Par : Pete Blakinski
SOURCE : Life Site News
Cet Évêque Américain avertit que l’avancée en faveur de l’« égalité » des gays « détruira tout ce qui Chrétien »
ORLANDO, Floride, le 4 mars 2016 (Life Site News) - Un Évêque Catholique Américain avertit que le combat du lobby pro-LGBTQ pour la soi-disant « égalité » est devenue tellement hors de contrôle que les Chrétiens doivent s’attendre à de plus en plus de persécutions pour tout simplement croire et vivre selon les Vérités Chrétiennes fondamentales concernant le mariage, la famille et la morale.
« Nous avons eu des boulangers qui ont refusé de faire des gâteaux de noces pour des « mariages » homosexuels et ils ont été emprisonnés ou ont reçu une amende en conséquence. Ils ont dû se retirer des affaires. Nous avons vu des fleuristes qui n’ont pas fourni de fleurs. Je suis convaincu qu'il va y avoir tous les efforts qui seront faits pour détruire tout Chrétien qui s’opposera le moindrement à ce genre de dégénérescence » a déclaré Mgr Fabian Bruskewitz, ancien chef du diocèse de Lincoln, Nebraska, dans une interview exclusive en janvier avec John-Henry Westen du Life Site News.
Mgr Bruskewitz, considéré par beaucoup comme un héros dans la défense de l'Orthodoxie Catholique au milieu des bouleversements de l'Église au cours des dernières décennies, a appelé cette poussée pour l'acceptation de l'homosexualité aux États-Unis comme étant « dévastatrice » .
« Je ne peux pas croire qu'une infime minorité de la race humaine perpétuerait et essayerait de non seulement rechercher la tolérance mais rechercherait en fait l'assentiment et le soutien à une perversion qui est répugnante pour les êtres humains normaux » a-t-il dit.
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L'Église Catholique enseigne que les actes homosexuels sont toujours mauvais parce qu'ils sont « contraires à la loi naturelle » et donc « intrinsèquement désordonnés ». Le Catéchisme de l'Église Catholique affirme que de tels actes « ferment l'acte sexuel au don de la vie » et qu’ils « ne procèdent pas d'une véritable complémentarité affective et sexuelle ». De nombreux Chrétiens soutiennent qu’ils aiment les homosexuels quand ils les mettent en garde contre les dangers à la fois au corps et à l'esprit qui accompagnent les comportements homosexuels.
Mgr Bruskewitz a appelé « absurde » que les gens achètent l'argument selon lequel la relation entre deux hommes ou deux femmes qui mettent des organes dans le mauvais orifice doit être considérée comme une question de « droits de l'homme ou de justice raciale » et être assimilée à une relation sexuelle entre un homme et une femme qui produit des enfants.
« Mais comment en est-on arrivé à créer ce lien dans l'esprit des êtres humains manipulables ? Eh bien, c'est le cas. Et, si vous osez parler, vous êtes un bigot » a-t-il dit.
Il a dit que la persécution contre les Chrétiens viendra rapidement surtout des institutions gérées par le gouvernement comme l'armée où il est plus facile au gouvernement d’être en mesure d'imposer son idéologie sexuelle.
« Il y a des aumôniers militaires, ceux qui administrent l'ordinariat dans l'armée de notre pays, qui ont peur de ce qui va se passer si deux lesbiennes, qui prétendent être Catholiques, viennent et insistent pour qu'elles soient mariées par l'aumônier catholique. S'il refuse, c’est tout à fait possible qu'il se retrouvera en cour martiale et aura à passer 40 ou 50 ans au pénitencier militaire de Leavenworth ».
« Donc, ces persécutions sont dans l’air. Et je pense qu'elles ne vont pas disparaître. Et à la minute que l'on essaie de protester, ils sont dénoncés comme bigots, comme racistes et Dieu sait quoi d'autre genre de choses qui s’entassent sur vous. Voilà donc le danger de la persécution. Et je pense que ça va venir probablement » a-t-il dit.
Le regretté Cardinal Francis George de Chicago a dit cette phrase célèbre : « Je m’attends à mourir dans mon lit, mon successeur va mourir en prison et son successeur va mourir martyr sur la place publique. Son successeur ramassera les éclats d'une société en ruine et aidera à reconstruire lentement la civilisation comme l'Église l'a fait si souvent dans l'histoire humaine ».
Commentant cette phrase, Mgr Bruskewitz a dit : « Ça semble horrible, mais, en ce moment, étant donné ce que nous avons connu dans ce bouleversement culturel, je ne vois pas que ça soit très loin de la réalité ».
Les remarques erronées de l'Archevêque Cupich sur la conscience.
L'Évêque a suggéré que les attaques ne viennent pas seulement de l'extérieur de l'Église mais aussi de l'intérieur. Il a mentionné par son nom l’Archevêque de Chicago, Mgr Blase Cupich, comme quelqu'un qui soutient publiquement des vues « erronées » sur l'enseignement de l'Église menant les Catholiques dans l'erreur. L'Archevêque a mis de l’avant des arguments l'année dernière au fait que les divorcés et remariés Catholiques ainsi que les homosexuels devraient être en mesure de décider par eux-mêmes en fonction de leurs propres consciences s’ils veulent recevoir la Sainte Communion.
« Je pense que l'Archevêque Cupich se trompe en donnant ce genre de souveraineté à la conscience. La conscience est le critère subjectif suprême pour la morale. Mais, il y a un critère objectif pour la morale, tout aussi bien. Et, il est du devoir de ceux qui informent les consciences — y compris ceux qui forment leur propre conscience — de conformer leurs consciences à la norme objective de la morale, qui est la loi naturelle de Dieu écrite dans le cœur humain — les lois que Dieu a révélées dans les Saintes Écritures, la Sainte Tradition et les lois de l'Église ».
« La loi est la mesure de la morale objective. Et il y a une chose telle que la morale objective sinon nous tombons dans le relativisme complet et le non-sens dont le Pape Benoît XVI a parlé quand il a traité du despotisme et de la tyrannie du relativisme ».
« Non, la conscience n'a pas ce genre de solipsisme, ou de narcissisme — si vous voulez appeler ça comme ça — qui permettrait à quelqu’un de dire : « Je suis ma conscience et je peux faire ce que je veux ». Ce n’est pas plus correct que de dire 2 plus 2 font 5 parce que c’est ce que je pense que ça devrait être » a-t-il dit.
Nier la communion aux pécheurs publics impénitents
S’adressant aux arguments à savoir que l'Église doit plier ses enseignements sur le mariage, le divorce et le mérite de recevoir la Sainte Communion afin d’être « miséricordieuse », Mgr Bruskewitz a répondu : « Je pense que si vous détachez la morale et la vérité, vous êtes en train de créer un très grave problème ici — la miséricorde n’est pas vraiment la miséricorde. Ce n’est pas miséricordieux de dire à un petit enfant que, oui, 2 plus 2 font 5. C’est un non-sens. Ça blesse l'enfant en fin de compte et ça fait mal au monde le fait d’affirmer quelque chose qui n’est pas vrai comme vrai — tout simplement parce que l'enfant veut que ce soit vrai »
Le fait de ne pas permettre aux personnes vivant dans un péché grave, comme les adultères ou des politiciens Catholiques qui soutiennent publiquement l'avortement, de recevoir la Sainte Communion n’est pas une punition dans le but de causer de l'embarras à ces individus, mais c’est dans le but de les aider à se rendre compte que ce qu'ils font n’est pas « en harmonie avec la Révélation de Dieu, avec l'enseignement de l'Église, avec la Parole que Dieu nous a donnée et avec le Dépôt de la Foi » a-t-il dit.
« Voilà le but des sanctions ecclésiastiques. C’est toujours une voix miséricordieuse » a-t-il ajouté.
Les laïcs ont le droit et le devoir d'appeler les choses à l'attention du clergé
Lorsqu'on lui a demandé ce que les fidèles Catholiques laïcs doivent faire face aux divers dirigeants Catholiques de haut niveau qui profanent ouvertement de l'enseignement Catholique fondamental et la morale, l'Évêque Bruskewitz a répondu qu'ils ont un « droit et un devoir d'appeler les choses à l'attention du clergé et à se prononcer sur ces questions ».
« Plus que jamais, les laïcs sont tenus d'être courageux et de vivre l'appel qu'ils ont reçu à leur confirmation. Cette huile qui a été versée sur eux leur a donné la sagesse, la compréhension, le conseil, le savoir, la fermeté d’âme (fortitude), la piété et la crainte du Seigneur. Et c’est particulièrement cet aspect de « fermeté d’âme » qui doit être là. Non pas que nous voulons encourager les gens à être arrogants, à manquer de respect envers la hiérarchie ou le clergé, mais à être courageux et forts ».
« Et cette Fermeté d’âme et ce Conseil donnent aux laïcs le droit et le devoir d'appeler les choses à l'attention du clergé et à se prononcer sur ces questions — et ils ont des droits, aussi longtemps que cela est fait avec la Charité Chrétienne, faire cela, et parfois ils ont le devoir de le faire » a-t-il dit.
Mgr Bruskewitz raconta comment il y avait eu des fois au cours de la Réforme Protestante où les Évêques et les Cardinaux sont tombés loin de l'Église et ce sont les laïcs qui « se levèrent et dirent : « Non, ceci est la vérité et c’est ce qui est avec quoi nous avons à vivre et à défendre ».
« Je pense que les laïcs ont peut-être plus d'un rôle à jouer qu'ils pourraient s’attendre dans cette dégénérescence catastrophique de notre culture et de notre civilisation en ce 21ème siècle » a-t-il dit.
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