Il faut savoir que généralement l'approche des psychologues, bien qu'il y ait plusieurs écoles de pensée et d'approches, la plupart d'entre elles s'appuient sur le « moi » ou l'« ego » pour aider leurs clients.
Le « moi » est en effet le tremplin d'amélioration de leurs patients. Bien que certaines failles du « moi » expliquent la consultation des patients justement, les psychologues tenteront de découvrir les forces dans le « moi » de leurs patients pour capitaliser sur celles-ci et réorienter en quelque sorte leurs patients vers ces forces au lieu de les garder fixés sur leurs faiblesses.
Ces approches sont diamétralement opposées à l'approche de Jésus et du Catholicisme : en effet, les Catholiques doivent lutter entièrement contre leur « moi », le brimer, le contraindre, lutter contre lui. Plus le Catholique réussit à détruire son « moi », plus il s'approche de « JE SUIS », c'est-à-dire Dieu.
Cette centration sur le « moi » mène assez souvent à une attitude relativement épicurienne dans la vie : la jouissance des sens, de tous les sens... |
Lettre à une vieille amie psychologue (65 ans)
Le 29 novembre 2015
Chère Louise
C’est peut-être la première fois que je ne t’envoie pas de souhaits de joyeux anniversaire le 18 novembre. J’ai compris qu’ils n’étaient pas les bienvenus.
Et je ne te donnerai guère de nouvelles de moi au surplus car elles ne t’intéressent pas davantage à ce que j'ai pu constater.
Mais même quand quelqu’un est indifférent ou nous déteste, s’il y a nécessité de lui rendre service, il faut le faire… Voilà pourquoi cette lettre…
Louise… Il nous reste moins d’années à vivre qu’autrefois… Peut-être te dis-tu que « justement jouissons du peu d’années qui nous restent en santé ». Le problème avec ce principe est à l’effet que l’on pense être en contrôle avec notre heure de la mort. Trop de cas que l’on a connus nous prouvent précisément le contraire…
Chacun de nous est dans le train de la vie ici-bas. Ce train file, file… La destination est une gare où tout le monde débarque. Certains auront emporté des bagages pour bien vivre rendus à destination. D’autres n’auront pratiquement rien emporté, ce sera « la misère noire » pour eux.
Et, assez paradoxalement, ceux qui n’auront rien emporté, auront bien « bien joui » de tout pendant le voyage dans le train de cette vie. Ils auront servi leur « moi » qui en demandait toujours plus mais qui le faisait si insidieusement : « Tu as cinq sens ? Jouis-en, c’est fait pour ça… »
Ces pauvres passagers qui jouissent encore et qui sont encore dans le train de la vie refusent de reconnaître qu’il y a plus grand qu’eux parce que ça les gênerait dans la satisfaction de leur « moi ».
Et les pires d’entre eux sont ceux dont la responsabilité était de guider les autres et ils les ont guidés vers la satisfaction ou la réparation de leur « moi » ! Quelle misère noire les attende !
Mais il n’est pas trop tard. Le train de la vie est toujours en marche. Ces pauvres passagers peuvent encore remplir leurs bagages. Le feront-ils ? Ou préféreront-ils encore « jouir » pour le peu de temps qu’il reste au train de se rendre à la gare ?
Sots et stupides ces passagers qui savent fort bien que le train peut entrer en gare à tout moment et qui s’abstiennent ainsi de profiter d’une nouvelle vie de jouissance sans fin une fois rendus.
Il n’est pas trop tard…
Ton ami indéfectible
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He 5 12 Il s'est passé suffisamment de temps pour que vous deveniez des maîtres, et pourtant vous avez encore besoin qu'on vous enseigne les premiers éléments du message de Dieu. Vous avez encore besoin de lait au lieu de nourriture solide.
Commentaire
On est tous exposés à croiser des agnostiques (Définition : doctrine qui considère que l'absolu est inaccessible à l'esprit humain et qui préconise le refus de toute solution aux problèmes métaphysiques.) ou des athées (Définition : attitude de quelqu'un qui nie l'existence de Dieu ; incroyance religieuse.)
De fait, de nos jours, il y a plus de ces gens qu'il y a de croyants en Occident.
Notez la citation de Saint Paul ci-haut. Que signifient le « lait » et « la nourriture solide » ?
Avez-vous remarqué dans la lettre plus haut que les noms de Jésus, de Dieu ou de Marie ne sont pas mentionnés ? C'est à dessein. Cette psychologue agnostique ou athée peut juste boire pour l'instant du « petit lait »... La faire réfléchir sur ses fins dernières... Sans plus... Mais pourquoi une telle approche ? Voyez ce que Jean nous dit :
Jn 3 20 Quiconque fait le mal déteste la lumière et s'en écarte, car il a peur que ses mauvaises actions apparaissent en plein jour.
À trop mentionner par exemple que « Jésus est mort pour nos péchés et qu'il faut suivre Ses Commandements si l'on veut aller au Ciel » constitue de la nourriture solide pour ces gens. Ils vont la vomir, ils vont s'en « écarter » comme dit Jean. C'est comme si on planquait une lumière très forte au visage d'un aveugle qui vient de recouvrer la vue...
À cet effet, observez le dialogue qu'initie Jésus avec la Samaritaine. Il avance Lui aussi à pas feutrés et même intriguants car Il sait bien que les femmes sont curieuses et qu'elle poursuivra dans son questionnement...
Finalement, ne négligeons pas que nous sommes tous des « semeurs » et que même nos paroles adoucies afin qu'elles soient bues par les incroyants, ne réussissent pas à en convaincre plusieurs. Beaucoup de nos paroles tomberont sur le bord du chemin, dans des endroits pierreux et dans les ronces comme dit la parabole. Très peu de nos douces paroles tomberont dans de la bonne terre. Et le pire, c'est qu'on ne le saura probablement pas que c'est tombé dans de la bonne terre car « autre est celui qui sème, autre est celui qui récolte ».
Mais soyez tout de même encouragés. N'avez-vous jamais dit vous-mêmes cette phrase suivante : « Cette personne m'a glissé une fois une phrase dans la conversation que je n'oublierai jamais... »
Dites-vous que certains de ceux et celles à qui vous avez donné du « petit lait » diront probablement la même chose de vous sans que vous le sachiez...
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