samedi 10 février 2018

La prochaine phase
sur la « réécriture » d'Humanae Vitae :
mettez-la sur le dos des laïcs



L'appel au Peuple déjà « errant » pour décider des nouvelles normes
La démocratie éclairée... ténébreuse

par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Centre de Fatima
Le 8 février 2018


Il est maintenant évident pour les Catholiques de bonne volonté, non seulement les « Traditionalistes » et les « Fatimistes » qui l'ont immédiatement reconnu, que « le leadership actuel du Pape est devenu un danger pour la Foi », comme l'a dit Philip Lawler [ plus ancien chroniqueur religieux Catholique dans le monde Anglophone ]. Lawler écrivait cela quand François avait « simplement » ouvert la porte à la Sainte Communion pour les adultères publics dans les « seconds mariages », approuvant ainsi le mal intrinsèque de l'adultère. Mais maintenant, le Pape François a clairement l'intention de saper l'enseignement de Paul VI sur le mal intrinsèque de la contraception — alors même qu'il se prépare à le canoniser ! Un modèle curieux émerge : canoniser les Papes conciliaires et ensuite larguer leur enseignement moral.

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Là où l'intrigue — il n'y a pas d'autre mot pour cela — pour larguer Humanae Vitae (HV) du Pape Paul est concernée, les collaborateurs du Pape ont trouvé la tactique Moderniste d’en référer le sujet au « Peuple de Dieu ». Ainsi la nomination de François à la « nouvelle, améliorée » (.i.e. détruite), Académie pontificale pour la Vie, le « théologien moral » Maurizio Chiodi, a déclaré que Humanae Vitae ne devait pas être considéré comme un enseignement contraignant du Magistère perpétuel simplement parce que « maintenant la grande majorité de même les couples mariés croyants vivent comme si la norme n'existait pas ».

En réponse à ce canard, qui ramènerait toute la morale et tout le Magistère à une affaire d’opinions majoritaires, Sandro Magister a publié une intervention anonyme d'un ecclésiastique ayant une formation académique spécialisée avancée, et qui a occupé des postes éducatifs importants dans Italie et à l'étranger. « L'intervention est anonyme car, sous le règne du « Pape Dictateur », des représailles immédiates vont sûrement s'ensuivre contre toute personne ayant un office ecclésiastique qui ose dire la vérité sur ce pontificat ».

Cet académicien Catholique dénonce comme « maladroite et trompeuse » la « tentative de reporter sur les fidèles laïcs – et en particulier sur les époux – la charge de la preuve que l’enseignement de Humanae Vitae sur la régulation naturelle des naissances n’appartiendrait pas au patrimoine ferme et constant de la Doctrine morale Catholique se révèle maladroite et fallacieuse et doit donc être réfutée ».

« Ce serait un jugement téméraire que de considérer les époux Catholiques comme les principaux ou les seuls responsables du fait que la norme de Humanae Vitae n’ait pas été mise en œuvre… »

L'appel à la « conscience » en tant que juge de la moralité de la contraception est un sophisme. La conscience à être suivie doit être bien formée et non déformée par le péché habituel. La conscience ne peut jamais non plus remplacer les Commandements de la Loi Divine et naturelle, rendant morale ce qui est intrinsèquement immoral. Et, observe l'écrivain, si la conscience de la majorité des Catholiques n'est plus bien formée à ce sujet, alors la faute en revient aux prêtres et, avant eux, aux Évêques qui n'ont pas correctement catéchisé les fidèles parce qu'ils rejettent eux-mêmes ou répugnent à défendre l'enseignement de Humanae Vitae.

Fonder la morale sur l'errance des brebis que les bergers eux-mêmes ont trompés est le comble de la folie et de la duplicité. Cela signifierait, écrit l’académicien, que les consciences errantes de la majorité, malformées par la négligence de leurs propres pasteurs, « seraient traduites en une norme ( nouvelle ou modifiée, ou encore réinterprétée ) qui devrait s'appliquer à tous les croyants. Si le témoignage de leurs consciences était faux, les fidèles porteraient la responsabilité d’avoir imprimé une orientation trompeuse à toute l’Église et le théologien dissimulerait sa responsabilité par rapport à cette « nouvelle voie » derrière la réponse du Peuple à cette question digne de Ponce-Pilate : « En conscience, que voulez-vous que nous libéralisions ? La régulation naturelle de la fertilité ou la contraception ?
»
En d'autres termes : « Que le Peuple décide » — les mêmes personnes dont le jugement erroné a déjà été prédéterminé par l'échec coupable ou la subversion délibérée de ceux qui leur présenteraient la question pour jugement. En effet, un tel mouvement rendrait Pilate vertueux, car il n'a pas prédéterminé le jugement de la foule appelant à la Crucifixion de Notre-Seigneur, mais a plutôt essayé de l'éviter.

Le chercheur anonyme conclut son article en notant que Chiodi « a été appelé plusieurs fois par l’actuel Président du Conseil Pontifical pour la famille, l’Archevêque Vincenzo Paglia, pour organiser des séminaires sur la morale conjugale et sur la procréation devant les officiels de ce dicastère » — que François a depuis aboli. Il semble avoir aboli le Conseil parce que ses membres « solidement formés dans l'école des prédécesseurs de l'Archevêque Paglia, les Cardinaux Alfonso López Trujillo et Ennio Antonelli — solidement formés à l’école des prédécesseurs de Mgr Paglia, les Cardinaux Alfonso López Trujillo et Ennio Antonelli — ne se plièrent jamais à ces tentatives d’endoctrinement à l’initiative de celui qui est aujourd’hui Président de l’Académie Pontificale pour la vie ».

Considérons la réalité qui nous attend : un Pape qui cherche à endoctriner la croyance que les maux intrinsèques peuvent être justifiés sur la base des consciences errantes d'un laïcat mal formé — mal formé précisément par les faux bergers qui les consulteraient maintenant sur des questions de moralité !

Vraiment, c'est l'apostasie qui « commence au sommet ». Mais n'ayez pas peur. Gardez la Foi et attendez avec confiance la fin Divine de cette parodie une fois que le Message de Fatima sera enfin entendu, sans doute sous la direction d'un Pape saint et courageux.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire