheureuse de la communion des anges, la retirant de sa noblesse pour la placer sous le joug de sa propre domination. Elle déshabille ses soldats des armes des vertus et, pour les frapper à terre, elle les expose aux fléchettes de tous les vices. . . . Elle ronge la conscience comme des vers, brûle la chair comme un feu et les rend haletant du désir de plaisir. Mais en revanche elle craint d'être exposée, de sortir en public, d’être connue par les autres ».
Contrairement au Cardinal Marx et à d'autres prélats Catholiques qui ont récemment préconisé l'affirmation des relations homosexuelles ou de leur tolérance, Pierre Damien écrit que nous devons éviter la « miséricorde cruelle » de rester silencieux face au mal et met même en garde que nous deviendrions le « meurtrier de l'âme d'autrui » si nous ne parlons pas contre l'immoralité de leur comportement.
« Qui suis-je pour regarder un tel crime nocif se propager parmi ceux qui sont dans les Ordres et garder le silence, pour oser attendre le jugement de la punition divine en tant que meurtrier de l'âme d'autrui et de commencer à devenir le débiteur de cette culpabilité dont je n’ai été nullement l'auteur ? » écrit Damien, ajoutant plus tard « Comment puis-je aimer mon prochain comme moi-même, si je laisse négligemment la plaie, par laquelle je ne doute pas qu'il en mourra d'une mort brutale à suppurer dans son âme ? En voyant les blessures spirituelles, devrais-je donc négliger de les guérir par la chirurgie des paroles ? »
Les écrits de Saint Pierre Damien ont été bien reçus par le Pape Saint Léon IX qui a déclaré : « Tout ce que ce petit livre contient a plu à notre jugement, étant de l'eau par opposition au feu diabolique ». Aujourd'hui, cependant, les avertissements de Damien sont de plus en plus ignorés par les prélats Européens et Américains en faveur d'une compréhension indifférente et même bénigne du péché de sodomie.
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