par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Le Centre de Fatima
Le 27 avril 2018
Massimo Faggioli, un porte-parole fiable du Catholicisme Américain Progressiste qui a abandonné le témoignage contre-culturel de l'Église en faveur de cette palabre de la « justice sociale » qu'aucun Démocrate ne jugerait répréhensible, vient de rédiger une inculpation par inadvertance du Pontificat qu'il ne cesse jamais de louanger comme si c'était un prélude à la Seconde Venue. L'article de Faggioli, intitulé « Une nouvelle phase Américaine pour François », est rempli d'éloges accablants pour ce que le Pape François a fait. |
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François, observe Faggioli avec satisfaction, a introduit « des changements profonds [ qui ] ... nous rappellent les changements dirigés par le Pape qui a appelé Vatican II ». Je ne doute pas que Jean XXIII serait horrifié par les « profonds » changements dans l'Église depuis Vatican II, surtout ceux que François cherche à imposer, voyant que le Pape Jean XXIII a insisté sur le maintien de la Liturgie Latine quelques mois avant le Concile et aurait rapporté sur son lit de mort « Arrêtez le Concile ! Arrêtez le Conseil ! » comme le reconnaît même l’importante chaîne religieuse EWTN.
Fait intéressant, Faggioli dit que « le Pontificat de François ne peut être mesuré en termes de réforme des structures ecclésiastiques ». C'est parce qu'il n'y en a pas eu, malgré le mythe du François le Grand Réformateur de la Curie et qui est en fait plus corrompue que jamais comme Henry Sire l'a montré dans son livre « Le Pape Dictateur ».
Alors, qu'est-ce que le Pape François a accompli exactement qui lui a valu des hosannas sans fin de la part des commentateurs tels que Faggioli ? Tout simplement : une accélération radicale de la libéralisation déjà désastreuse de l'Église. Comme l'explique Faggioli : « Alors que des réformes concrètes sont nécessaires dans l'Église, de nombreux théologiens et beaucoup de fidèles voient ce Pontificat comme un moment de réforme de l'Église qui ne peut être défini en termes de changements bureaucratiques, mais théologiques et spirituels.
Ah ! ces « changements théologiques et spirituels » ! C'est le laisser-passer pour la grandeur post-conciliaire dans l'Église du « printemps conciliaire ». Et avec François, il y a beaucoup de changements, y compris un abandon de l'enseignement de ses prédécesseurs immédiats sur « l'impossibilité intrinsèque » de la Sainte Communion pour les adultères publics. En effet, le principal changement parmi les changements de ce Pontificat fuyant, dit Faggioli, « c’est « Amoris Laetitia » dans lequel le Pape, selon les mots du Révérend James Martin, a demandé à l'Église de « rencontrer les gens là où ils sont ».
Ainsi, le prêtre militant « gay » acclame François pour « rencontrer les gens là où ils sont » — c'est-à-dire accommoder le péché — et Faggioli, citant le militant homosexuel, salue l'abandon de l'enseignement de Jean Paul II, Benoît XVI et tous les Papes précédents sur une question de moralité fondamentale.
Citant le titre d'une autre conférence des Progressistes appelée pour acclamer François, celle de l'Université de Villanova, Faggioli le présente sans sourciller — seul parmi 266 Papes, évidemment — comme « une Voix qui crie dans le Monde : Miséricorde, Justice, Amour et des Soins pour la Terre ».
Qu'en est-il du souci du salut des âmes en les convertissant au Christ et en les amenant dans l'Église ? Apparemment, il y a eu un « changement théologique et spirituel » loin de quelque chose d'aussi vieux que le Mandat Divin de faire des disciples de toutes les nations.
Faggioli exprime sa désapprobation à l’effet que « les critiques Catholiques ont augmenté leur résistance à son Pontificat. Cette opposition — dont le centre géopolitique et culturel se trouve aux États-Unis — est remarquable à la fois par la gravité sans précédent de sa critique et par le haut rang ecclésiastique de ceux qui la livrent. Ces critiques ne se sont pas présentés à la Conférence de Villanova — ou n'étaient pas vocaux s'ils y ont assisté — mais leur influence dans l'Église a été ressentie tout au long de ses séminaires et sessions .... Il a fallu un Pape d'Amérique Latine pour exposer la profondeur de ce désaccord dans le Catholicisme Nord-Américain ».
Pape François le Grand Diviseur ! Celui qui divise les Catholiques orthodoxes de l'avant-garde Progressiste que François dirige. Ceci, selon Faggioli, est une bonne chose. En fait, c'est une condamnation retentissante de ce qui pourrait bien être le Pontificat le plus désastreux de l'histoire de l'Église.
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