par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Centre de Fatima
Le 15 février 2018
Lorsque le Pape François a ordonné la démolition et la reconstruction de l'Académie Pontificale pour la Vie, renvoyant tous ses membres et ordonnant la révision de ses statuts, il a également approuvé l'abandon du serment pro-vie qui était autrefois une condition d'adhésion. |
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La référence nous vient d’un Dr Fishel Szlajen, un Rabbin « qui siège à l'Académie Pontificale pour la Vie » même s'il « a dit que l'Écriture justifie l'avortement dans certains cas rares ».
Le Rabbin a déclaré qu’alors que l'avortement à la demande est mal : « Dans un seul cas, la Bible appelle à l'avortement : quand la vie du foetus menace inexorablement celle de sa mère ». Oui, un nouveau membre de l'Académie Pontificale pour « La Vie » déclare que la Bible appelle à l'avortement.
Comme l'explique le Herald :
« Dr. Szlajen justifie cette position en citant la Loi Juive du « rodef », qui permet aux gens dans certaines circonstances de tuer quelqu'un qui met en danger la vie des autres ». Selon le Herald, Szlajen soutient également que des « cas d'anencéphalie, des pathologies dégénératives irréversibles et la maladie terminale où le « foetus » va certainement mourir sont des exemples de « tzorech gadol » ( nécessité grave ) où « l'avortement est autorisé avec de sévères restrictions ».
Szlajen a déclaré au Herald que « ces exceptions étaient « périphériques » à l'axe principal de son article, qui« traite centralement de l'interdiction absolue de l'avortement à la demande de la Bible et de la réfutation des arguments utilisés pour la décriminaliser ». [...] Le zygote est un être humain vivant réel ( et non potentiel ), et tous les changements de maturation sont phénotypiques mais non génotypiques ». Seulement dans des « cas exceptionnels » a-t-il dit, lorsqu'il existe une « menace imminente de la mort d'un être humain par un autre », que la Loi Juive permet l'avortement.
Encore une fois, un petit peu de meurtre est permis en vertu de la Loi Juive du « rodef ». Mais seulement si vous devez tuer une personne pour en sauver une autre d'une « menace imminente de mort ». Comme l'a souligné un de mes rédacteurs, cependant, selon la logique du « rodef », on pourrait tuer un avorteur qui était sur le point de pratiquer un avortement dans ces cas où Szlajen admet que l'avortement serait mauvais. Que dirait Szlajen à cela ? Voici ce que dit Saint Paul à la lumière de l'Ancien Testament tel qu'il s'est accompli dans le Nouveau : « C'est moi qui tirerai vengeance, c'est moi qui paierai de retour » (Romains 12 :19).
Mais qu'est-ce que cette Loi Juive a à voir avec l'Académie Pontificale pour la Vie ? Rien, bien sûr. Mais alors l'Académie Pontificale pour la Vie n'est plus vraiment l'Académie Pontificale pour la Vie. François a vu à cela.
À cet égard, le Herald nous rappelle également que « Dr. Szlajen n'est pas le seul membre de l'Académie à soutenir l'avortement dans certaines circonstances. Avant sa nomination, le Professeur Nigel Biggar a déclaré que l'avortement était autorisé avant 18 semaines, ajoutant : « Il n'est pas clair qu'un fœtus humain soit du même genre qu'un adulte ». Un autre membre de l'Académie, le Rabbi Avraham Steinberg, a déclaré : l’enfant non né n'a pas de statut humain avant 40 jours. Après 40 jours, il a « un certain statut d'être humain, pas un statut complet ».
Comme le note le Herald :
« Jean Paul II a enseigné que la Tradition immuable de l'Église était que l'avortement était toujours mauvais, et qu’« aucune circonstance, aucune finalité, aucune loi au monde ne pourra jamais rendre licite un acte qui est intrinsèquement illicite, parce que contraire à la Loi de Dieu, écrite dans le cœur de tout homme, discernable par la raison elle-même et proclamée par l'Église ».
Mais c'était alors, et c'est maintenant François, qui ne semble pas penser qu'il soit strictement lié à ce que l'Église a enseigné constamment et infailliblement. Pour lui, il semble que le divorce et le « remariage » ne sont pas toujours des adultères, malgré ce que Notre-Seigneur enseigne. Tout dépend du « discernement » des « réalités complexes ». Devons-nous en conclure que, pour lui, l'avortement, étant le meurtre délibéré d'un innocent, n'est pas absolument mal dans tous les cas, mais pourrait être défendable dans des cas « exceptionnels » basés sur le « discernement » de « réalités complexes » ? Si non, alors pourquoi au moins trois défenseurs de l'avortement dans « certains cas » qui sont assis sur son Académie Pontificale pour « la Vie » ?
Que le bon Dieu délivre bientôt l'Église du milieu de cette débâcle qui ne cesse de s'aggraver.
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