À paraître le 1er mars 2016, le livre du Pape répondant aux questions des enfants. Voici un avant-goût...
Cher Pape François
Avez-vous déjà été servant de messe ?
Salutations d'Alessio (Italie, 9 ans)
Cher Alessio, oui, j'ai été servant de messe. Et toi ? Quel rôle parmi les servants de messe as-tu ? C'est beaucoup plus facile de l'être maintenant, tu sais. Tu peux savoir peut-être que lorsque j'étais petit, la Messe était célébrée de façon différente par rapport à aujourd'hui. À cette époque, le prêtre faisait face à l'autel qui était le long du mur et non tourné vers les gens. Et le livre à partir duquel il disait la Messe, le missel, était placé sur le côté droit de l'autel. Mais avant la lecture de l'Évangile, il devait toujours être déplacé sur le côté gauche. C'était mon travail : de le transporter de la droite à la gauche et de la gauche à la droite. C'était épuisant ! Le livre était lourd ! Je le prenais avec toute mon énergie, mais je n'étais pas si fort : une fois, je l'ai pris et j'ai tombé si bien que le prêtre a dû m'aider. Quel travail ai-je fait ! La Messe n'était pas en italien alors. Le prêtre parlait mais je ne comprenais rien, et pas plus mes amis. Et pour s'amuser, on faisait des imitations du prêtre, bafouillant des paroles pour dire des choses bizarres en espagnol. On avait du plaisir et nous avons vraiment apprécié servir la Messe.
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SOURCE :
Rorate Caeli
Commentaire de John Vennari Éditorialiste de Catholic News Service
Voici ce que François a alors enseigné effectivement à ce servant de messe de neuf ans et à tout jeune qui lira le livre :
1) La Messe Novus Ordo « protestantisée » est supérieure à l'ancienne et indigeste messe tridentine « d’un autre monde » où le prêtre fait face à l'autel et non pas aux gens et par ailleurs les fidèles ne pouvaient pas, semble-t-il, comprendre ce que dit le prêtre.
2) La Messe et tout ce qui est afférent à la Messe peut être l'objet d'amusement pas cher, même par des enfants de chœur pendant qu'ils sont en service. Comme c’est contraire à l'esprit du Catholicisme.
Les Dons de Piété et de Crainte du Seigneur, deux des Sept Dons du Saint-Esprit, instillent en nous une crainte révérencielle de Dieu, qui nous fait reconnaître la grandeur de Dieu et notre petitesse ainsi qu’un profond respect pour les choses qui se rapportent à Dieu et qui doivent être traitées d'une manière révérencielle. Ces Dons ne semblent pas être manifestes chez François.
François, le Jésuite moderniste, se targue à un jeune de neuf ans et à des milliers d'autres jeunes qui recevront une copie de ce livre que « bafouiller des paroles un peu pour dire des choses bizarres » est une pratique acceptable pour un servant de messe. Ce qui importe vraiment, c’est « avoir du plaisir ... ». L'extrait du livre nous rappelle l'épisode — capturé en vidéo — où François se moquait d’un petit servant de messe qui avaient ses mains jointes correctement pour prier. « Est-ce que tes mains sont collées ensemble ? » a demandé François, saisissant les mains du garçon, les écartant et ensuite les joignant à nouveau.
Pour François, quelques-uns des aspects les plus sacrés de la pratique catholique peut être objet de sport : « Nous bafouillons des paroles » de la Messe, « Nous avions du plaisir », « Vos mains sont collées ensemble » ?
Qui est ce vulgaire petit homme que nos Cardinaux contemporains ont élu en 2013 ?
Un mois après son pontificat, j'ai dit publiquement que je ne permettrais jamais à François d'enseigner la religion à mes enfants. Après presque trois ans de ce règne tumultueux, je reconfirme cette déclaration avec une plus grande force.
Les vulgaires moqueries de François sur les aspects de la Messe (qui me rappellent les prêtres du Novus Ordo du début des années 1970 qui essayaient si fortement d'être « cool » et d’être « un des gars »), sa louange publique de l'avorteuse Emma Bonino, son silence coupable face à son devoir de s'opposer au projet de loi d'union civile de même sexe en l'Italie (qui est passé en raison de son silence), sa récente approche en matière de situation éthique face à la contraception, dans laquelle il a récemment indiqué que l'utilisation de contraception peut être une option pour se protéger contre l'infection Zika ainsi que ses paroles et ses actions innombrables et scandaleuses qui résonnent pires qu'une combinaison du Cardinal Bernadin et de Leonardo Boff en ce 21ème siècle, contribuent à éroder de plus en plus son autorité morale. Les fidèles Catholiques courent se mettre à l’abri presqu’à chaque fois qu'il ouvre la bouche.
Voilà pourquoi je crains François quand il semble prêt à mettre la main sur toute autre chose Catholique autre que j'aime, car il semble détruire tout ce qu’il touche.
Saint Alphonse de Liguori (1696-1787) nous dit dans une lettre du 24 octobre 1774 qu'il est possible pour un Pape d'être élu et qu’il ne poursuive pas la plus grande Gloire de Dieu comme étant son principal souci, ce Pape ne recevra pas l'aide de Dieu qu’il aurait besoin et les choses iront de mal en pis pour lui.
St. Alphonse écrit au moment d'un Conclave Papal : « En ce qui concerne les Évêques, très peu d'entre eux possèdent un véritable zèle pour les âmes... Nous devons donc prier Jésus-Christ qu’Il puisse nous donner en tant que Chef de l'Église un être qui soit possédé de plus d'esprit et de zèle pour la Gloire de Dieu que d’apprendre et d’agir selon la prudence humaine. Il devrait être libre de tous liens de partis et sans respect humain. Si, par hasard et pour notre grand malheur, nous devrions avoir un Pape qui ne poursuit pas la Gloire de Dieu comme son seul but, le Seigneur ne l’aidera pas et les choses actuelles iront de mal en pis ».
Nous sommes clairement dans un tel état maintenant où nous avons un Pape qui semble manifester les pires aspects du Jésuitisme moderniste, qui ne semble pas être guidé par l'Esprit de Dieu et où les choses vont où de mal en pis. Le message de Fatima nous dit de « prier beaucoup pour le Saint-Père » et Saint Alphonse de Liguori a même exhorté les Catholiques à prier pour que le Seigneur remédie à une telle situation.
En attendant, nous continuons à résister publiquement aux paroles et aux actes de François qui apparaissent contraires à la Foi de tous les temps et à promouvoir la Foi catholique traditionnelle à tous ceux dans notre sphère d'influence.
Nous terminons en citant le renommé Père Francisco Suarez, l'un des nombreux qui nous rappellent la nécessité de résister : « Si [le Pape] donne un ordre contraire aux bonnes mœurs, il ne devrait pas être obéi ; s’il tente de faire quelque chose manifestement opposé à la justice et au bien commun, il sera licite de lui résister ; s’il attaque par la force, il peut être repoussé par la force avec une modération appropriée à une défense juste ». |
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