mardi 23 juin 2015

Visite privée d'un couple transsexuel espagnol au Pape

Qui a payé le voyage ? Devinez...


Le Vatican !

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome.
On peut lire ses éditoriaux sur le site du Centre de Fatima à cette adresse
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En verra-t-on jamais la fin ?

Le Pape François fait l’éloge de la querelle dans l'Église

par Christopher A. Ferrara
Le 23 juin 2015

Un autre jour, une autre remarque ahurissante de François. Le scénario est maintenant tout à fait familier : le Pape décide qu’il parlera en espagnol afin qu'il puisse « parler avec le cœur » et l’Église se prépare pour la prochaine explosion.

Cette fois, c’était des remarques en espagnol lors de la Retraite Mondiale des Prêtres à la Basilique de Saint-Jean de Latran le 12 Juin dernier. François a dit ceci au sujet des querelles entre les membres de l'Église : « Il y a querelles et des débats dans l'Église ? Eh bien, ça fait de bonnes nouvelles ! Il en est ainsi depuis le début .. Une église sans querelle est une église morte. Savez-vous où il n'y a pas de querelles ?

Dans les cimetières ! » Jamais dans l'histoire de l'Église un Pape (ou un Docteur ou un Père de l'Église) a déclaré que de se quereller en tant que tel était un signe que l'Église était vivante ! Les épîtres de Saint Paul sont remplies d'avertissements contre les querelles entre frères parce qu'ils sont des péchés contre l'unité de l'Église. C’était précisément « les colères, les disputes, les divisions, les sectes » que Saint Paul a condamnées comme « œuvres de la chair » dans son épître aux Galates.

Maintenant, bien sûr il y a eu des disputes théologiques dans l'Église sur les questions non réglées par la révélation divine comme la relation précise entre la grâce et le libre arbitre. Mais jamais un Pape a salué une simple querelle comme un signe de vitalité ecclésiale. Bien au contraire, les Papes ont à plusieurs reprises interdit la discussion de questions portant à des querelles. Quelques exemples incluent Pie XII interdisant toute discussion de l'erreur du polygénisme, les Papes Pie V et Alexandre VII interdisant de se quereller davantage à propos des arguments théologiques contre l'Immaculée Conception, et ce, des siècles avant que le dogme ait été défini et Clément VIII ordonnant un terme à la querelle entre les Jésuites et les Dominicains qui portait sur la grâce efficace.

Si on donne la meilleure interprétation aux paroles de François, peut-être qu'il voulait dire que les gens sont des êtres humains et qu’ils se querelleront toujours au sujet de ceci ou cela. Mais des querelles ne sont pas une bonne chose en elles-mêmes, encore moins qu’elles soient de « bonnes nouvelles », et c’est tout simplement absurde de soutenir que l'Église est « morte » à moins qu'il n’y est des querelles parmi ses membres.

Ce genre de remarque de relents de la notion moderniste de « dialectique » où la vérité est censée émerger d'un conflit de positions opposées produisant une « synthèse » entre les deux. Mais ce n’est pas de cette façon que l'Église trouve la vérité. Elle trouve la vérité dans le Dépôt de la Foi qu'elle a énoncé et défendu depuis le temps des Apôtres qui ont transmis ce que le Christ Lui-même avait révélé.

On ne sait pas clairement ce que François a voulu signifier par son éloge du fait que se quereller était des « bonnes nouvelles » pour l'Église. Ce qui est clair, cependant, c’est que nous avons encore un autre ajout à ce qui est déjà une montagne de remarques troublantes, confuses et spontanées d'un Pape comme aucun autre dans l'histoire de la papauté — un Pape qui, il faut le dire en toute candeur, semble semer la confusion comme si c’était un programme. Ceci, bien sûr, est des plus évident avec le processus désastreux du Synode qu’il a conçu et mis en mouvement comme un poids lourd dont les conducteurs ont comme cible l’édifice moral de l'Enseignement de l'Église sur le mariage et la procréation que François va maintenant supposément défendre contre le même poids lourd qu’il a lui-même lancé.

En effet, le Pape dont les implacables « défendeurs » insistent pour affirmer qu'il est un ardent défenseur de l'indissolubilité du mariage, est le même Pape qui a dit à deux femmes par téléphone qu’elles pouvaient recevoir la Sainte Communion tout en vivant dans un état d'adultère et ce, sans le dessin de quitter cet état de vie. Le Pape dont les « défendeurs » maintiennent qu'il est un farouche adversaire de la « théorie du genre » est le même Pape qui a personnellement téléphoné à une « transsexuelle » femme qui pense qu'elle est un homme pour l'inviter elle et « sa » « fiancée » putative à voyager de l'Espagne — aux frais du Vatican —pour une audience privée et une étreinte chaleureuse du Pape à ce « couple » perverti.

Deux années de confusion et aucune fin en vue. Que Notre-Dame de Fatima protège et défende son Église au moment même où se déroule le Troisième Secret devant nos yeux.

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