par Sandro Magister
SOURCE : Rorate Caeli
L'homosexualité est en elle-même en dehors des sujets de discussion au Synode convoqué pour discuter des questions de la famille. Mais en fait, elle était fortement présente dans les débats eux-mêmes. Selon le battage médiatique, les tendances catholiques dominantes dans le monde sont pour un changement radical dans la doctrine et la pratique de l'Eglise avec la pleine acceptation de la pratique de l'homosexualité et avec la bénédiction des unions entre personnes du même sexe.
Mais il y en a d'autres qui veulent entreprendre une nouvelle voie à l'égard de la pastorale actuelle pour les homosexuels qui est fermement basée sur la doctrine catholique. Ces deux approches seront représentées à Rome en ces jours fiévreux précédant le Synode.
La première approche aura son moment au soleil le samedi 3 octobre à la Conférence Internationale dont le titre est : Les chemins de l'amour : des instantanés de rencontres catholiques avec les personnes LGBT et leurs familles ». Le programme en italien, anglais et espagnol peut être trouvé à waysoflove.wordpress.com. LGBT est un acronyme pour lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels. Lors de cette réunion à Rome, expliquent-ils, ils vont lancer « un réseau mondial de LGBTQI catholiques » étendant l'acronyme pour inclure « queer » et « intersexuels ». Leur objectif déclaré est une « Église Catholique dans laquelle tout le peuple de Dieu — les personnes LGBT et les hétérosexuels — puissent vivre, prier et faire leurs cérémonies en harmonie ». Les intervenants à la conférence comprennent Mary McAleese, l'ancienne Présidente de l'Irlande, José Raul Vera Lopez, Évêque de Saltillo au Mexique, lui-même un dominicain, le Jésuite Pedro Labrin du Chili et Pino Piva de l'Italie, Sœur Jeannine Gramick des USA et la Sœur italienne Anna Maria Vitagliani, Martin Pendergast d'Angleterre, Rungrote Tangsurakit de la Thaïlande et aussi « un prêtre qui travaille en Afrique dont l'anonymat a été demandé par son supérieur ».
La seconde approche sera présentée le vendredi 2 octobre, lors d'une conférence à l'Angelicum de l'Université Pontificale de Saint Thomas d'Aquin. Dans la séance de la matinée, des documents seront présentés par le Cardinal Robert Sarah et par Livio Melina, le Président de l'Institut Pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille. Les intervenants à la session de l'après-midi sont le Cardinal George Pell, le psychiatre Paul McHugh de l'Institut Johns Hopkins, le Dr Timothy Lock et Jennifer Morse de l'Institut Ruth. Trois témoignages d’homosexuels catholiques sont prévus dans la session du matin, chacun de ceux-là décrira son histoire particulière respective : Rilene, David et Paul.
La réunion a été organisée par la Maison d'édition Ignatius Press basée à San Francisco, (http://www.ignatius.com), fondée et dirigée par le Jésuite Joseph Fessio de l'Institut Napa (http://napa-institute.org/ ), dirigée par le Jésuite Robert Spitzer, et par Courage International (http://couragerc.org), une organisation catholique dirigée par le Père Paul Check et dédiée à la pastorale des personnes homosexuelles qui fonctionne avec l’approbation de la Conférence des Évêques et du Conseil Pontifical pour la Famille des États-Unis. Les objectifs de la conférence, le programme, les profils des orateurs et d'autres informations peuvent être trouvées à truthandlove.com (http://www.truthandlove.com).
La présence des Cardinaux Sarah et Pell lors de cette conférence mentionnée ici en dernier ne laisse aucun doute sur l'orientation de cette conférence et sur son opposition aux « ouvertures » soutenues par les « Catholiques Arc-en-Ciel » et les Pères Synodaux qui seront à l'autre conférence à Rome et qui leur sont sympathiques dans leur façon de penser .
Le Père Check lance la conférence à l'Angelicum de cette manière :
« Dans l'Évangile, Jésus ne se contente pas de donner sa compassion, mais il nous appelle aussi à la conversion car Il sait que nous allons être vraiment joyeux et pleinement réalisés comme personnes seulement lorsque nous vivons de la façon dont Dieu voulait que nous vivions quand Il nous a créés . Beaucoup d'approches d'aujourd'hui à l'homosexualité ne comprennent pas ce point de vue plus complet de la personne humaine. Ils semblent plutôt se limiter à une acceptation sans reconnaître l'Appel de Jésus à la conversion. Et ils défendent un « droit » à l'intimité sexuelle mais ils ne reconnaissent pas le Plan de Dieu à l'égard du mariage auquel Jésus réfère Lui-Même dans Matthieu 19 ».
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