par : John-Henry Westen
Co-fondateur et rédacteur en chef de LifeSiteNews.com
SOURCE : Life Site News
Jeudi, le 19 avril 2018 - 10 :37 EST
19 avril 2018 ( Life Site News ) — Dans le passé, parmi les militants pro-vie — Catholiques et autres — vous auriez trouvé les plus grands fans du Pape. Le Pape Jean-Paul II a souvent été présenté comme le leader mondial du mouvement pro-vie et le Pape Benoît XVI a été considéré comme un contributeur majeur à la défense intellectuelle de la vie. Mais la situation après 5 ans du Pontificat du Pape François est très différente.
Les militants pro-vie du monde entier vous diront que pendant qu'ils continuent à prier pour le Pape, ils sont mécontents de la direction que prend le Pape dans l'Église.
Voici quelques-unes des principales raisons pourquoi :
1) Dès le début de la Papauté, un changement manifeste s’est produit qui s’est concentré sur d'autres préoccupations que le sujet pro-vie. ( « Nous ne pouvons pas insister uniquement sur les questions liées à l'avortement, au mariage homosexuel et à l'utilisation de méthodes contraceptives ... Je suis un fils de l'Église, mais il n'est pas nécessaire de parler de ces questions tout le temps » ).
2) Ce sentiment est resté constant tout au long de la Papauté et est passé de simples entretiens à l'enseignement officiel de l'Église dans la dernière Exhortation Apostolique Gaudete et Exsultate. Dans ce document, le Pape a assimilé des questions telles que l'immigration et la pauvreté à l'avortement contrairement aux déclarations des Papes précédents.
3) Cette approche explique les éloges apparemment incompréhensibles que le Pape François a prodigués à l'une des promotrices les plus éminentes de l'avortement en Italie, qu'il a appelée l'un des « grandes oubliées » de la nation pour son travail sur l'immigration. Bien qu’elle soit non-repentante et qu’elle pousse sur les avortements, la « grande oubliée » a rendu Cecile Richards [ directrice générale de Planned Parenthood Mondial insipide, les éloges du Pape à son égard l'ont amenée à parler dans diverses églises Catholiques malgré les protestations des pro-vie.
4) Peu de temps après l'élection du Pape François, il y a eu un flot constant de défenseurs du contrôle de la population qui se sont exprimés au Vatican. Ceux-ci incluent : Paul Ehrlich, le père du mouvement du contrôle de la population ; John Bongaarts, vice-président du Conseil de la Population pro-avortement ; le Secrétaire général des Nations Unies pour l'avortement, Ban Ki-Moon ; Jeffrey Sachs, conseiller de l'ONU pour l'avortement ; et le professeur John Schellnhuber. Le Président du Conseil Pontifical pour les Sciences du Vatican, Mgr Marcelo Sorondo, qui dirigeait la plupart de ces conférences, est lui-même un défenseur du contrôle de la population. Sorondo a déclaré devant la caméra lors d'une conférence du Vatican que limiter les naissances était une obligation de l'Église — quelque chose qu'il n'aurait pas osé dire sous les Papes précédents.
5) Il y a eu de nombreuses nominations et élévations d'Évêques et de Cardinaux qui sont hostiles à pro-vie de même qu’il y a eu une rétrogradation d'ecclésiastiques fortement pro-vie. Les exemples incluent Blase Cupich en tant qu'Archevêque de Chicago et Cardinal en dépit de sa réputation pour dire aux prêtres de ne pas rejoindre la marche « 40 Days for Life » [ 40 jours pour la vie ] ; le Cardinal Danneels de Belgique ; le Cardinal Allemand Kasper ; et le Belge Josef de Kesel. Les Cardinaux Burke et Muller, l'Évêque Finn et l'Évêque Nienstedt figurent parmi les révocations et les destitutions d'Évêques et de Cardinaux fortement pro-vie.
6) Le Pape a retiré l'engagement solennel pro-vie de l'Académie Pontificale pour la Vie. Et maintenant, il nomme des membres pro-avortement dont l'un a récemment déclaré que la Bible appelle à l'avortement dans certains cas.
7) Le Pape François a plaidé pour le passage des Objectifs de Développement Durable [ ODD ] et a salué son passage sans réserve. Les groupes pro-vie à l'ONU, y compris la Mission du Saint-Siège, luttent contre les ODD depuis des années parce que la cible 3.7 appelle explicitement « l'accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive ». L’ONU a défini ces termes à la Conférence du Caire en 1994 qui signifient fournir aux femmes une « contraception moderne » pour la « planification familiale » et « l'avortement médicalisé » là où c'est légal.
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