par : Diane Montagna
SOURCE : Life Site News
Le lundi 1er janvier 2018 - 5:39 pm EST
ROME, le 2 janvier 2018 (LifeSiteNews) — Trois Évêques se sont prononcés contre la « confusion rampante actuelle » provoquée par l'interprétation du Pape François d'Amoris Laetitia, la qualifiant d '« étrangère » à la Foi Catholique et de « moyen de répandre l'« épidémie du divorce » dans l'Église.
L'Évêque Auxiliaire, Athanasius Schneider, d'Astana au Kazakhstan, l'Archevêque Tomash Peta, Métropolite d'Astana, et Mgr Jan Pawel Lenga, Archevêque de Karaganda au Kazakhstan, ont publié le 31 décembre une Profession des Vérités Immuables [ voir cette Profession ici au complet en français ] sur le Mariage sacramentel comme un « service de charité dans la vérité » à rendre à l'Église d'aujourd'hui et au Pape.
Les Évêques ont pris la décision de faire une « profession publique et sans équivoque de la vérité » concernant l'enseignement de l'Église sur l'indissolubilité du Mariage parce qu'ils disent qu'ils « n'ont pas le droit de garder le silence ».
En tant qu'Évêques Catholiques chargés de défendre et de promouvoir la Foi Catholique et la discipline commune, ils affirment avoir une « responsabilité grave » et un « devoir devant les fidèles » qui attendent d'eux « une profession publique et sans équivoque de la vérité et la discipline immuable du Église concernant l'indissolubilité du Mariage ».
Ils notent qu'après la publication du document du Pape François sur la Famille, Amoris Laetitia, divers Évêques et Conférences Épiscopales ont publié des normes permettant à certains divorcés remariés civilement, ne vivant pas dans la continence sexuelle, de recevoir les Sacrements de Pénitence et de Communion. Ils soulignent que ces diverses autorités hiérarchiques ( Allemagne, Malte et Buenos Aires, bien qu'ils ne soient pas cités par leur nom ) ont également reçu l'approbation « même de l'autorité suprême de l'Église ».
Le mois dernier, le Pape François a décidé de déclarer formellement l'interprétation des Évêques de Buenos Aires d'Amoris Laetitia comme « Magistère Authentique ».
La diffusion de ces normes pastorales approuvées par l'Église « a causé une confusion considérable et toujours croissante parmi les fidèles et le clergé » et constitue « un moyen de répandre l'« épidémie du divorce » dans l'Église, écrivent les Évêques du Kazakhstan.
« Notre Seigneur et Rédempteur Jésus-Christ a réaffirmé solennellement la Volonté de Dieu concernant l'interdiction absolue du divorce » rappellent-ils, et l'Église a toujours conservé et fidèlement transmis dans sa Doctrine et sa discipline sacramentelle « l'enseignement cristallin du Christ » sur l'indissolubilité du Mariage.
« En raison de l'importance vitale que constituent la Doctrine et la discipline du Mariage et de l'Eucharistie, l'Église est obligée de parler avec la même voix. Les normes pastorales concernant l'indissolubilité du Mariage ne doivent donc pas être contredites entre un diocèse et un autre, entre un pays et un autre ».
« Depuis l'époque des Apôtres » expliquent les Évêques, « l'Église a observé ce principe comme en témoigne Saint Irénée de Lyon » :
« En effet, l’Église, bien que dispersée dans le monde entier jusqu’aux extrémités de la terre, ayant reçu des apôtres et de leurs disciples la foi (…) la garde avec soin, comme n’habitant qu’une seule maison, elle y croit d’une manière identique, comme n’ayant qu’une seule âme et qu’un même coeur, et elle les prêche, les enseigne et les transmet d’une voix unanime, comme ne possédant qu’une seule bouche » ( Adversus haereses, I, 10, 2 ) .
Ils rappellent en outre l'avertissement du Pape Jean-Paul II que la confusion semée dans la conscience des fidèles par différentes « opinions et enseignements » diminuerait « le vrai sens du péché presqu’au point de l'effacer ».
Le Pape Jean-Paul II a érigé Sainte Marie à Astana en 1999 et l'a promue comme Archidiocèse le 17 mai 2003, nommant Tomash Peta, d'origine Polonaise, comme Archevêque. Lors du Synode Ordinaire sur la Famille en 2015, l'Archevêque Peta, qui participait en tant que délégué du Kazakhstan, a commencé sa brève intervention avec les paroles prononcées en 1972 par le Bienheureux Pape Paul VI : « Par quelque fissure, la fumée de Satan est entrée dans le Temple de Dieu »
Il a ensuite dit aux Pères Synodaux réunis : « Je suis convaincu que ce sont des paroles prophétiques du Saint Pape, l'auteur de Humanae Vitae. Pendant le Synode de l'année dernière [ en 2014 ], « la fumée de Satan » a essayé d'entrer dans l'aula [ salle ] de Paul VI ». L'Archevêque a ajouté : « Malheureusement, on peut encore percevoir l'odeur de cette « fumée infernale » dans certains parties de l'Instrumentum Laboris et aussi dans les interventions de certains Pères Synodaux cette année ».
Dans la Profession, l'Évêque Athanasius Schneider, avec les Archevêques Peta et Lenga, réitère pour le fidèle sept vérités immuables sur le Sacrement du Mariage et « dans l'esprit de Saint Jean-Baptiste, de Saint Jean Fisher, de Saint Thomas More, de la Bienheureuse Laura Vicuña et de nombreux confesseurs et martyrs connus et inconnus sur l'indissolubilité du Mariage », ils affirment :
« Qu'il n’est pas permis (non licet) de justifier, d’approuver ou de légitimer, ni directement, ni indirectement, le divorce et une relation sexuelle stable non conjugale en admettant les soi-disant « divorcés-remariés » à la Sainte-Communion, puisqu’il s’agit en ce cas d’une discipline autre que celle conforme à la Tradition de la Foi Catholique et Apostolique. ».
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