Oui, un petit Je vous salue Marie par ci, par là, ça pouvait toujours aller... Mais un chapelet ! Y avez-vous pensé ? Un chapelet ! Non... j'avais toujours quelque chose de plus important ou bien je me trouvais toujours une activité à accomplir...
La gestion de ma culpabilité
Il me suffisait de ré-entendre les vidéos du Bon Père Gruner à Fatima Tv où, à la conclusion de chacun de ceux-ci, il disait de ne pas oublier de dire notre chapelet tous les jours.
Et ça, c'est sans compter, un bon ami à moi qui me téléphone sporadiquement et qui me demande si j'ai dit mon chapelet ce jour-là. Et il ne le fait pas pour me culpabiliser. Pas du tout, il se comporte en bon père spirituel.
Finalement, il y a toutes ces locutions qui, si on les prend au sérieux, étaient là pour renfoncer le clou du rosaire. Voyez une seule citation de Jésus sur ce sujet en bas de page.
Que ce soit le Père Gruner, ce bon ami et toutes ces locutions, il n'empêche que ça me tortillait : je ne disais pas mon chapelet souvent.
Je me suis donc résolu d'aller à l'église tous les jours pour dire le chapelet en groupe à 15h30. Ça allait bien. J'étais donc fier de moi... enfin !
Mais la maladie m'a confiné à la maison pendant plusieurs mois. Plus de chapelet en groupe, donc plus de chapelet. Le dire seul, en effet, et le dire en groupe, c'est toute une autre paire de manche.
Mon ami continuait à me téléphoner : « As-tu dit ton chapelet aujourd'hui ? » Les vidéos du Père Gruner étaient encore plus présents puisque j'étais assigné à résidence, je pouvais les regarder plus souvent : « N'oubliez pas de dire votre chapelet tous les jours... ».
Et toujours, je me trouvais quelque chose à faire... Mais je sentais tout de même que ça me tortillait ; c'était de la culpabilité de ne pas faire ce qui m'apparaissait le plus important parce que je n'avais pas le goût.
Et je me disais qu'il ne me fallait pas ressentir de culpabilité parce que la culpabilité provient toujours du Malin, elle ne vous vient jamais du Ciel. Mais comment résoudre ce dilemme ? Ne pas éprouver de culpabilité et je n'avais pas davantage le goût de dire le chapelet. Je n'étais tout de même pas pour le dire par obligation ! Ça, le Ciel n'apprécie guère quand on fait quelque chose par obligation...
J'étais comme dans une sorte d'étau entre chasser ma culpabilité et ne pas dire le chapelet par obligation...
Comment je m'en suis sorti
Vivre une culpabilité que je savais qui n'était pas d'une bonne origine m'exaspérait. Le pire, c'est que j'arrivais difficilement à la chasser.
Un jour, je passe devant le Crucifix, je m'arrête, je le fixe et je sors tout mon lot tout en respectant Sa Sainteté car il faut toujours respecter Sa Sainteté quand on parle à Dieu. J'ai commencé à Lui parler ainsi :
« C'est simple, je n'ai pas le goût de prier. Tout le monde dit de prier, eh bien moi, je n'ai pas le goût. Je me trouve toujours quelque chose de plus intéressant à faire. Tu veux que je parle à Ta Mère qui est aussi la Mienne, qui est Notre Mère ? Eh bien,il va falloir que tu m'aides, que tu fasses quelque chose parce que, moi, je n'ai pas le goût.
Il me semble que je te fais une demande juste : avoir le goût de prier Notre Mère. et tu ne refuses les justes demandes, non ? Surtout quand c'est à propos de Notre Mère... »
Le lendemain matin, à mon réveil, j'anticipais de façon agréable le moment où je dirais mon chapelet peu après. On dirait que les résistances sourdes et ombrageuses qui m'habitaient auparavant juste à l'idée de dire un chapelet étaient disparues. Jésus avait entendu ma demande. C'est certain.
Les résultats
À quoi pourrais-je comparer la situation de maintenant ? Peut-être à un coureur qui fait 1, 5 ou 10 km régulièrement. Ce n'est certes pas dans une joie exultante qu'il lace ses souliers, il est vrai. Mais il sait qu'il en retirera un bénéfice au terme de sa course.
C'est Jésus qui disait, je ne sais plus quand, que si prier n'exigeait pas un certain effort, où serait alors notre mérite ?
Sans que ce soit un sens d'obligation, sans que ce soit une joie exultante, je sais que j'en retire des bénéfices. Je vous donne un exemple concret. Voyez ce qu'on aperçoit constamment dans tous les médias : journaux, télé, radio...
Nous sommes tellement habitués à tous ces potins et à ces ragots que l'on en fait peu de cas. Il n'empêche que dès que l'information est captée par nos sens, elle va se loger dans notre inconscient même si on la refuse avec notre conscient !
Cette information va se coller contre notre âme comme des « Post-It », vous savez ces petites feuilles jaunes que l'on colle contre les frigo. Et que dit cette première page : elle nous parle d'une première femme encore vivante qui déblatère contre la seconde. On parle donc d'adultère et de médisance ici. Ce sont des péchés.
Et plus les « Post-It » s'accumulent contre les parois de notre âme, à notre insu ou non, et c'est très souvent à notre insu, moins la Lumière Divine peut percer, moins on a le goût de prier, entre autres conséquences néfastes.
En disant le chapelet, vous vous mettez dans la plus forte communication, la relation la plus intense avec Maman Marie. Elle vous nettoie votre âme de tous ces « Post It » sans compter les grâces qu'Elle vous donnent ainsi qu'à d'autres par votre intercession.
On rit bien quand on dit que le chapelet possède une puissance nucléaire. Mais il y a eu cette petite communauté de moines qui a échappé à la bombe nucléaire d'Hiroshima alors qu'ils disaient le chapelet en plein épicentre de la bombe. Toutes les autres personnes les entourant sont mortes ; ils furent tous sains et saufs.
Importance de la prière selon Jésus « Chaque rosaire qui est consciencieusement médité est une nouvelle lumière qui se joint à d'autres lumières pour produire une continuité de lumières que Je vois de Ma Maison et Je reconnais ceux qui sont Miens.» Jésus à Luz de Maria ( Lumière de Marie ) |
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