Par : Francesco Boezi
Il Giornale
Le 29 décembre 2017
SOURCE : Rorate Caeli
Traduction de l'Italien vers l'Anglais :
Contributrice : Francesca Romana
Bergoglio a été critiqué par les Traditionalistes pour son homélie de Noël, mais, au fil des ans, certains laïcs [ illustres ] ont soulevé une certaine perplexité concernant les actions du Pontife
Le Pape François est au centre d’une controverse à cause de son homélie de Noël. Son association du voyage de Marie et Joseph à Bethléem pour la naissance de Jésus et le thème des immigrants a été remise en question par les Traditionalistes.
Par exemple, comme l'a stipulé Antonio Socci — Joseph est allé à la ville de ses origines à la suite du recensement d'Augustus et non pour des raisons économiques. François — en d'autres termes — a déformé l'Évangile juste pour parler de l'accueil et de la réception [des immigrés].
L'Osservatore Romano, dans un article de Lucetta Scarraffia, soutient que l'Église est tombée dans une « spirale de falsification ». « Pour le dire simplement, a souligné Scarraffia, ces gens ne disent rien sur tout ce qui peut sembler être une saine pensée en rapport avec la Tradition Chrétienne afin de magnifier certaines déclarations — même en les sortant de leur contexte — qui correspondent à l'image du Pape Progressiste qu'ils ont à l'esprit et dont ils veulent à tout prix le créditer, en forçant même la réalité ». Elle poursuit : « Leur effet ne doit pas être sous-estimé : même si de nos jours il est très facile pour quiconque d'accéder aux paroles originales du Pape, en pratique très peu le font, car la majorité accorde une confiance aveugle aux agences de presse — à surtout leurs gros titres ». Les critiques du Pape [ alors ] projetteraient une image déformée à dessein. Cependant, la perplexité à propos du comportement du Pontife ne vient pas seulement des milieux ultra-Catholiques.
Le philosophe Diego Fusaro est même allé jusqu'à dire que l'homélie de Noël semblait s'inspirer « de Soros plus que du Christ ».
Au fil des années, d'autres laïcs ont émis des critiques à l'égard de ce pontificat.
Giuliano Ferrara dans une interview avec Luigi Mascheroni - a exprimé son opinion : « Mais vous ne pouvez pas critiquer un Pape qui s'allie au monde, qui séduit le monde, qui est interviewé par Scalfari, un authentique et dévoué athée, afin de libérer sa conscience. Un Pape à qui il dit : « Je ne crois pas, pourtant je souffre de cette condition, mais bénissez-moi de toute façon ». Et il attend du [ Pape ] qu'il dise « ne t'inquiète pas, fils, tu peux faire ce que tu veux [...] ». Voilà, quand on critique un Pape comme celui-ci, tu deviens une minorité que ni le Vatican, ni les laïcs aiment ».
L'ancien directeur de IL FOGLIO avec Alessandro Gnocchi et Mario Palmaro ont également écrit le livre : « Questo Papa piace troppo » [ Le Pape est trop aimé ], dans lequel ils rapportent que les actions et les paroles de François représenteraient « une collection de relativismes moraux ».
Vittorio Sgarbi (critique d'art), commentant la photo de Bergoglio avec l'Imam Al Azhar, Ahmed al Tayeb, a écrit sur Facebook : « Pourquoi le Pontife n'a-t-il pas demandé une explication pour les nombreux massacres de Chrétiens qui ont eu lieu ces derniers mois en Irak, en Syrie ou au Pakistan ? Pourquoi n'a-t-il pas demandé à l'Imam au nom de qui ils ont été tués ? » Et il a souligné : « Qu'aurions-nous dit si Pie XII avait embrassé Hitler ? » Des paroles fortes, qu'on ne peut reprocher au front ultra-conservateur.
Franco Battiato [ chanteur ] — en 2014 — a déclaré : « Je suis désolé pour le Pape Bergoglio qui est très gentil, mais il n'a pas la moindre idée de qui est Dieu ». Il a poursuivi : « Le Pape François est populaire, mais j'aimerais bien qu’il parle de Dieu d'une manière plus sérieuse ». Pour le chanteur — en bref — l'enseignement du Pontife Argentin a été quelque peu déficient d'un point de vue spirituel.
Gian Enrico Rusconi — professeur de sciences politiques à l'Université de Turin, a écrit le livre : « La théologie narrative du Pape François », un livre dans lequel Bergoglio est essentiellement interrogé dans trois aspects : « Une narration qui sème le doute » ; « Le mythe du peuple contre l'oligarchie » ; « Une miséricorde qui oublie le péché ». Rusconi est connu comme un laïciste et un Progressiste. Comme tous les pontificats, finalement, le Pape François a accumulé des sympathies et des antipathies.
L'ancien président du Sénat Marcello Pera, dans une interview, répondant à une question sur l'approche de Bergoglio sur l'accueil des immigrants, a déclaré clairement : « Très franchement, je ne comprends pas ce Pape ; ce qu'il dit est au-delà de toute compréhension raisonnable. Il est évident pour tout le monde que l'accueil indiscriminé [des immigrés] n'est pas possible : il y a un point critique qui ne peut pas être dépassé ... ».
Dans l'ensemble — voilà les critiques laïques — à part le vortex de Fake News dans lequel le Pape a même été « impliqué ».
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