L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agit aussi comme collaborateur principal du Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Depuis plus de 37 ans que le Père Gruner ne se dédie qu'à une mission : que le Message de Fatima soit bien compris et accepté afin que le Pape et tous les évêques fassent la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie, ce qui apporterait, selon la Promesse de Marie Elle-Même, la Paix sur Terre pour un certain temps. La paroisse du Père Gruner est le monde ! En effet, il gère plus de 5 différents sites Internet dont le plus populaire qui est 24/24 en vidéos directs à http://www.fatimatv.com |
pour faire changement :
Medjugorje est-il près de descendre
par Christopher A. Ferrara
Le 15 juin 2015
Il semble qu’une décision de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) sur les Apparitions présumées de « Notre Dame de Medjugorje » soit enfin imminente. Et il semble que la décision sera négative.
Élément # 1 : sur le vol de retour à Rome de sa brève visite à Sarajevo, au cours de laquelle il est resté loin de Medjugorje, François a révélé que la décision sur l'authenticité des « Apparitions » est imminente.Élément # 2 : Le même jour, le cardinal Müller, préfet de la CDF, a ordonné l'annulation d'une « réunion de prière de Medjugorje » dans le diocèse de Modène, en Italie, là où la voyante alléguée « Vicka » devait apparaître. Fait révélateur, dans les années précédentes, le défunt archevêque de Modène avait favorisé une telle réunion sans opposition du Vatican.
Élément # 3 : Dans son homélie pour le 9 Juin, François a penché vers le ridicule sur une cible de valeur en faisant référence aux « visionnaires qui nous disent aujourd'hui qu’une lettre de la Madone sera envoyée demain à 16 heures ... » — une référence évidente aux apparitions sur demande qui a été la marque de commerce des « voyants » itinérants de Medjugorje depuis des décennies.
Ces développements sont de bon augure pour le démasquage final de la fraude de Medjugorje, qui constitue une sorte d'événement anti-Fatima, chargé d’un non-sens rempli d’indifférence, qui est manifestement d’une ingérence incroyable de « la Madone » dans les conflits personnels ; et aussi qui est une sortie volumineuse et ridicule quotidienne de « messages » verbeux à trois des voyants — peu importe où ils se trouvent — par une « Madone » qui, apparemment, n'a jamais l'intention d'arrêter de parler ou (quand « Elle » ne débite pas une hétérodoxie pure et simple) de dire quoi que ce soit particulièrement de pertinent.
Mais il y a encore la perspective du rapport final de la CDF qui sera un de ces chefs-d'œuvre d'ambiguïté à la sauce de post-Vatican II qui essaiera de dire oui et non, stop and go, en même temps, ce qui pourrait évidemment être interprété comme une justification totale pour les promoteurs de Medjugorje.
Cet aboutissement nous est suggéré par une fuite du Vatican Insider en janvier dernier à l’effet que la Commission enquête sur les Apparitions présumées a « porté principalement sur la première phase des Apparitions » pour lesquelles « il n’y a apparemment aucune preuve de trucs, des canulars, d'abus ou de crédulité populaire. Cependant, il se révèle difficile pour l'Église de se former un verdict définitif sur la nature surnaturelle d'un phénomène qui est en cours ».
Quoi ? Si l'Église ne peut pas juger les Apparitions « en cours » de « Notre-Dame de Medjugorje » si elles sont surnaturelles, alors comment sait-elle que la « première phase » des dites « Apparitions » était surnaturelle ? Depuis quand la simple absence établie de « trucs » soit suffisante pour valider une revendication concernant une « apparition mariale » ? Qu'en est-il de son contenu ? Et depuis quand des apparitions mariales sont jugées en fonction de « phases » comme si elles pouvaient commencer assez bien mais alors perdre de leur crédibilité au fil du temps ?
Ainsi il semble que le CDF pourrait — de façon assez absurde — faire une division en concluant que les « voyants » auraient pu effectivement voir la Vierge en 1981 mais qu’aujourd'hui, pas tant que ça. Ce serait accorder aux « apparitions » une échelle graduée bizarre où leur crédibilité serait en fonction de la proximité d’où ils se situaient de la « première phase », tout en esquivant tout jugement sur le flux sans fin manifestement incroyable des « bulletins » quotidiens que la « Madonna » a prétendument émis pendant près de 35 ans depuis lors. Comme si on ne peut pas de toute évidence faire confiance aujourd'hui à des « voyants » dont les « visions » ou les « locutions intérieures » étaient en quelque sorte plus dignes de confiance en 1981 !
Espérons que cette sorte de compromis absurde, si typique de la réticence de l’époque post-Vatican II endémique à prendre une position claire sur une question théologique, ne sera pas le résultat de l'enquête de la CDF. Ce ne serait pas seulement l'échec de mettre fin à Medjugorje, mais ça garantirait l'épanouissement de l'industrie de Medjugorje.
Pis encore, toute sorte de justification concernant Medjugorje, même partielle, nuirait à l'importance primordiale de cette série d'apparitions mariales dont toute l'authenticité est reconnue sans l'ombre d'un doute, à savoir les Apparitions de Notre-Dame de Fatima en 1917 qui est venue dans un lieu dans une année fatidique pour donner un message d'avertissement à l'Église et à toute l'humanité qui est plus pertinent et plus urgent de jour en jour.
Priez pour que, pour une fois, quelques bonnes nouvelles sans mélange sortent du Vatican.
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