SOURCE : Voice of the Family
Cette organisation agit comme une organisation parapluie à 26 organisations répandues dans le monde qui ont les mêmes objectifs : la protection de la vie et le bien des familles.
Inutile de dire que cette organisation est beaucoup lue au Vatican... Tant qu'à être écoutée... Hum ! Est-ce que le Vatican écoute quelqu'un ces temps-ci ?
Le Pape François a dit qu'il est « honoré » par les objectifs de l'ONU qui appellent les États Membres à « garantir l'accès universel à la santé sexuelle et reproductive » d’ici 2030. Le terme « santé sexuelle et reproductive », comme il est généralement défini, comprend l'accès à la contraception, y compris les méthodes abortives et, souvent, d'autres formes d'avortement. Dans un message intitulé « Pour la célébration de la Journée Mondiale de Prière pour la sauvegarde de la création », François a déclaré qu'il était « heureux qu’en septembre 2015, les Nations du monde aient adopté les Objectifs de Développement Durable, et qu’en décembre 2015, qu’elles aient approuvé l'Accord de Paris sur le Changement Climatique ».
Les Objectifs du Développement Durable des Nations Unies, convenus par les États-Nations en septembre 2015 se composent de 17 buts et de 169 cibles, qui détermineront la direction de l'aide et de l'action internationale jusqu'en 2030. Ces objectifs ont été approuvés par l'Accord de Paris sur le changement climatique.
Les Objectifs de Développement Durable appellent les États membres à:
« D’ici à 2030, assurer l ’accès de tous à des services de soins de santé sexuelle et procréative, y compris à des fins de planification familiale, d’information et d ’éducation, et la prise en compte de la santé procréative dans les stratégies et programmes nationaux ». (Objectif 3 Cible 7)
L’expression « services de soins de santé sexuelle et reproductive » est définie par les organismes des Nations Unies comme comprenant la contraception, y compris les formes qui ont un mode d'effet abortif. Le Fonds des Nations Unies pour la Population indique que « la santé sexuelle et reproductive » inclut l'accès pour tous à « la méthode de contraception sûre, efficace, abordable et acceptable de leur choix ». En outre, c’est utilisé par de nombreux gouvernements internationaux, y compris celui des États-Unis, et par des organismes tels que Planned Parenthood, afin d’inclure d'autres formes d'avortement.
L'Organisation Mondiale de la Santé considère également l'avortement comme faisant partie intégrante de la « santé sexuelle et reproductive ». L'OMS :
« Élabore des normes, des outils et des lignes directrices sur la santé génésique en général et l'avortement en particulier, et soutient les pays dans la réforme de leurs systèmes de santé. Son rôle comprend:
la diffusion des données existantes sur l'avortement;
aider les États Membres à évaluer la réponse des systèmes de santé aux besoins des femmes ayant des grossesses non désirées;
la promotion de la méthodologie de contrôle de la qualité des services d'avortement; et
la formation des formateurs dans, par exemple, le conseil et les soins à l'avortement ».
L'OMS, dans le cadre de son travail pour promouvoir la « santé sexuelle et reproductive », travaille activement à « améliorer l'accès à l'avortement et la qualité de leurs services d'avortement » dans « les pays tels que l'Irlande » qui ont actuellement des lois restrictives sur l'avortement.
L’appel à la mise en œuvre des ODD pour « assurer l'accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive » impliquera nécessairement l'extension des tentatives par les organismes des Nations Unies et les organisations internationales à accroître radicalement l'utilisation de la contraception et de l'avortement dans le monde entier. Il sera donc instructif de considérer ce qui est déjà fait au nom de « l'accès universel aux soins de santé sexuelle et reproductive ».
Le « Plan d’action de Maputo pour la mise en oeuvre du Cadre d’orientation continental pour la promotion des droits et de santé en matière de sexualité et de reproduction » a été produit en 2006 suite à une session extraordinaire de la Conférence de l'Union Africaine des Ministres de la Santé à Maputo, au Mozambique.
Le document spécifiquement a identifié les « Soins Abortifs » comme partie intégrante de la santé sexuelle et reproductive. Son plan d'action pour la « Mise en œuvre du Cadre stratégique continental sur la santé et les droits sexuels et reproductifs » inclut les résolutions suivantes :
5.2.1a Former les prestataires de services pour la prestation de services en soins d’avortements sans risques dans les pays où la loi l’autorise.
5.2.2a Rénover et équiper les installations pour fournir les services intégrés en soins liés à l’avortement.
5.3.1a Offrir des services d’avortement sans risque dans le cadre des dispositions de la loi.
5.3.2a Éduquer les communautés sur les services d’avortement disponibles dans le respect des lois nationales.
Les cibles du « Plan d'action de Maputo » pour atteindre « l'accès universel à la santé sexuelle et reproductive » incluent explicitement l'accès à la « planification familiale » et à la « contraception d'urgence ». Le document a également spécifiquement ciblé ses enfants, déclarant que « s’adresser aux besoins de santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes » est une composante clé de la santé sexuelle et reproductive ».
Le « Plan de Maputo » est l'un des nombreux projets dans lesquels la promotion de l'avortement et de la contraception est partie intégrante des efforts pour parvenir à « l'accès universel à la santé sexuelle et reproductive » dans le monde entier. La mise en œuvre des ODD conduira à la propagation de l'avortement et de la contraception dans le monde entier, provoquant la mort d'un nombre incalculable d'enfants à naître et causant un tort immense aux individus et aux sociétés.
Le Pape François a professé lui-même être « honoré » par des objectifs internationaux qui se traduiront par une dévastation inimaginable et par une souffrance d'un nombre incalculable de familles dans le monde entier.
Ceci est peut-être l'exemple le plus tragique de la collaboration désormais bien établie entre le Saint-Siège et les principaux promoteurs mondiaux de l'avortement, de la contraception et du contrôle de la population, sous le couvert de la promotion du Développement Durable.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire