Par Patrick Archbold
SOURCE :The Remnant
Suite à la décision désastreuse du « mariage gay » à la Cour Suprême dans la cause Obergefell v. Hodges, tous les fidèles Catholiques informés comprennent que le temps de la persécution a commencé. Nous sommes maintenant entièrement aux mains impitoyables de la laïcité incontrôlée, à la fois gouvernementale et sociale, pour traiter les Chrétiens avec toute la cruauté possible. Ce qu'ils ne réalisent peut-être pas, c’est qu’il y a d'autres formes de persécution et de persécuteurs qui pourraient bien se présenter aux fidèles Catholiques dont l'une est la persécution par l'Église elle-même. |
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Déjà, nous voyons ses débuts avec des boulangers mis à l'amende et devant fermer leurs commerces, des administrateurs du gouvernement ordonnant à des Chrétiens de « cesser » de promouvoir leurs opinions religieuses discriminatoires et qui demandent à des greffiers de comté, à des juges d’être licenciés, emprisonnés et mis en accusation pour avoir refusé de participer à des mariages homosexuels. Tout cela s’est passé seulement dans les deux dernières semaines. Nous comprenons que la situation va empirer à partir de maintenant.
Les institutions religieuses qui enseignent la vérité sur le mariage trouveront leurs exemptions fiscales attaquées et révoquées. Les subventions pour les collèges Catholiques ne seront plus disponibles. Les étudiants Catholiques vont se trouver incapables d'obtenir des prêts étudiants garantis par le fédéral afin de fréquenter des collèges Catholiques fidèles. Tant de ces institutions sont si dépendantes de l'argent fédéral ayant des subventions parce qu’elles ont choisi Mammon il y a longtemps au lieu de Dieu, elles seront ravies de capituler devant leurs nouveaux maîtres. Les églises pourraient trouver difficile, voire impossible, d’obtenir des permis de construction dans certaines villes
La liste se rallonge de plus en plus. Quelque soit la façon que la populace ou le gouvernement peuvent harceler ou détruire ces braves Chrétiens qui refusent de se plier, ils le feront. Je m’attends que, dans les prochaines années, les Chrétiens iront en prison pour rien de plus que leurs croyances vécues d’une manière publique. Cela vient. Cela a été l'objectif réel tout le temps et non pas l'égalité du mariage pour les moins de 1% de la population.
À certains égards, nous nous attendons à ce type de persécution quand nous choisissons de suivre le Christ et de prendre nos croix. Ce que certains fidèles Catholiques ne peuvent pas s’attendre, c’est la possible persécution à venir des fidèles Catholiques en provenance de leur propre église du seul fait que vous croyez et agissez comme tous les véritables Chrétiens doivent croire et agir.
Il est impossible de savoir avec certitude ce qui va advenir à la fermeture de ce Synode sur la famille en octobre prochain. Ce qui est possible de savoir, c’est que beaucoup de dirigeants et promoteurs désirent ce qu’il y arrive à ce Synode et ils sont dédiés à faire ce qu'il faut.
Je veux vous rappeler que nous n’entendons presque jamais parler de la Communion aux divorcés/remariés qui leur est refusée. Tout comme le mariage homosexuel, le but ultime n’est pas ici le sacrilège lui-même mais quelque chose d'autre. À quoi cela ressemblera est laissé à la spéculation de chacun, mais je ne serais pas du tout surpris de voir le scénario suivant ou d’autres semblables à lui.
Les documents synodaux pourraient stauer une déclaration de base sur l'indissolubilité du mariage Avec aucune mention spécifique aux divorcés/remariés pour recevoir la Communion, sachant que rien d'autre que ce qui existe présentement est impossible aujourd'hui. Mais les documents peuvent également contenir des appels formulés en expressions passe-partout pour inviter à la considération pastorale. En conclusion, le Synode lui-même ou le Pape lui-même dans sa lettre qui suivra peut faire une demande pour que les Conférences Épiscopales locales explorent des façons afin que les divorcés/remariés puissent être mieux intégrés dans la vie paroissiale.
Avec ces vagues déclarations rendant niable de façon plausible la hiérarchie, plusieurs Conférences Épiscopales en commençant par celle de l'Allemagne émettront des normes permettant aux divorcés/remariés de recevoir la Communion après la Confession ou tout autre non-sens similaire qu'elles permettent vraisemblablement déjà.
Et l'Église ne fera rien. Et puis la pratique se répandra comme une traînée de poudre. Pensez à la Communion dans la main. Avec la porte de la grange laissée ouverte, les chevaux sont partis.
Après que la pratique se soit répandue dans le monde, le Vatican émettra certaines déclarations faibles pour éviter d'éventuels abus mais permettra essentiellement la pratique. C’est alors que la vraie misère commence.
Après que la majorité des Conférences Épiscopales adopteront cette pratique, nous allons commencer à voir la persécution de ces quelques évêques et de ces quelques prêtres qui refusent de se rallier ; ce qui, en fait, a toujours été l'objectif.
Un évêque qui refuse d'accepter l'inacceptable dans un pays ayant adopté cette pratique va se trouver ostracisé. Il va peut-être faire l'objet de plaintes de ses collègues évêques ou d’une lettre d’une quelque minorité de ses propres prêtres se plaignant de sa rigidité excessive et de son manque global de sensibilités pastorales. Peut-être alors il fera l'objet d'une visite apostolique pour enquêter sur ces graves allégations. Puis six mois plus tard, il est parti et sans jamais qu’on ait mentionné la Communion pour les divorcés/remariés.
Les prêtres fidèles dans les diocèses infidèles n’auront même pas eu la courtoisie de ce cirque. Ils vont être mis en congé sabbatique éternel pour le crime d’un « manque de sensibilité pastorale ». Leurs appels à l'aide et à la justice vont tomber dans l'oreille d'un sourd.
Les fidèles Catholiques n’auront nulle part où aller. Persécutés par la société, par le gouvernement et même par leur propre Église pour avoir refusé tout simplement d'accepter ce qui ne peut être accepté.
Alors et alors ? Comment les fidèles Catholiques devraient répondre ? Devrions-nous être des rebelles ou des martyrs ?
Des rebelles ou des martyrs ? Telle est la question. Pour ma part, je pense que la réponse dépend du persécuteur.
Quand c’est la société ou les gouvernements qui persécutent, nous devons être rebelles. Nous devons repousser dans tous les sens possible. Nous avons besoin de marcher et de protester. Nous devons refuser de s’accommoder à l’esprit du temps. Nous devons entamer le combat sur ces questions quand et où nous le pouvons. Lorsque le gouvernement et ses fonctionnaires abusent des limites de leur autorité, nous avons besoin d'essaimer comme des abeilles sur eux en mettant la crainte de Dieu qu’ils ignorent dans leurs petits coeurs. Nous devons utiliser agressivement la désobéissance civile lorsqu’appropriée.
Avec l'Église, je pense qu'une approche différente est nécessaire. Je crois que nous avons besoin de martyrs. Les prêtres et les évêques doivent refuser d’abonder dans ces changements néfastes. Mais ils devraient juste ne pas s’enfuir et rejoindre des groupes sympathiques qui maintiennent la foi dans son intégralité. L'histoire de la Fraternité Saint Pie X nous a montré que ces groupes peuvent être facilement ostracisés, diabolisés, et ignorés par la hiérarchie et les fidèles Catholiques. Les évêques et les prêtres fidèles doivent rester là où ils sont et accepter leurs punitions injustes comme des martyrs. Ne leur rendez pas la chose facile. Faites-les mentir sur vous, vous critiquer injustement, vous dénigrer et vous retirer dans l'obéissance complète. Faites-leur faire cela plusieurs fois avec la laïcité qui en fait des compte-rendus et des commentaires dans tous les cas au point que plusieurs vont commencer à les voir comme des anti-Chrétiens, ces apostats. Nous devons nous organiser publiquement, nous devons prier et jeûner pour l'Église. Cela ne durera pas et quand l'Église sera restaurée, oui, alors la société et ses gouvernements seront restaurés.
Sans aucun doute, nous sommes pour l'instant à la merci des forces anti-Chrétiennes, tant à l'extérieur qu’à l'intérieur de l'Église. Certains aspects de cette persécution seront sans doute difficiles à prendre. Mais voici c’est ce à quoi nous avons signé lorsque nous avons pris la croix de notre salut.
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