L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agit aussi comme collaborateur principal du Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Depuis plus de 37 ans que le Père Gruner ne se dédie qu'à une mission : que le Message de Fatima soit bien compris et accepté afin que le Pape et tous les évêques fassent la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie, ce qui apporterait, selon la Promesse de Marie Elle-Même, la Paix sur Terre pour un certain temps. La paroisse du Père Gruner est le monde ! En effet, il gère plus de 5 différents sites Internet dont le plus populaire qui est 24/24 en vidéos directs à http://www.fatimatv.com |
Après sa première et seule Encyclique rédigée de concert avec Benoît et portant sur la Lumière de la Foi ( Lumen Fidei ) dont la partie de Bergoglio fut rédigée par son écrivain fantôme, Mgr Fernandez… Vous vous souvenez peut-être de lui, c’est lui qui a écrit un livre personnel sur « L’Art d’embrasser » ajoutant toutefois qu’il n’y avait aucune expérience en cette matière. D’ailleurs, moi aussi, j’envisage d’écrire un livre sur un sujet que je n’ai jamais expérimenté : « Les Impulsions Électro-Magnétiques en Haute Atmosphère ». Et j’ai peur de l’avion, vous l’avais-je déjà dit ?
Bergoglio fut content de l’impact de son encyclique. Pas tout le monde par contre. Mgr Burke, le porte-parole informel des Traditionnalistes, celui qui s’est fait mettre sur une grosse tablette vingt jours après le Synode (ça, c’est de la miséricorde et de la compassion, ne trouvez-vous pas ? ) a dit qu’il ne trouvait absolument rien dans cette encyclique qui touchait, effleurait un tantinet le Magistère. Je me demande pourquoi on a écrit ça alors… Ah ! peut-être qu’il y a des gens qui s’endorment avec une telle lecture… Peut-être finalement.
Bon… revenons-en à notre propos. Bergoglio est donc content. Il dit à Fernandez : « On va faire un deuxième coup. Tu vas m’écrire une deuxième encyclique sur l’écologie ». Fernandez, l’embrasseur qui n’a jamais embrassé, s’éxécute. Bergoglio fout tous ses papiers aux poubelles.
Alors il fait appel à son grand « chum » argentin qu’il a nommé Chancelier de l'Académie Pontificale des Sciences et des Sciences sociales, Mgr Marcelo Sánchez Sorondo. « Organise une conférence des plus grands savants en écologie, prends leurs idées et puis écris-moi une encyclique. Je suis en retard parce que j’ai foutu tous les papiers de Fernandez aux poubelles. Faut avancer, faut avancer. »
Ce que vous allez lire, c’est la suite immédiate de cette rencontre avec les grands savants orchestrée par Sorondo. Vous verrez que la qualité des réponses de Sorondo est inversément proportionnelle à la stature du poste qu’il occupe.
C’est vraiment du joli.
Vous allez rencontrer un deuxième membre de la grande équipe de Bergolio.
Une équipe du tonnerre ! Quant à se demander si l’écologie fait partie du domaine de la compétence pontificale, la réponse est clairement non.
Mais pourquoi alors ?
Parce qu'on aime ça ! Voyons donc !
par Christopher A. Ferrara
Le 27 mai 2015
Dans ma chronique du 19 mai, je discutais de l'étrange affaire du rédacteur de confiance anonyme et ami du pape, Mgr Víctor Manuel Fernández, qui a écrit un livre sur « l'Art d'embrasser » ainsi que sur tous ou la plupart des projets apparemment retirés concernant la prochaine encyclique papale sur « le changement climatique » — une question sur laquelle le Pape n'a absolument aucune compétence ou autorité pour se prononcer en premier lieu.
Mais il semble que François s’est entouré d'amis et associés d'Amérique latine étranges. Et ce sont eux qui aident à faire du « changement climatique » le successeur de « l'évolution théiste » de Teilhard de Chardin ( Jésuite (1881-1955) considéré comme l'un des théoriciens de l'évolution les plus remarquables de son temps; fut sanctionné par l’Église ) dans le département des quasi-hérésies. Un autre tel personnage, ami de François et un de ses proches conseillers, est Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, Chancelier de l'Académie Pontificale des Sciences et des Sciences sociales. Sorondo a accueilli au Vatican la récente conférence sur le « changement climatique » mettant en vedette Jeffrey Sachs, directeur militant pro-avortement de l’ «Institut de la Terre » et Ban Ki-moon, le tout aussi pro-avortement Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Unies.
Le scandale provoqué par le Vatican en offrant une telle plateforme allègre aux dirigeants du monde de la culture de la mort a poussé Stefano Gennarini du Centre de la Famille et Droits de l'homme (C-Fam) à poser des questions écrites à Sorondo, dont les réponses acerbes par email lui ont révélé qu’il était tout autant excentrique que Fernández.
Prié de répondre à la préoccupation généralisée chez les catholiques au sujet de la collaboration du Vatican avec les pro-avortement ainsi qu’avec les partisans du contrôle de la population comme Ban Ki-moon et Sachs, Sorondo a esquivé la question avec la réponse bizarre que l'opposition ne vient que du « Tea Party ( parti d’extrême droite aux USA ) et de tous ceux dont les revenus proviennent de la vente d'huile ... »
Lorsque demandé clairement et directement : « Étiez-vous conscient avant votre collaboration avec Sachs au Vatican de leur position publique sur l'avortement ... qu’à leur avis l'avortement est une méthode d’intervention « bon marché » et « à faible risque » pour réduire la fertilité ? » Sorondo s’est agité, a bredouillé au sujet des « nouvelles formes d'esclavage, comme le trafic humain, le travail forcé, la prostitution et le trafic d'organes » tout en continuant sur le sujet du « drame de l'avortement, mais il y a aussi tous ces autres drames » et il n’a jamais abordé la question à savoir s’il savait qu'il offrait le prestige du Vatican à d’éminents défenseurs des assassinats en masse dans l'utérus.
Pressé de dire s’il avait en fait discuté de la position « de Ban Ki-moon et de celle de Jeffrey Sachs sur l'avortement et le contrôle de la population à l'approche de la conférence » et conséquemment s’il savait, lui et le Vatican, de qui il faisait réellement la promotion en tant qu’« autorités » sur « le changement climatique », Sorondo s’esquiva encore une fois : « Au lieu de nous attaquer, pourquoi ne pas entrer en dialogue avec ces « démons » afin peut-être de mieux raffiner la formulation ?... »
Remarquez, tout d'abord, les guillemets méprisants autour du mot « démons ». Sorondo trouve clairement amusant que quelqu'un puisse être outré que le Vatican fasse cause commune avec des dirigeants de la culture de la mort. Quant à faire une « meilleure formulation », il faisait allusion aux différents brouillons relatifs aux soi-disant objectifs de Développement Durable qui ont résulté du « dialogue » avec Sachs et les autres « experts » pro-avortement invités au Vatican. Sorondo était heureux d'informer Gennarini que ce « dialogue » a produit des esquisses qui « ne mentionnent même pas l'avortement ou le contrôle de la population mondiale. Ces projets parlent de l'accès à la planification familiale, de la santé sexuelle et reproductive et des droits en matière de reproduction ».
Sorondo sait très bien que « la santé reproductive et les droits en matière de reproduction » sont précisément la façon dont les politiciens et les activistes pro-avortement décrivent l'avortement et la contraception. Son affirmation selon laquelle « l'interprétation et l'application » de la phrase « dépend des gouvernements » n’est rien d’autre que malhonnête car pratiquement aucun gouvernement dans l'Organisation des Nations Unies interprète l'expression « droits reproductifs » pour signifier autre chose que le « droit » d’empêcher la conception d’enfants ou le « droit » de les avorter lorsque la contraception échoue.
Ainsi donc, avec le plein soutien de l'ami d’Argentine de François, le Vatican a consenti à des déclarations favorisant l'accès dans le monde entier de la contraception et de l'avortement afin de promouvoir « le Développement Durable. » On ne peut que rire à la clause de non-responsabilité inscrite en bas du courriel de Sorondo — qui n’est pas déclarée publiquement. Voici ce qui est écrit : « Les deux Académies dont je suis le Chancelier sont contre l'avortement et contre le contrôle de la population, tout simplement parce que nous suivons le Magistère des Papes dont nous dépendons directement ».
Tout d'abord, il faut s’opposer à l'avortement non pas parce qu'on « dépend » du « Magistère des Papes » comme si l'enseignement pontifical étaient seulement les politiques d’une entreprise contraignant seulement les employés de la compagnie mais c’est bien davantage parce que l'avortement est l'assassinat d'un innocent, très simple non ? « Tu ne tueras pas » contraint non seulement tous les catholiques mais chaque être humain sur la face de la terre, y compris Sachs et Ban Ki-moon. Le « Magistère des Papes » défend seulement la loi naturelle universellement applicable, il ne crée pas une interdiction seulement pour les Catholiques qui doivent l’observer.
Deuxièmement, de prêter le nom du Vatican à une déclaration appelant à des « droits reproductifs » — compris à travers le monde aujourd'hui comme « l'avortement » — c’est clairement saper l’enseignement que Sorondo prétend défendre. Mais à quel point stupides croit-il que les fidèles catholiques sont ?
Très ridicule la tentative de Sorondo de blâmer le « changement climatique » pour non seulement la pauvreté, mais toutes sortes de conduites gravement peccamineuses de la part des individus. Il déclare : « La crise climatique conduit à la pauvreté et la pauvreté conduit à de nouvelles formes d'esclavage, à la migration forcée, à l’abus des médicaments et tout cela peut aussi conduire à l'avortement. » Ainsi, selon Sorondo, le « changement climatique » provoque la pauvreté et est donc finalement à blâmer pour l'avortement, l'esclavage et la toxicomanie. Il est étonnant qu’un prélat éminent du Vatican puisse prononcer une telle absurdité morale et s’attendre à être pris au sérieux.
Ces amis de François ne sont pas les amis de l'Église. Et avec des amis comme ceux-ci, l'Église n'a pas besoin d'ennemis. Au moment où elle souffre apparemment d'une overdose sans précédent d'ennemis en Son Sein, confirmant ce que prédit le Troisième Secret de Fatima tel que révélé par le Pape Benoît sur son chemin à Fatima en 2010 : « Cela a toujours été connu, mais aujourd'hui nous le voyons d’une manière vraiment terrifiante : à savoir que la plus grande persécution de l'Église ne vient pas d'ennemis extérieurs, mais naît du péché dans l'Eglise ».
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