* * * * NOUVEAU Jeudi, 23 mars 2017 * * * * NOUVEAU Jeudi, 23 mars 2017. Le jésuite allemand Karl Rahner (1904-1984) a été une des figures marquantes de l’Église conciliaire ; il a notamment influencé la théologie dont se réclame aujourd’hui, au moins en partie, le Pape François.
Quelle était la spécificité de son enseignement ? Selon Rahner il était nécessaire d’opérer une inversion de l’affirmation réaliste « nihil in intellectu nisi prius in sensu » (il n’y a rien dans l’intellect qui ne soit préalablement dans les sens). On a ainsi abouti à douter qu’un acte de foi raisonnable puisse être établi sur des signes réels. Les signes ne pouvaient trouver un sens que moyennant une foi préalable. On devine les conséquences d’une telle théologie sur l’Eucharistie : l’hostie de la messe n’est le Corps du Christ que pour le fidèle qui le croit. Tout n’est plus qu’affaire d’opinion : exit l’intelligence de la foi ; exit le dogme...
Rahner a ainsi introduit une pensée gnostique au sein-même de l’Église, conduisant à affirmer que la révélation du Christ n’a fait que rendre explicite ce qui se trouvait déjà implicitement dans l’homme. Dès lors, le salut ne se déroulait plus dans l’histoire humaine : c’est l’histoire humaine qui était porteuse de salut et qui, à ce titre, devait vénérée, adulée... Laudato Si’
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