mercredi 7 septembre 2016

Blabla teilhardien
du « Prédicateur de la Maison Pontificale »




par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 6 septembre 2016

Pendant les Vêpres lors de la « Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création, le « Père Raniero Cantalamessa, le Moderniste âgé qui a été « Prédicateur de la Maison Pontificale » durant les 36 dernières années, a prononcé ce charabia au cours de sa soi-disant homélie :


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

« Combien de temps l’univers a-t-il dû attendre, quelle longue course a-t-il dû faire pour arriver à ce point ! Des milliards d’années, pendant lesquelles la matière, à travers son opacité, avançait vers la lumière de la conscience, comme la sève qui monte péniblement du sous-sol vers la cime de l’arbre pour se déployer en feuilles, fleurs et fruits. Cette conscience fut finalement atteinte quand apparut dans l’univers ce que Teilhard de Chardin appelle « le phénomène humain ». Mais maintenant que l’univers a atteint son objectif, il exige que l’homme accomplisse son devoir, qu’il assume, pour ainsi dire, la direction du chœur et qu’il entonne au nom de toute la création : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! ».

Ceci, bien sûr, est du panthéisme tout craché : « l'univers » a donné naissance à la conscience humaine, et non pas le Dieu Trinitaire personnel par la création spéciale d'Adam et Ève avec leurs âmes rationnelles. Voilà pour le récit de la Genèse et de l'enseignement infaillible de l'Église sur l’origine de toute la race humaine à partir des deux premiers parents qui sont tombés de la grâce dans le Paradis. Non, selon « le prédicateur de la Maison pontificale », la conscience humaine a tout juste émergé d’une sorte de bouillonnement de la « matière opaque » — une superstition brute digne des idolâtres païens dans la jungle.

Et maintenant, dit le « prédicateur de la Maison Pontificale », l'univers « Attend » que l'homme ouvre la voie à « prendre soin de la création » donnant ainsi la gloire à « Dieu ». Notez la confusion entre l'univers et Dieu, évoquant l'hérésie de Baruch Spinoza (1632-1677) qui lui a valu l'excommunication même des synagogues des Pays-Bas. Comme Spinoza l’a déclaré dans son livre « Éthique » : « Dieu ou Nature », Deus, sive Natura : « Cet être éternel et infini que nous appelons Dieu, ou Nature, agit de la même nécessité à partir de laquelle Il existe ».

Le « prédicateur de la Maison Pontificale » sort en jet le non-sens de l'évolution de l'infâme Jésuite Teilhard de Chardin, dont la théologie est réchauffée sur celle de Spinoza habillé en pseudo-Catholicisme et de rêveries semi-poétiques déguisées en un rapprochement audacieux de l'Écriture et de la supposée « science » de l'évolution néo-Darwinienne.

Il suffit de rappeler l'admonition de juin 1962 du Saint-Office concernant les écrits de cette fraude théologique et scientifique qui a été impliquée dans la « découverte » de deux faux fossiles : l'Homme de Piltdown et l'Homme de Pékin. Voici comment le Saint-Office a fait cet avertissement quelques semaines avant le début de Vatican II :

« Plusieurs œuvres du Père Pierre Teilhard de Chardin ... abondent dans de telles ambiguïtés et voire de graves erreurs de façon à offenser la Doctrine Catholique ».

« Pour cette raison, les Pères les plus éminents et les plus vénérés du Saint-Office exhortent tous les Ordinaires ainsi que les Supérieurs des Instituts religieux, les Recteurs des séminaires et des Présidents d'universités, de protéger efficacement les esprits, en particulier les jeunes, contre les dangers présentés par les travaux du Père Teilhard de Chardin et de ses disciples ».

Après plus de trois ans de la « Révolution François » cependant, ce n’est donc pas surprenant que François, Jésuite libéral formé dans les années soixante, soit aussi un passionné du babillage hérétique de Chardin. En fait, ce fut François qui a réhabilité de Chardin avec une référence favorable dans son « recyclique » Laudato si, comme je l'ai déjà montré précédemment.

Mais telle est la crise de l'Église aujourd'hui : l'hérétique condamné d’hier est « l'autorité » d'aujourd'hui dans la théologie Catholique. C’est ce que Lucie de Fatima entendait par « désorientation diabolique ». L’hérésie entre, l'orthodoxie sort. Le Vatican poursuit des projets du monde tout en ignorant la destinée éternelle de l'homme. Nous sommes exhortés à « prendre soin de la création » mais personne à Rome ne nous exhorte à prendre soin de l'âme immortelle que même le philosophe païen Platon reconnaissait comme le bien le plus précieux de l'homme.

L'Église est à l'envers et Dieu seul, par l'intercession de Sa Sainte Mère, peut rétablir cela — comme le monde verra à la lumière de Fatima.

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