La pétition à François atteint 471 000 signatures
Par Cristopher Ferrara
Fatima Network Perspectives
Le 21 août 2015
Au moment de la rédaction de cet article, la « Filiale Supplique » ( pétition ) à François lui demandant de réparer une « brèche qui a été ouverte dans l’Église permettant l’acceptation de l’adultère – moyennant l’admission à l’Eucharistie de couples divorcés civilement remariés – et jusqu’à une virtuelle acceptation des unions homosexuelles
» ont atteint 471 000 signatures, dont celle de l'Évêque Athanase Schneider. |
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Bien sûr, les auteurs de la pétition doivent savoir ce qu'ils font vraiment : ils demandent à François de protéger l'Église de ce que François désire faire. Car c’est François qui a approuvé le rapport de mi-parcours avant qu’il ait autorisé sa publication au monde et ce, avant même que les Pères Synodaux l'aient vu. Et c’est François qui a conçu le Synode en tout premier lieu et, ensuite, il a aggloméré son secrétariat de progressistes radicaux qui ont créé la « brèche » présentée dans le rapport à mi-parcours.
Et ce fut François qui a approuvé l’Instrumentum Laboris du Synode pour 2015 qui ajoute quelques 80 paragraphes au Rapport final du Synode de 2014 et dont la majorité de ces articles n'ont pas donné à François ce qu’il voulait. Ces nouveaux 80 paragraphes remettent sur la table précisément le même agenda que les Pères synodaux ont rejeté il y a un an comme cette étude dévastatrice de ce document le révèle. Chaque catholique devrait lire cette étude page par page et prendre soigneusement des notes. Ensuite, vous comprendrez ce que François a prévu pour nous. Le Synode est juste un camouflage.
Il est temps d'affronter pleinement la réalité afin que nous puissions composer avec elle : l'Église doit être protégée de François et non pas d’une « brèche » sans nom qui était sa propre création. Je vais laisser un autre catholique angoissé — qui, comme moi, était jadis plein d'éloges pour François — expliquer comment l’évidence l'a finalement forcé à faire exactement cela :
« L'an dernier, le Synode a brisé beaucoup de choses. Mais tout particulièrement, ce synode a effrité ma foi humaine dans la sincérité du Pape. Je me préparais jusqu'au point de croire qu’en quelque sorte des explications humaines existaient pour le mélange calamiteux de moralisme, de règle unilatérale affaiblissante ( les ultramontains peuvent retirer ce grognement de leurs lèvres immédiatement) et de parrainage bizarre de certains des pires éléments qui revêtent une soutane.
Mais le Synode était différent. Le Synode semblait — à mon oeil humain ; je parle au niveau humain — montrer le Pape François dans un mode hyper-cynique. Il a nommé les spécimens les plus épouvantables pour conduire l'ordre du jour du Synode et le mener de l'avant (ou vers l'arrière, je suppose). Et ce fut fait à en déclencher la fureur de nombreux Évêques et Cardinaux. Lorsque les articles les plus offensants de l'Instrumentum Laboris n’ont pas réussi à obtenir un bon soutien, le Pape a insisté pour que ces articles soient conservés dans la document final de toute façon. Je pourrais comprendre tout cela même si j’en suis horrifié. Horrifié, tout simplement horrifié.
Puis vint son allocution finale au Synode ... Comme si le monde entier ne pouvait pas voir qu’il avait lui-même versé de l'essence qui a déclenché l’embrasement de ce Synode, il a prononcé une allocution à la fin ( certes dans son style habituel où il remue le doigt ) passant un savon à tout le monde de chaque côté du débat. Peut-être que cela est jugé intelligent chez les Jésuites : mettre le feu, profiter de la conflagration et ensuite réprimander ceux qui questionnent si le feu n’aurait pas pu être plus grand ainsi que ceux qui pensaient que d’allumer un feu était tout simplement stupide.
Je crains d’avoir été horrifié par cette allocution plus que par toute autre chose. Ça semblait être un moment extraordinaire pour faire de la manipulation. C’était tout simplement abusif. C’était de l’intimidation spirituelle. François semblait utiliser son pouvoir — ouvertement, sans retenue, avec une transparence qui m'a choqué jusqu’au coeur — tout simplement afin d'arrêter la critique sur son propre abus de pouvoir.
Et c’était notre Père dans le Christ ? Mon coeur s’est refermé.1»
Priez pour le Pape. Mais, par prudence, soyez sur vos gardes contre lui. Il ne sert à rien de faire semblant que cela n’est pas nécessaire. Notre-Dame de Fatima, éclairez le Pape ! Et s’il n’est pas éclairé, protégez votre Église de ses intentions ! ˙
1 « Le cynisme, le silence et l'amour : une histoire en trois mouvements, » par « Ches » @ thesensiblebond.blogspot. L'auteur se présente comme quelqu'un qui a abandonné « le milieu de la FSSPX ».
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