Présentation Cardinal Sarah : « La fidélité à Dieu et la famille sont les trésors les plus précieux de l'Afrique ».
Le Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements a discuté de l’allocution qu’il prononcera à la Rencontre Mondiale des Familles à Philadelphie ainsi que des questions cruciales sur l'ordre du jour pour le prochain Synode au Vatican.
Le Cardinal Robert Sarah, 70 ans, de la Guinée, est le Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, et le 23 septembre prochain, il présentera une allocution à la Rencontre Mondiale des Familles à Philadelphie. Au cours du débat tumultueux menant au Synode ordinaire des Évêques sur la famille au Vatican en octobre 2014, il a contesté les efforts pour changer la discipline de l'Église qui interdit aux divorcés/remariés Catholiques de recevoir l'Eucharistie. |
L'entretien
Vous donnez l’allocution d’ouverture à la Rencontre Mondiale des Familles à Philadelphie. Quel sera votre message ?
Le titre de mon allocution est « La Lumière de la Famille dans le Monde des Ténèbres ». Depuis le début de la création, l'homme et la femme sont créés comme la première famille humaine, appelée à faire un don de soi et à refléter l'Amour de la Trinité. Le péché, alors que les ténèbres sont entrées dans le monde, est la racine de la dégradation dans la compréhension donnée par Dieu de la famille. Les gens, même du même sexe, se joignant à volonté, la cohabitation, la peur de l'ouverture à la vie, l'avortement, la séparation et le divorce : ce sont les raisons pour lesquelles la famille aujourd'hui plus que jamais a besoin du Christ, qui est la Lumière qui « brille dans les ténèbres ». La reconnaissance et l'acceptation de l'existence des racines du péché dans nos cœurs sont la sagesse et le début de la guérison de la famille humaine afin de recevoir la Miséricorde de Dieu.
Humainement parlant, il est impossible pour nous d'affronter et surmonter les nombreux problèmes et défis au sein de la famille. Mais Jésus nous a donné l'Esprit Saint, l'Esprit d'Amour qui enseigne et renforce chaque personne à sortir d’elle-même pour aimer Dieu et son prochain jusqu’à la fin. La famille chrétienne est appelée à donner ce témoignage : que l'amour jusqu’à la fin est possible ! Pour cette raison, la famille chrétienne, aujourd'hui plus que jamais, doit devenir la source de la foi, de l'espérance et de l'amour. Ainsi, la famille devient la première évangélisatrice en répandant cet amour au monde.
Le Synode ordinaire des Évêques de 2015 abordera des solutions pastorales pour les Catholiques divorcés et remariés et certains pensent que l'Église va leur permettre de recevoir l'Eucharistie. Dans votre livre, vous rejetez cette possibilité. Vous écrivez : « Personne, pas même le Pape, peut établir un ministère pastoral en opposition à la Doctrine ». Qu'est-ce que cela signifie d’« établir un ministère pastoral en opposition à la Doctrine » et croyez-vous que la plupart des délégués synodaux sont d'accord avec votre position ?
Regardez, on ne parle pas d’être d'accord avec moi ou avec quelqu'un d'autre. Il est question d’adhérer avec ses paroles et sa vie à la Loi de Dieu. Si les prêtres, les Évêques et aussi les Pères Synodaux considèrent la Doctrine comme s’ils la regardaient à travers la fenêtre d'une boutique d'antiquités et non pas comme un corps vivant, je crains qu'ils trahissent leur vocation. La Doctrine n’est pas un ensemble de préceptes moraux.
La Doctrine est un ensemble d'enseignements qui nous viennent des Saintes Écritures, la Parole de Dieu et de la Tradition. La Doctrine est une personne ! C’est Jésus dans Ses Paroles. Comment pouvons-nous penser que les prêtres devraient séparer la pratique pastorale de la Doctrine comme si l'Évangile est une expression de quelque chose qui est détachée de la réalité ? Ou bien notre foi est fondée sur la rencontre avec une Personne, qui est Dieu fait homme à travers Son Fils Jésus et, par conséquent, sur un témoignage qui doit être renouvelé tous les jours par la Mort et la Résurrection du Christ ou bien notre foi est fausse et est fondée sur les idoles de la modernité.
Beaucoup pensent à se débarrasser de la Doctrine parce qu'ils leur semblent qu'elle ne soit pas adaptable à notre époque ...
Donc, on croit que « l'ouverture de [les portes de] l'Église » à laquelle François nous appelle constamment peut signifier l'affaiblissement de ce que nous croyons par rapport à la pensée de la société contemporaine qui est sécularisée et décadente. C’est faussement cru que l'Église ait à adapter l'enseignement du Christ à notre époque. Mais le Christ ne vient pas céder aux caprices de la société. Il est venu pour sauver l'humanité de sa chute, pour apporter la Vérité et pour changer personnellement et profondément chacun d'entre nous. La rencontre avec le Christ change la vie de ceux qui L'aiment. La Vérité et les Dogmes de la Foi nous obligent à relever la barre, à viser haut et à vivre chaque jour pour devenir des saints.
Le relativisme est facile parce que rien en lui n’a de valeur ni de mérite ; il conduit à un désengagement de la vie et, en substance, à transformer l'homme en bête.
Alors que certains affirment que les nouveaux défis posés à la famille exigent de nouvelles solutions pastorales, vous dites : « Le Fils de Dieu donne la force et la grâce de vivre une vie de couple dans la nouvelle dimension du Royaume de Dieu ». Quelle est cette nouvelle dimension ?
La nouvelle dimension du Royaume de Dieu est la communion avec Dieu et Son Église. Aujourd'hui, la vraie nouveauté est une « vieille » nouveauté : elle est la rencontre avec le Christ par l'Évangile. Elle a la même valeur aujourd'hui qu'elle avait il y a 2 000 ans. Cette vérité est proclamée avec des paroles et aussi avec des œuvres. Et la grande œuvre qui unit un homme et une femme est le mariage dans le Christ et avec le Christ.
Le mariage est l'ouverture vers la vie et donc vers les enfants. Personne ne nie que la famille rencontre des difficultés. Peut-être dans la société contemporaine, ces défis sont plus forts et plus toxiques parce que l'attaque envers le christianisme et l'Église est évidente.
Cependant, je suis convaincu que les hommes et les femmes, surtout les jeunes, désirent de grandes choses. Nous devons les accompagner vers un chemin de sainteté, en ne leur faisant pas croire que l'Amour de Dieu est impossible et en ne les invitant pas à abandonner parce que l'engagement est trop grand.
Rappelons-nous que le mariage chrétien entre un homme et une femme est une institution créée directement par Dieu et que la famille est une institution pré-chrétienne. Pour cette raison, le mariage homosexuel est une « défaite pour l'humanité » comme le Cardinal Pietro Parolin, le Secrétaire d'Etat a souligné après le référendum en Irlande. Parce que la famille a toujours existé depuis le début de la transmission de la vie, mais si cette transmission est brisée, comment cette institution peut-elle être appelée « famille » ? Une union homosexuelle n’est pas dans le Christ ni avec le Christ.
Les enjeux du prochain Synode, alors, ne sont pas les différentes formes de famille bien que plusieurs aimeraient voir ratifié leurs propres faiblesses et péchés. Les vrais enjeux du Synode, qui incluent également la réaffirmation de la beauté et de l'unité de la famille, sont : quel type d’homme voulons-nous dans le présent et l'avenir ? Dans ce débat sur la famille, Dieu est le centre. Il est le point de départ et Sa Parole nous guide. Et cela même si, pour quelque raison que ce soit, nous devons revenir en arrière. Le reste est, comme on dit en italien, des « querelles de basse-cour. »
Dans votre livre, vous « déclarez solennellement que l'Église d’Afrique est fermement opposée à toute rébellion contre l'enseignement de Jésus et du magistère ». Qu'est-ce que vous avez entendu dire des dirigeants de l'Église Africaine et des laïcs en ce qui concerne les efforts pour changer la discipline de l'Église et y a-t-il quelque chose d'unique dans l'expérience africaine qui a conduit à cette prise de position ferme ?
Ma conviction : ce sera l'Afrique, et donc l'Église, qui va sauver la famille. Le mariage entre un homme et une femme est aussi le mariage entre l'homme et l'Église, qui est l'Épouse du Christ. Détruire la première union, c’est détruire aussi la deuxième. Par conséquent, l'Afrique ne cédera pas d'un millimètre sur cela !
L’Afrique fait partie du Plan de Dieu depuis le commencement. Il suffit de regarder l’Apocalypse : Quand Dieu a choisi d'établir une alliance avec l'homme, il a commencé en Égypte. Ce fut l'Afrique qui a sauvé Jésus : Marie et Joseph ont fui en Égypte pour échapper à l'Édit d'Hérode contre les enfants de sexe masculin et contre Jésus lui-même. Et, encore une fois, ce fut un Africain, Simon de Cyrène, qui a aidé Jésus à porter Sa Croix au Calvaire.
Ainsi, depuis le début, Dieu a voulu faire participer l'Afrique dans le plan du salut du monde. L'Afrique a certainement beaucoup de problèmes, mais l'Église en Afrique est caractérisée par une vitalité et un dynamisme qui sont inconnus en Occident aujourd'hui. En Europe sécularisée et dans tous les pays dits développés, la richesse a perverti les hommes à un point tel qu'ils ne pensent pas de toute autre manière que de satisfaire leurs désirs physiques et charnels. Ils ne comptent que sur l'argent et le succès matériel et, si ils ne réussissent pas, ils tombent dans la dépression et la tristesse.
En Afrique, la pauvreté est encore très forte dans plusieurs de ses pays, mais les Africains respirent le bonheur et la joie. Dieu est leur richesse et leur espoir. De toute évidence, ils visent également à lutter contre la misère économique mais pas d’entrer dans la pauvreté spirituelle de ceux qui ont chassé Dieu de leur vie.
Dans cette crise anthropologique profonde, l’Afrique, malgré sa pauvreté, et même à cause de cette pauvreté, qui est la pauvreté du Christ dans l'Évangile, peut donner à l'Église son trésor le plus précieux : la fidélité à Dieu et à l'Evangile, son amour de la vie et de la famille.
L'inégalité des revenus est devenue un enjeu majeur pour l'Église et le monde. Vous suggérez que toute réponse à la détresse des pauvres doit aller au-delà des débats de politique économique et traiter des questions plus profondes posées à l'humanité y compris « la grave question de l'éclipse de Dieu ». Que voulez-vous dire ?
Au cours de mes années en tant que Président du Conseil Pontifical Cor Unum, j’ai souvent souligné que l'Église ne doit pas lutter contre la pauvreté, mais plutôt mener une bataille contre la misère, surtout matérielle et la misère spirituelle. Il y a une distinction fondamentale entre la misère et la pauvreté. La misère spirituelle est la conséquence désastreuse qui suit quand l'homme refuse Dieu dans sa vie et qu’il est laissé à lui-même.
Cela découle de la fausse illusion que l'homme peut tout faire par lui-même et ça apporte la misère.
D'autre part, le dénuement matériel conduit à une sorte de vie « sous-humaine » qui est la source de grande souffrance.
Nous devons nous rappeler que, dans la lutte contre la misère, il y a la dimension importante de la restauration de l'homme à sa vocation comme enfant de Dieu et à sa joie d'appartenir à la famille de Dieu. Si nous laissons de côté l'aspect religieux, nous tombons dans une sorte de philanthropie ou d'activité humanitaire laïque qui oublie l'Évangile.
Les Pères du Saint Esprit, un Ordre Missionnaire français, ont inspiré votre foi comme enfant. Pourquoi leur effort missionnaire était si efficace et peut-elle nous en apprendre sur la propagation de la foi en territoire missionnaire dans l'Ouest ?
Les Pères du Saint Esprit en 1912 sont venus dans mon village de naissance, Ourous, pour prêcher l'Évangile et établir une Mission Catholique. Ces missionnaires ont fait de grands sacrifices, ont subi de nombreuses privations sans se plaindre et se sont donnés eux-mêmes avec une grande générosité.
Je dois ma foi chrétienne au dévouement des Pères du Saint Esprit. Il y avait aussi un missionnaire du Saint-Esprit, le Père Marcel Bracquemond, que Dieu a utilisé pour me révéler ma vocation sacerdotale. J’admirerai toujours ces hommes qui ont quitté leurs familles et leur patrie pour apporter l'Amour de Dieu dans le coin le plus reculé de la Terre.
Chaque soir, les Pères rassemblaient les enfants près d'une grande croix installée dans la cour de la mission. Sous la croix, les missionnaires nous ont appris la Foi Catholique. Réunis autour de cette croix, on nous a donné notre éducation culturelle et spirituelle. La croix dans la cour est devenue ensuite à symboliser le cœur et le centre du village.
Les moments assis autour de cette grande croix à se renseigner sur la Foi Catholique nous a préparés à la persécution révolutionnaire que l'Église dans mon pays aurait à faire face dans les années suivantes de son histoire. C’est grâce à ces missionnaires, qui m'ont fait comprendre que la croix est le centre du monde, le cœur de l'humanité et le siège où notre stabilité est ancrée.
Une de mes plus profondes impressions des Pères du Saint Esprit était leur vie de prière fidèle. Leur vie quotidienne était remplie de moments de prière avec le Seigneur ; qu’ils célébraient la messe ou disaient des prières individuelles ou en communauté, ils priaient avec dévotion. Ils ont été entièrement consumés par le feu de l'Amour de Dieu. Ils étaient de grands et saints missionnaires grâce à leur vie de prière profonde et persévérante.
Ainsi donc, une bonne vie de prière est l'élément essentiel à la diffusion de la foi avec succès dans toute partie du monde. Même notre Seigneur, dans le discours de la Dernière Cène, nous a rappelé cette Vérité importante : « Je suis la vigne ; vous êtes les sarments. Celui qui demeure en Moi et Moi en lui, porte beaucoup de fruit ; car, en dehors de Moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15 : 5).
Vous avez été attiré par une vocation sacerdotale avant que vous ne soyez adolescent. Aujourd'hui, l'Afrique envoie des prêtres à l'Ouest. Comment expliquez-vous le boom des vocations en Afrique ?
Ma vocation sacerdotale a commencé avec l'Eucharistie. En plus de donner crédit à mon éducation chrétienne, ce fut par l'amour de la prière et la présence fidèle à la messe quotidienne qui m’ont contribué à discerner une vocation au sacerdoce. C’est par la prière et les sacrements qu’il est donné aux fidèles la grâce d'entrer dans une relation personnelle et intime avec Dieu, là où Dieu Lui-Même et Son Don d’Amour de Lui-Même pour nous se révèle.
Par conséquent, l'un des fruits spirituels de cette relation d'amour est notre désir d'aimer comme Jésus nous a aimés et de donner notre vie totalement à Dieu.
« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15 :13). Voici ce que Notre Sauveur a fait pour nous et ce que nous sommes invités à faire quand nous entrons dans cette relation d'amour avec Dieu. Lorsque nous aidons à favoriser et à encourager cette relation personnelle avec Jésus, si un prêtre aide ses fidèles ou si les parents l’enseignent à leurs enfants, je suis sûr qu'il y aura une augmentation des vocations au sacerdoce et à la vie consacrée.
Bref, pour citer l'un des Pères du Saint Esprit qui ont apporté l'Évangile dans mon pays natal : « Je ne serais pas du tout surpris de voir des vocations prendre forme chez nos enfants. Je pense que les vocations sont la récompense pour une formation sérieuse dans la famille et dans la mission ».
Vous écrivez que le développement d'une « vie riche de prière » est une « école difficile ». Pourquoi est-ce si difficile et comment pouvons-nous apprendre à aimer la prière ?
À certains moments, il est très difficile de prier. Même Sainte Thérèse d'Avila avait de la difficulté à prier. Elle a admis qu'elle secouait le sablier pendant sa prière pour accélérer le temps.
La prière est difficile car elle exige le silence qui est un chemin pour une rencontre personnelle étroite avec la présence silencieuse mais vivante de Dieu en nous. Avec le bombardement des différentes technologies et des gadgets électroniques dans notre société, il y a tellement de bruit et de distractions dans le monde dans lequel nous vivons. Nous avons souvent tendance de faire beaucoup de choses, à parler et à penser beaucoup.
Ces obstacles entravent bien souvent Dieu de vivre, d'agir, de bouger et de s’exprimer en nous. Nous remplissons notre âme, la maison de Dieu, avec tant de bruit. Dieu n’est pas dans la tempête, ni dans le tremblement de terre ou dans le feu, mais dans le murmure d'une brise légère.
La vraie prière nous oblige aussi à cultiver et à préserver une certaine virginité de coeur. « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Matthieu 5 : 8). Nous ne devons pas vivre et grandir en agitation intérieure ou extérieure, dans la dissipation et les distractions mondaines ; certains plaisirs divisent, déchirent, séparent et dispersent le centre de notre vie. Le silence, la pureté spirituelle, le silence intérieur et une solitude nécessaire sont les ingrédients nécessaires à une vie de prière fructueuse.
La sécularisation en Occident, vous dites, est une tentative « de tout verrouiller en place dans ce monde dans un rejet agressif de relations transcendantales ». Comment les familles Catholiques devraient résister à la tendance à « tout verrouiller dans ce monde » ?
Notre société est organisée et vit comme si Dieu n'a pas existé. Lorsque l’attention de l'homme se déplace vers l'économie, la technologie et la satisfaction immédiate du bonheur matériel, Dieu devient lointain.
Face à ces défis, l'Église est appelée à rayonner le Christ exclusivement. Il est « la Voie, la Vérité et la Vie. » En effet, tout cela doit commencer dans chaque famille Catholique, qui est une petite église domestique. La famille Catholique doit une fois de plus être centrée sur la prière et les sacrements, là où Dieu devient une fois de plus la fondation qui lie leur amour et les aide à surmonter ces défis.
Je l'ai mentionné plus haut comment la croix était au centre de mon village natal, là où nous avons été enrichis par des leçons sur notre foi et comment cela a été une source de force et de motivation dans les moments difficiles de la persécution. Dans une de ses lettres fournissant des conseils spirituels, Saint François de Sales, a rappelé une fois une observation intéressante lors d'une de ses visites à un village rural en France. Il a remarqué qu’une femme traversait sa cour pour y puiser l'eau d'un puits. Il a également observé qu’avant de soulever le seau rempli à ras bord d’eau, elle plaçait un morceau de bois dans le seau. Le saint, curieux, lui a demandé pourquoi elle mettait un morceau de bois dans le seau d'eau. La femme a réagi avec surprise et a prestement répondu : « Pour éviter que l'eau ne se répande... pour assurer sa stabilité ». En conclusion de son histoire dans sa lettre, il a conseillé : « Alors, quand votre cœur est en détresse et agité, mettez la croix en son centre pour assurer sa stabilité ».
Ce conseil spirituel du saint est toujours valable en ces temps difficiles où la famille Catholique est sous attaque. Je crois que les familles doivent décider de laisser de côté les distractions mondaines et de mettre au centre de leur vie la Croix de Jésus. De cette façon, la Présence de Dieu et de Son Amour vont les aider à surmonter toute difficulté ou défi que la vie peut placer sur leur chemin.
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