par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Perspectives
Le 8 mars 2017
Le Cardinal Donald Wuerl, un autre défenseur soigné de façon immaculée de sa personne et à la langue argentée du statu quo ecclésial post-Vatican II décrépit, a donné son point de vue sur les prétendues merveilles du pontificat Bergoglien. Et où d'autre pouvait paraître sa salade de vendeur si ce n’est dans le magazine America, cet organe Bergoglianiste publié par le reste ultra-Moderniste de ce qui était autrefois le grand Ordre Jésuite. |
|
« L'Église s'est parfois enfermée dans de petites choses, dans des règles étroites d’esprit ».
« Il existe des règles et des préceptes ecclésiastiques qui ont été efficaces, mais maintenant ils ont perdu de la valeur ou de la signification [!]. De voir l'enseignement de l'Église comme un monolithe à défendre sans nuances ou sans différentes compréhensions est mauvais ».
Mais maintenant, comme l'opposition à l'inconséquence du Pape Bergoglio s’élève de partout parmi les Catholiques Orthodoxes, les clercs et les laïcs, Wuerl informe les lecteurs d’America que la grande contribution de Bergoglio à ce jour a été de connecter à nouveau l'Église avec l'énergie du Concile Vatican II, l'énergie qui sort de ce Concile ». Et quelle est cette « énergie » dont parle Wuerl ? C'est, dit-il, « l'enthousiasme de l'aggiornamento — le renouveau ». [ note : aggiornamento = mise à jour de la Doctrine, des rites. Pendant le Concile de Vatican II, les tenants de l’aggiornamento étaient pour la plupart des Catholiques libéraux. ]
Oui, c'est le « renouveau » à nouveau ! Et cela après cinquante ans de « renouveau » que le Pape Benoît XVI, parlant au clergé de Rome deux semaines avant que sa mystérieuse semi-abdication de la papauté ne devienne effective, décrit comme « tant de désastres, tant de problèmes, tant de souffrances : des séminaires fermés, des couvents clos, une liturgie banale... »
Pas selon Wuerl, cependant. Il se réjouit que « La synodalité que Paul VI a initiée a fleuri sous François. Ces deux Synodes sur la Famille étaient différents de tous les autres synodes avant eux parce qu'ils ont effectivement invité les Évêques dans le processus d'une manière transparente et ouverte ».
Le lecteur peut s'arrêter là pour un moment de rire méprisant. Car, comme pourraient le savoir tous ceux qui ont suivi le Synode Bidon, cette comédie totale fut orchestrée du début à la fin par l'appareil Bergoglien pour atteindre le résultat prédéterminé : Amoris Laetitia (AL) et le renversement de l'enseignement de Jean-Paul II sur l'impossibilité de la Sainte Communion pour les adultères publics dans des « seconds mariages » qui refusent de cesser leurs relations adultères.
Wuerl a joué un rôle clé pour sortir l'argument piège sophistique selon lequel Amoris Laetitia ne change rien à la Doctrine mais « met simplement une plus grande emphase sur le rôle de la conscience individuelle dans l'appropriation de ces normes morales dans les circonstances réelles de la personne ».
Traduction : les Catholiques n'ont plus à suivre la Doctrine « inchangée » sur l'indissolubilité du mariage et la discipline Eucharistique qui y est associée, confirmée par Jean-Paul II et Benoît XVI, s'ils pensent vraiment que la « norme » — autrement connue sous le nom de loi naturelle — ne s'applique pas dans leur « situation réelle ». C'est simplement l'erreur de l'éthique de la situation, rejetée par l'ensemble de la Tradition Catholique, mais maintenant tolérée par Amoris Laetitia.
Mais rien n'a changé, voyez-vous !
Selon Wuerl, Amoris Laetitia « nous a dit que nous devons revenir, comme le dit le Concile, à une théologie morale qui repose sur l'Écriture et le Commandement de Jésus d’aimer, et de revenir aux vertus qui sont les signes d'une vie morale et non pas de suivre rigidement la lettre de la loi ».
En d'autres termes, avant l'élection du Pape Bergoglio, c'est-à-dire sous les règnes de Jean-Paul II, de Benoît XVI et de chacun de ses prédécesseurs, l'Église ne suivait pas « le Commandement de Jésus d'aimer » mais demandait sans pitié « de suivre rigidement la lettre de la loi » concernant la Sainte Eucharistie et l'indissolubilité du mariage.
Ce que cet entretien très révélateur montre, c'est que les obscurantistes comme Wuerl qui parlent en douceur ont peu d'égards pour les « brebis » qui suintent constamment. [ cette dernière phrase est en relation avec le conseil de Bergoglio donné dans le passé aux clercs : de sentir l’odeur de leurs brebis ]. Car s'ils se souciaient vraiment de leurs « brebis », ils ne les abuseraient pas avec des insultes démagogiques de l'Église ni ne les abandonneraient à une grave erreur morale qu'ils prétendent maintenant être une bonne pratique pastorale introduite par le « miséricordieux » Pape Bergoglio pour remédier à la « rigidité » passée de l'Église.
Interrogé sur l'opposition généralisée aux nouveautés Bergogliennes, Wuerl a confirmé son propre mépris pour les fidèles Orthodoxes : « De plus, je pense, il y a juste des gens qui ne peuvent pas bouger d’au-delà d'où ils sont. Ceux-ci regardent les choses à travers une seule lentille. Mais ce pontificat et « Amoris Laetitia » ont de multiples facettes et, si vous ne pouvez les voir qu'à travers une seule lentille, vous ne pourrez jamais les apprécier ».
Par « une lentille », Wuerl signifie l'enseignement constant de la Sainte Église Catholique avant l'arrivée inattendue du Pape Bergoglio à la suite de la mystérieuse renonciation de Benoît XVI. Par « multi-facettes », Wuerl signifie l'abandon de cet enseignement en faveur des nouveautés inouïes d'Amoris Laetitia.
Wuerl, en bref, est un des principaux représentants de l'apostasie qui « commence au sommet ». Que Notre-Dame de Fatima puisse bientôt délivrer la Sainte Église Catholique des griffes de tels personnages comme lui.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire