lundi 5 septembre 2016

Comment Mère Teresa a contesté
Hillary Clinton sur l'avortement



COMMENTAIRE : Mère Teresa voyait en Hillary un potentiel énorme d’une femme convertie à la cause pro-vie et n'a jamais abandonné, mais en vain.



par : PAUL KENGOR
Le 2 septembre 2016
SOURCE : National Catholic Register

Mère Teresa prie alors que la Première Dame Hillary Clinton observe au cours d'une cérémonie de bénédiction de la maison de Mère Teresa pour les nourrissons, le 19 Juin 1995, à Washington.

Deux femmes très différentes dans l'esprit des Catholiques que sont en ce moment Mère Teresa, avec sa canonisation, le 4 septembre, et Hillary Clinton, avec son nom sur le scrutin présidentiel de novembre. Hillary se présente comme la femme la plus influente en Amérique. Quelqu'un qui aurait pu prévoir une telle importance pour Hillary était Mère Teresa. Peut-être est-ce pourquoi la religieuse audacieuse de Calcutta, en Inde, a constamment contesté à l'époque la poussée de la Première Dame pour rendre l'avortement le plus largement disponible.

Revenons en arrière à l'endroit où tout a commencé.

L'explosion de Clinton sur la scène nationale est devenue réalité lorsque son mari a été inauguré Président en janvier 1993. Cette même année, en août, les deux Clinton accueillaient le Pape Jean-Paul II, qui est venu en Amérique pour les Journées Mondiales de la Jeunesse à Denver. Le Saint-Père a parlé aux deux Clinton sur l'impératif de valoriser la vie de l'enfant à naître.

Il ne semble pas avoir eu beaucoup d'impact.

La nouvelle Première Dame était déjà en plein régime dans ses efforts pour révolutionner l'industrie des soins de santé — qui, les gens l’oublient, était très agressive en cette première année, seulement pour reculer alors que ses efforts ont heurté son mari politiquement.

Elle a dit dans un forum télévisé d’octobre 1993 parlant de son nouveau plan national de santé que l'avortement serait rendu le plus « largement disponible ». Cela a incité des inquiétudes sur la perspective des avortements financés par les contribuables, suscitant l'Amendement Coates à la Chambre des Représentants, qui cherchait à exclure le financement de l'avortement du plan. Les intentions de Mme Clinton ont mis des élus Démocrates pro-vie (vous souvenez de ceux-là ?) comme le Gouverneur de Pennsylvanie Bob Casey dans une telle colère que Casey a considéré faire partie de la course à la présidence pour déloger les Clinton.

Les paroles de Clinton a également enflammé les craintes sur la disponibilité de la pilule abortive, RU-486, en vertu de son plan. Un des premiers actes de son mari dans ses fonctions fut de pousser la pilule sur le marché par le biais d'un processus accéléré d'approbation de la FDA ( note : Federal Drug Adminstration) pour lequel les pro-vie ont insisté qu’il était trop rapide pour la sécurité des femmes qui prennent la pilule.

Pas du tout ignorante de ces avancées par les Clinton dans la « culture de mort », il y avait une religieuse nommée Mère Teresa, qui en février 1994 a fait sa propre visite en Amérique qui a compris une rencontre avec les Clinton.

L'occasion était le National Prayer Breakfast annuel, un grand rassemblement oecuménique à Washington. En tant que Président, Bill Clinton était un participant de haut profil avec Hillary qui l'accompagnait. Cette année, le 3 février 1994, l’orateur principal était un invité très spécial, un lauréat du prix Nobel de la Paix et une figure sainte qui avait fait tout le chemin de la zone la plus pauvre de la planète, les bidonvilles de Calcutta.

Selon la biographie autorisée de Kathryn Spink, la religieuse réticente a été invitée par le Président Clinton lui-même.

Tenue au Hilton de Washington, près de 3000 personnes ont rempli l’énorme salle. Près de l'estrade, il y avait le Président et la Première Dame ainsi que le Vice-Président et sa femme et un petit nombre de VIP, y compris les juges de la Cour Suprême et les plus hauts membres du Congrès.

Contrairement aux années typiques, où l’orateur principal invité est assis parmi les gens assemblés et attend pour que les autres aient terminé leur présentation, Mère Teresa a émergé d'un rideau derrière la plate-forme seulement quand elle a été appelée et puis s’est avancée lentement penchée faisant son bout de chemin vers le microphone. Hillary a dit dans ses mémoires, « Living History » ( Histoire Vivante ), qu’elle a été frappée de sa petitesse, portant seulement des chaussettes et des sandales dans le froid glacial.

Teresa se prépare à prendre la parole à la National Prayer Breakfast à Washington le 3 février 1994 ( note : tradition du petit déjeuner Catholique). Le Président Bill Clinton et la Première Dame Hillary Clinton ainsi que le Sénateur Howard Heflin, Démocrate-Alabama., observent. Mère Teresa a émis un reproche sévère aux partisans des droits à l'avortement en disant que « l'avortement mène juste à plus d'avortements. Tout pays qui accepte l'avortement n'enseigne pas à son peuple de s’aimer les uns les autres ». À l'extrême droite, il y a le Vice-Président Al Gore et son épouse Tipper.

Le titre de la conférence de Mère Teresa était : « Quoique ce soit que vous avez fait à l'un de ces petits, vous l’avez à Moi ». Elle a commencé par parler de Jésus et Jean-Baptiste dans leurs seins, de leurs mères, Marie et Élisabeth, et comment l’« enfant à naître » dans le sein d'Élisabeth —Jean-Baptiste — a sauté de joie quand il sentit la présence du Christ dans la salle où Marie est entrée pour parler à Elizabeth.

Hillary aurait pu voir ce qui allait arriver.

Elle a ensuite parlé de l'amour, de l'égoïsme, d'un manque d'amour pour l'enfant à naître — et d’un manque de désir de l'enfant à naître à cause de l'égoïsme de la personne. Jésus, a dit la sœur, qui a apporté la joie tout en étant encore dans le sein de Marie, est mort sur la Croix » parce que c'est ce que ça Lui prenait pour nous faire du bien — pour nous sauver de notre égoïsme dans le péché ».

Peggy Noonan, l'ancien rédactrice des discours de Reagan et une pro-vie Catholique, était là. Elle dit qu’à ce point dans l'exposé, les participants ont commencé à se trémousser sur leurs sièges parce que beaucoup de ce que la dame sainte de Calcutta avait à dire frappait de trop près le pays.

Ensuite, la sœur a dit quelque chose qui a rendu tout le monde mal à l'aise : « Mais je pense que le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui est l'avortement parce que Jésus a dit : « Si vous recevez un petit enfant, vous Me recevez. Ainsi, chaque avortement est le refus de recevoir Jésus, la négligence de recevoir Jésus ».

Ici, Noonan a décrit un « profond silence cool » qui enveloppait la salle, mais seulement pour un bref instant, puis les applaudissements ont commencé sur le côté droit de la salle, puis ça s’est répandu dans la foule alors que les gens ont commencé à scander et à se tenir debout ; la salle de bal a été emportée par des applaudissements sans arrêt qui ont duré cinq à six minutes selon Noonan.

Pourtant, certains n’ont pas applaudi du tout. Hillary Clinton ne l’a pas fait ni non plus son mari ; pas plus que le Vice-Président Al Gore et Tipper Gore. Ils étaient assis là, à la lueur des réflecteurs, tous les yeux de la foule fixés sur eux alors qu’ils essayaient de ne pas bouger ou d'être remarqués, brillant par leur absence de réponse, clairement mal à l'aise pendant que les applaudissements faisait rage.

La petite, faible dame âgée était seulement en train de se réchauffer. Elle avait vu et vécu de la souffrance réelle et ne pouvait pas se soucier de rendre mal à l'aise momentanément une foule de quelques milliers de personnes financièrement confortables qui n’avaient jamais connu la privation matérielle réelle et dont la seule crise à chaque matin était la circulation ou une longue ligne chez Starbucks.

Elle est revenue sur ce point de l'égoïsme :

« Par l'avortement, la mère n'apprend pas à aimer, mais tue même son propre enfant pour résoudre ses problèmes. [L'avortement est] vraiment une guerre contre l'enfant et je déteste le meurtre de l'enfant innocent, l’assassinat par la mère elle-même. Et si nous acceptons que la mère puisse tuer même son propre enfant, comment pouvons-nous dire aux autres de ne pas se tuer les uns les autres ? ... Tout pays qui accepte l'avortement n'enseigne pas à son peuple à s’aimer les uns les autres, mais à utiliser la violence pour obtenir ce qu'ils veulent. Voilà pourquoi le plus grand destructeur de l'amour et de la paix est l'avortement ».

La petite sœur faisait ce que les pro-choix trouvent inacceptables et l’auraient huée hors de la salle si ce n’était que de son autorité morale qui la protégeait. Elle a continué à décrire l'avortement comme un « meurtre ».

Elle a conclu en demandant de prier pour son ministère, en demandant la bénédiction de l'amour de Dieu et en disant aux 3 000 qu'elle allait prier pour eux et leurs familles : « Que Dieu vous bénisse tous. » Elle a ensuite quitté comme elle était venue, à travers le rideau derrière la plate-forme.

Tout au long de points forts de l’exposé sur l'avortement — le nerf brut — les Clinton et les Gores sont restés dans un silence de pierre. Un participant, un pro-vie Catholique et de haut niveau nommé par l'administration Reagan, m'a dit plus tard : « Ce fut un scandale, une abomination, très désagréable. Mme Clinton, en particulier, était juste assise là. Je ne pourrai jamais oublier ce moment. Ça m'a tout dit de ce que je devais savoir sur elle ».

À son crédit, Bill Clinton a réalisé que son comportement et celui de sa femme et des autres avaient été vraiment désagréables. Selon Spink, il a présenté ses excuses à Mère Teresa après le discours.

Hillary a répondu plus tard ce jour-là — en quelque sorte. En commentant les remarques de Mère Teresa, elle a du avoir brièvement donné l'espoir à la nonne qu’elle aussi parlait au nom de l'enfant à naître quand elle a commencé : « Je l'ai toujours cru que le Christ voulait que nous soyons joyeux, à regarder le visage de la création et à savoir qu'il y avait plus de joie que chacun d'entre nous pourrait imaginer ».

Alors que la « Championne de Calcutta » retenait son souffle, elle a été déçue cependant car Mme Clinton a fait ce qu'elle a longtemps fait — elle a utilisé sa pensée de façon très sélective, la limitant seulement à sa compréhension de l'économie, et non pas de la vie à naître, pendant qu’ elle a poursuivi ainsi : « Ou, comme Mère Teresa nous a dit ce matin, de voir la joie sur le visage d'un mendiant sans-abri, qui est ramassé dans la rue et emmené à mourir et qui dit joyeusement : « Je vous remercie ».

Les remarques de Hillary étaient un exemple extraordinaire de compartimentation psychologique et idéologique, une maîtrise surréaliste pour ignorer l'évidence, pour entendre que ce que l'on veut entendre.

Mère Teresa était venue faire une déclaration morale majeure sur l'avortement et l'a fait d'une manière qui a choqué toute la foule. Et puis Clinton a carrément ignoré le message entier dans ses remarques de suivi, soulevant délicatement l’élément le plus petit de l'adresse de la religieuse, l’élément avec lequel elle était d’accord, puis elle a placé cet élément complètement hors de son contexte et l’a utilisé dans un but politique entièrement distinct avec lequel elle était politiquement satisfaite. Sa réaction était indiciblement étrange, mais pas surprenante.

Et ce n’était pas que Clinton n'avait pas pigé le point.

« Elle [Mère Teresa] venait de prononcer un discours contre l'avortement », a expliqué Mme Clinton dans l'évaluation du discours dans ses mémoires, presque 10 ans plus tard. Dans les minutes qui suivent le discours, a dit Hillary, la religieuse a persisté, en portant la question de l'avortement directement au visage de Hillary : « Elle voulait me parler » a déclaré la Première Dame. « Mère Teresa était immanquablement directe. Elle était en désaccord avec mon point de vue sur le droit d'une femme à choisir et me l'a dit ».

En d'autres termes, il n'y avait aucun doute sur le message ce jour-là, ni que Hillary l’ait reçu immanquablement.

D'autre part, Hillary plus tard, peut-être après réflexion avec l'aide d'un assistant, a identifié un élément essentiel du discours qu'elle n'a pas eu besoin de prendre hors contexte pour trouver un terrain commun : Mère Teresa avait dit : « S'il vous plaît, ne tuez pas l'enfant. Je veux l'enfant. Donnez-moi l'enfant. Je suis prêt à accepter tout enfant qui serait avorté pour donner cet enfant à un couple marié qui aimera l'enfant et qui seront aimés par cet enfant ». Faisant écho à la phrase de Malcolm Muggeridge qui fut le présentateur qui a introduit Mère Teresa à l'Occident, il a dit : « Je vais vous dire quelque chose de beau. Nous combattons l'avortement par l’adoption ».

Maintenant, c'était quelque chose que Hillary pouvait applaudir. Les bébés en dehors du sein, selon son estimation, la méritent ainsi que la protection de la société.

Au cours de l'une de leurs conversations ultérieures, Clinton a précisé à Mère Teresa que même si elle a soutenu l'avortement légalisé, elle voulait aussi voir plus d'adoptions, probablement comme une alternative. La religieuse dit à la Première Dame qu’elle avait placé plus de 3000 bébés orphelins dans des foyers d'adoption en Inde. Hillary a dit qu'elle aimerait visiter l'orphelinat de New Delhi. Un an plus tard, elle et sa fille Chelsea ont fait exactement cela, en visitant l'un des Maisons Missionnaires de la Charité à New Delhi, une installation qui, dit Hillary : « n’aurait pas passé l'inspection aux États-Unis » parce qu'il y avait trop de lits entassés.

Mère Teresa a informé la Première Dame de son objectif d'établir une maison à Washington, où les mères pourraient prendre soin de leurs bébés jusqu'à ce qu'ils trouvent des foyers d'adoption ou d'accueil. À son tour, Hillary a pris l’initiative sur elle, rassemblant des avocats pro bono pour faire le travail juridique, pour lutter contre la bureaucratie du District de Columbia et pour faire ce qu'elle pouvait pour donner un coup de main afin de créer un foyer pour enfants en bas âge près de Chevy Chase Circle, qui est un peu plus dépassé la ligne de Washington, DC. Elle a téléphoné à des dirigeants communautaires et à des pasteurs des églises Baptistes, Catholiques, Épiscopales et Presbytériennes à proximité, en les appelant à la Maison Blanche pour voir où et comment ils pourraient aider. Faire bouger la bureaucratie, a déclaré Hillary, s’est avéré être plus difficile qu'elle ne l'avait imaginé.

Peu importe, Hillary Clinton, apparemment aidé un peu.

Mère Teresa était tout aussi implacable sur son but. Quand elle sentit le projet prenait du retard, elle a envoyé une lettre à la Première Dame, lui demandant le statut d’avancement du progrès. « Elle a envoyé des émissaires pour m’éperonner » a rappelé Hillary. « Elle m'a appelée du Vietnam, elle m'a appelée de l'Inde, avec toujours le même message : Quand est-ce que j’aurai mon centre pour les bébés »

Le 19 juin 1995, le refuge pour enfants a ouvert, le Centre d’Accueil pour bébés enfants Mère Teresa. Cela a conduit à une séance de photos de Hillary et de Mère Teresa se serrant la main dans la crèche nouvellement décorée et souriant l’une à l'autre. Un journaliste n'a pas pu résister à poser la question gênante : « Oui, a concédé la Première Dame, bien sûr, qu’ils avaient discuté de leurs « différences philosophiques » sur l'avortement » .

Mère Teresa, toujours la pacificatrice, est intervenue pour souligner où l'accent devait être mis à ce moment-là, à savoir sur l'endroit où ils étaient d’accord : « Nous voulons sauver les enfants » dit-elle. La religieuse, lente et fragile, a tenu le bras de Hillary pendant qu’ils ont visité les installations, l'examen de la crèche fraîchement peinte et les rangées de berceaux en attente de nourrissons.

Ce ne fut pas la fin de la relation qu’Hillary a toujours regardé avec le recul avec tendresse. Dans le peu de temps qui lui restait sur terre, Mère Teresa a continué à essayer de changer le point de vue de Clinton sur l'avortement. Selon Hillary, « elle m'a envoyé des dizaines de notes et des messages avec la même supplication douce ». Elle traitait avec la Première Dame avec patience et bonté, mais avec ferme conviction : « Mère Teresa ne m’a jamais fait la leçon ou m’a grondée ; ses admonestations étaient toujours aimantes et sincères » écrit Hillary, ajoutant qu'elle avait « le plus grand respect pour son opposition à l'avortement ». Mère Teresa voyait en Hillary un potentiel énorme d’une femme convertie à la cause pro-vie et n'a jamais abandonné, mais sans succès.

Deux ans après leur tournée au Centre d'accueil à Chevy Chase, un vendredi 5 septembre 1997, le cœur fragile de Mère Teresa a battu son dernier battement. La Messe des funérailles a eu lieu à l'église Saint-Thomas Middleton Row, Kolkata. Et voici, Hillary Clinton était là.

Après le service commémoratif, Clinton fut invitée de façon inattendue à une réunion privée à la Maison Mère, le siège de l'Ordre fondé par Mère Teresa. Comme les religieuses formaient un cercle autour du cercueil, où elles se trouvaient dans la méditation silencieuse, l'un d'entre eux, Sœur Nirmala, la successeure de la mère, a demandé à la première dame si elle dirait une prière. Confessant plus tard qu’elle s’était sentie inadéquate à le faire, Hillary hésita, puis baissa la tête et a remercié Dieu pour « le privilège » d'avoir connu cette « petite, énergique et sainte femme ».

C’était une relation complexe, fascinante, touchante, mais aussi frustrante. Que faire de tout cela aujourd'hui ?

Eh bien, malheureusement, Hillary Clinton est devenue beaucoup plus fanatique pour le « droit à l'avortement » (et pour la redéfinition du mariage et de l'agenda sans cesse croissant « LGBTQ ») — et au détriment de la liberté religieuse — que Mère Teresa aurait pu le prévoir. Ou peut-être qu'elle l’avait prévu. Peut-être que la petite sœur a vu venir cela. Peut-être qu'elle avait aperçu que Hillary Clinton était prête à avoir un jour un impact encore plus grand. Peut-être que quelque chose lui parlait. Et peut-être un signe de sa véritable sainteté était sa tentative vigoureuse pour tendre la main à Hillary Clinton et essayer de sauver, sinon d’améliorer, la route à venir.

Avec sa canonisation, les Catholiques pourraient invoquer Mère Teresa maintenant pour une intercession formelle alors que la trajectoire de Mme Clinton préfigure un avenir plus sombre pour l'enfant à naître et pour la liberté religieuse en Amérique.




Paul Kengor, Ph.D., est professeur de science politique et directeur exécutif du Center for Vision et Valeurs à Grove City College.

Cet article est adapté de son livre Dieu et Hillary Clinton (HarperCollins) 2007.

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