Rédigé par : Dr Maike Hickson
SOURCE : One Peter Five
Le 30 avril 2018
Le 3 mai, il y aura une réunion historique avec la CDF [ Congrégation pour la Doctrine de la Foi ] et quelques Évêques Allemands concernant les récentes directives pastorales Allemandes sur l'intercommunion. Beaucoup d'observateurs bien informés de cette situation craignent que cette réunion ne se transforme en un compromis et en une approbation officielle par le Vatican de l'approche progressiste Allemande en ce qui concerne les conjoints Protestants des Catholiques et leur accès à la Sainte Communion. Cela pourrait équivaloir à une grave atteinte à l'ordre sacramentel de l'Église comme l’a fait Amoris Laetitia ainsi que ses conséquences.
Alors que le monde surveille l'affaire Alfie, beaucoup de choses se passent en Allemagne et à Rome en ce qui concerne les directives pastorales du 22 février 2018 approuvées par une majorité des deux tiers des Évêques Allemands — qui permettent aux conjoints Protestants de Catholiques, dans certains cas individuels — de recevoir la Sainte Communion.
Après la publication de cette décision — même si la version finale de ces directives pastorales n'est toujours pas promulguée — sept Évêques Allemands diocésains ont écrit une lettre à différents destinataires du Vatican, demandant une clarification. Ils soutenaient que les Évêques Allemands avaient outrepassé les limites de leur compétence puisque ces nouvelles lignes directrices établissaient une intercommunion qui, jusqu'à présent, a été interdite, sauf pour les cas d'urgence tels que le danger de mort imminente.
Kath.net — le site d'information Catholique Autrichien bien informé — a par la suite affirmé que la Congrégation pour la Doctrine de la Foi avait envoyé, en avril, une lettre aux Évêques Allemands dans laquelle elle rejetait cet ensemble de directives pastorales. Kath.net a également ajouté que le Pape François avait donné son approbation à cette lettre désapprobatrice de la CDF. Plus tard Edward Pentin, correspondant à Rome du National Catholic Register, a ajouté cet élément d'information à savoir que le Pape François avait cependant insisté sur le fait que cette lettre de la CDF ne devait pas être publiée avant qu’une réunion avec quelques Évêques Allemands ait lieu et il vient tout juste de la convoquer. ( Jusqu'à présent, les Évêques Allemands semblent respecter cette instruction papale. Deux diocèses ont refusé d'envoyer une copie de cette lettre à One Peter Five. ) Lors de cette réunion à venir le 3 mai, six participants Allemands sont invités : le Cardinal Rainer Woelki, le Cardinal Reinhard Marx, Mgr Felix Genn, Mgr Karl-Heinz Wiesemann, Mgr Gerhard Feige, ainsi que le Secrétaire Général de la Conférence des Évêques, le Père Jésuite Hans Langendörfer. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi les a officiellement invités. Il n'est pas entièrement clair dans quelle mesure ou si le Pape François participera personnellement à cette réunion, même si certaines sources d'information parlent d'une rencontre avec lui.
Pour revenir à la lettre de la CDF. Comme le dit Edward Pentin , le Cardinal Gerhard Müller semble avoir une position similaire à la lettre de la CDF qui a été signée par l'Archevêque Luis Ladaria, l'actuel préfet de la CDF. Toutes nos tentatives pour récupérer une copie de cette lettre CDF ont été jusqu'à présent en vain. Mais Pentin lui-même, basé sur ses propres sources, conclut que la lettre de la CDF affirme que les directives pastorales libérales Allemandes sont en contradiction avec la Doctrine et la discipline sacramentelle de l'Église.
Le Cardinal Müller a récemment donné une interview sur cette question d'intercommunion et a rédigé son propre essai. Dans les deux cas, il a dit très clairement que les Protestants ne peuvent recevoir la Sainte Communion que dans une situation d'urgence réelle, selon le Droit Canon ( au Canon 844 § 4 ), et non dans le cas d'un mariage dit mixte, que les Évêques Allemands essaient maintenant de déclarer comme une cause suffisante de détresse spirituelle pour les époux ( du fait qu'ils ne peuvent pas recevoir la Sainte Communion ensemble ). Il a même appelé le terme spécieux des « cas individuels » un « tour de rhétorique ».
Une raison possible pour laquelle le Pape François souhaite que cette lettre CDF reste inédite est que lui-même n'est pas satisfait de celle-ci. Comme le savent les observateurs avertis, c'est le Pape François lui-même qui, lors d'une visite à l'Église Luthérienne de Rome en novembre 2015, s'est ouvert à l'idée qu'un conjoint Protestant pouvait prendre une décision de conscience concernant la Communion. Il a ensuite dit à une épouse Protestante d'un Catholique qui souhaitait recevoir la Sainte Communion : « Parlez avec le Seigneur et avancez ». Une source cléricale bien informée a donc dit à One Peter Five que cette initiative Allemande venait « du sommet même de Rome ».
Pentin lui-même cite une source de l'Église Allemande : « Elle [ la source ] a dit qu'à moins qu'une résistance ne soit montée maintenant, vous verrez probablement la Communion des Protestants introduite mondialement par la porte arrière de la Conférence des Évêques Allemands ». [ Notre soulignement ]
Les sept Évêques Allemands, pour la plupart Bavarois, qui se sont opposés à ce dépliant pastoral Allemand, se sont prononcés à maintes reprises ; parmi eux, l'Évêque Stefan Oster, et ils ont clairement fait savoir que c'est leur dévotion à la Sainte Eucharistie qui les fait résister au laxisme des règles pour recevoir la Sainte Communion. Mgr Rudolf Voderholzer, successeur du Cardinal Müller à Ratisbonne, a lui-même souligné dans une récente interview l'importance de partager la vision Catholique de l'Eucharistie et des prières Eucharistiques qui contiennent une affirmation de la Papauté, la dévotion aux Saints, les prières pour les morts, ainsi que, plus important encore, la croyance en la Présence Réelle de Notre-Seigneur dans la Sainte Eucharistie. « Demander à quelqu'un de tenir cette foi Eucharistique, mais en même temps de dire : « Vous pouvez conserver votre propre confession » n'est pas honnête », explique Voderholzer. Il cite également un Professeur Protestant de théologie qui a récemment appelé les nouvelles directives pastorales Allemandes un « bâclage œcuménique ».
Cependant, ce qui n'a pas encore été amplement discuté à ce sujet, c'est le problème que les conjoints Protestants qui pourraient bientôt recevoir la Sainte Communion ne soient pas tenus d'abord de recevoir le Sacrement de Pénitence ; ce fait sapera donc encore l'enseignement de l'Église sur la nécessité d'être en état de grâce pour la réception de la Sainte Communion. L'ordre sacramentel de l'Église Catholique va ainsi s'éroder davantage.
L'un des sept Évêques Allemands, le Cardinal Rainer Woelki, ancien secrétaire du Cardinal Joachim Meisner et successeur de l'Archevêque de Cologne ( le plus grand diocèse Allemand ), se rendra bientôt à Rome avec le Cardinal Reinhard Marx et d'autres Évêques, afin de discuter du problème avec le Vatican ( et peut-être avec le Pape François lui-même ? ). Malheureusement, il sera probablement le seul représentant de la ligne orthodoxe dans la question de l'intercommunion. Comme Kath.net le mentionne :
« Il est clair que le Cardinal Woelki sera totalement isolé devant le Pape François dans le « groupe de Rome », car à côté de Woelki, il est évident que seuls les Évêques qui sont en faveur d'une ouverture de l'Eucharistie pour les Protestants « dans des cas individuels » seront là ».
Par exemple, Mgr Gerhard Feige, l'un des autres membres du « groupe de Rome », vient de publier un article pour Christ & Welt — une rubrique du journal Allemand Die Zeit — dans lequel il se montre très impatient à l'égard de la question d'intercommunion, appelant maintenant les Évêques Allemands « à ne pas laisser passer l'occasion ! » Feige, qui est le Président de la Commission sur l’ Oecuménisme des Évêques Allemands, affirme que les Évêques Allemands ne font que distribuer un document pastoral « et non un document doctrinal » ; il n'est donc pas nécessaire de se tourner vers Rome pour obtenir son approbation. Il regrette que « certains restent encore dans l'opposition », soulignant indirectement les sept Évêques résistants.
Jusqu'à présent, comme le montre le journal Catholique Allemand Die Tagespost, il existe maintenant 21 documents pastoraux répartis dans le monde entier en ce qui concerne les situations où et quand les Protestants peuvent être autorisés à recevoir la Sainte Communion. Ces documents ont tous déjà été envoyés à Rome pour approbation, et chacun se réfère à de vraies situations d'urgence, en précisant bien qu’il doit y avoir situations d'urgence. Mais aucun d'entre eux n'établit une règle selon laquelle les conjoints Protestants peuvent, d’une manière habituelle, recevoir la Sainte Communion sans se convertir à la Foi Catholique. Comme l'expliquent Regina Einig et Guido Horst, journalistes de Die Tagespost, « toutes ces directives [ nationales ] limitent et précisent [ le Canon 844 ], mais elles ne le font jamais — comme dans le cas du document Allemand — vers de nouvelles avenues concernant l'admission des Chrétiens non Catholiques aux Sacrements ».
L'impression générale du traitement de cette affaire par le Cardinal Marx est qu'il y a beaucoup d'ingérence et de confusion. Le Cardinal Marx, Président de la Conférence des Évêques Allemands, n'a pas suivi la procédure normale à savoir d’envoyer à Rome le nouveau document ; il a déjà parlé publiquement du document avant même qu'il ne soit finalisé ( ce qui devait avoir lieu en avril ). En outre, il existe des preuves — publiées par Edward Pentin et Kath.net — que quelqu'un dans le propre bureau de Marx a divulgué à un journaliste Allemand ( qui l'a ensuite publié ) cette lettre explicitement privée et confidentielle des sept Évêques d'opposition. Comme Pentin le mentionne :
« Le National Catholic Register a également confirmé qu'au début de ce mois, il avait délibérément été coulé par la puissante Conférence des Évêques Allemands, qui a un contrôle serré sur presque tous les médias Catholiques en Allemagne [ « y compris la section Allemande de Vatican Media and News » ]. [ ... ] Le Cardinal Marx [ ... ] a fait publier un article en réaction quelques heures après la publication de la lettre des [ sept Évêques ].
Edward Pentin ajoute à cet égard que plusieurs de ses sources pointent vers le Père Hans Langendörfer, SJ — le Secrétaire à long terme de la Conférence des Évêques Allemands et le seul non-Évêque à venir à Rome en mai pour la réunion avec la CDF — agissant comme « Éminence grise » en arrière-plan qui a beaucoup d'influence. Avec le porte-parole des Évêques Allemands, Matthias Kopp, il semble avoir aidé certains Évêques Allemands à accepter ces directives pastorales libéralisantes. Le rôle spécifique négatif et dommageable à long terme de Langendörfer à la Conférence des Évêques Allemands a également été rapporté chez One Peter Five par des sources Allemandes bien informées.
Par exemple, en 2011, lorsqu’en premier le scandale a révélé que la grande maison d'édition des Évêques Allemands, Weltbild, vendait aussi des livres ésotériques et pornographiques, Langendörfer avait alors été critiqué car il était également membre du Conseil d'Administration de cette maison d'édition. Le magazine Allemand FOCUS de l'époque a déclaré que Langendörfer « tient de nombreuses rênes entre ses mains » à la Conférence Épiscopale Allemande. C’était une remarque oblique en passant à propos de ce scandale. C'est le Cardinal Joachim Meisner, prédécesseur du Cardinal Woelki, qui fut à l'avant-garde de la lutte contre cette corruption morale. À l'époque, d'ailleurs, il avait aussi le soutien du Pape Benoît XVI. Le Pape Émérite a ainsi déclaré : « Il est temps de mettre vigoureusement un terme à la prostitution ainsi qu'à la diffusion généralisée de contenus à caractère érotique ou pornographique, et également sur l’Internet ».
Fait intéressant, le Pape Émérite semble également soutenir l'initiative actuelle des sept Évêques Allemands. Selon Edward Pentin — qui s'appuie ici sur des sources solides et son histoire n'a pas été démentie par le Vatican — « le Pape Émérite Benoît XVI a donné son plein soutien aux sept Évêques et à leur lettre au Vatican ». Mgr Voderholzer, qui est dit être l'une des forces principales derrière la lettre des sept Évêques, n'est pas seulement le successeur du Cardinal Müller à Ratisbonne. Il dirige également l' Institut du Pape Benoît XVI qui a été fondé en 2008 par Mgr Gerhard Müller, alors Évêque, avec l'intention de publier les œuvres de Joseph Ratzinger. Dans les années 1990, Vorderholzer était assistant académique du Professeur Gerhard Müller à l'Université de Munich.
Pour le Pape François, tout ce développement concernant les nouvelles directives d'intercommunion Allemandes est probablement un embarras. C'est lui qui a fait des remarques qui semblent soutenir une décision personnelle de conscience dans la question de l'intercommunion. Ensuite, il a dit aux Conférences Épiscopales Nationales d'adopter leurs propres façons et il a aussi favorisé la décentralisation . Les Évêques Allemands qui ont pris ces allusions papales au mot sont maintenant confrontés à une forte résistance de l'intérieur de l'Allemagne ainsi que de la Curie Romaine.
Quand, en 2015, le Pape a fait ses propres remarques laxistes concernant l'intercommunion, il a fait une référence explicite au Cardinal Walter Kasper, en disant : « En ce qui concerne le partage de la Cène du Seigneur, il m'est difficile de vous répondre, surtout devant un théologien comme le Cardinal Kasper ! J'ai peur ! » Kasper avait été pendant de nombreuses années, de 2001 à 2010, le Président du Conseil Pontifical pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens. Tout comme pour Amoris Laetitia, il semble maintenant que ce soit le même Cardinal Allemand qui a promu ce changement d'enseignement Catholique, et depuis longtemps. En 2016, on a rapporté que Kasper « espérait progresser dans la question de l'intercommunion ». Il a ensuite explicitement souligné les mariages mixtes et souhaité qu'ils puissent ensemble recevoir la Sainte Communion. Le Cardinal Allemand a également proposé à l'époque que la « prochaine déclaration » du Pape permette « la Communion Eucharistique commune » avec les Protestants.
En 2017, lors d'une conférence sur la Réforme Luthérienne à Rome, le Cardinal Allemand a affirmé que les conjoints de mariages mixtes étaient déjà « unis dans le Baptême ». Maintenant, en réponse au conflit actuel en Allemagne concernant l'intercommunion, il a ajouté que non seulement ces couples sont « unis dans le Baptême », mais ils sont également liés par le Sacrement du Mariage. En outre, il approuve l'approche au cas par cas en matière d'intercommunion et affirme qu'il ne faut pas attendre des conjoints Protestants une meilleure compréhension de la transsubstantiation — contrairement à la compréhension Protestante de la consubstantiation — que celle des Catholiques normaux. ( Dans ce texte, Kasper affirme que les Chrétiens Luthériens croient aussi que « les dons Eucharistiques sont le Corps et le Sang du Christ ». )
Voyons maintenant ce que les journalistes Allemands ont à dire sur ce conflit Allemand actuel à la lumière du prochain voyage des Évêques Allemands à Rome qui pourrait porter à conséquence.
Julius Müller-Meiningen, un journaliste Allemand plus progressiste qui dit souvent la vérité, rapporte dans un article du 27 avril pour Christ & Welt que certains prétendent que le Pape ne souhaitait pas que les Évêques Allemands « s'exposent prématurément avec leur dépliant à ce moment, même s'il appuie, en réalité, leur souhait ». Certaines personnes affirment également que la lettre de la CDF ne vise pas à rejeter le document Allemand, mais plutôt à l'améliorer. Aux yeux du journaliste Allemand, le Pape pourrait espérer « que Marx et Woelki se feront la paix après la conversation » à Rome. Müller-Meiningen souligne que le Pape lui-même avait déjà répondu aux questions des sept Évêques Allemands lorsqu'il a dit aux époux Protestants en novembre 2015 à l'Église Luthérienne de Rome ( selon les termes du journaliste ) : « Voyez par vous-même ! »
Ludwig Ring-Eifel, le rédacteur en chef de l'agence d'information des Évêques Allemands Katholische Nachrichten-Agentur ( KNA ), voit, à l'instar de Müller-Meiningen, que le Pape a maintenant un problème. « Le Pape François est mis à l'épreuve », tel est le titre du récent commentaire de Ring-Eifel. Il propose maintenant que le Pape invite également Mgr Voderholzer à cette réunion de Rome en mai pour « emmener avec lui tous les Évêques », et aussi à la lumière du fait que l'Évêque Bavarois est membre de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, et il « est probablement le mentor théologique de cette minorité parmi les Évêques » qui ont écrit la lettre des sept Évêques. « Qui sait, peut-être que la liste s'allongera », commente Ring-Eifel, en évoquant les autres membres de ce « groupe de Rome » qui doit se réunir à Rome pour trouver une solution au conflit actuel en Allemagne. « Si le Magistère de l'Église doit encore être pris au sérieux » ajoute-t-il, « alors on doit travailler dur pour trouver une clarification conforme à la Tradition et à la Doctrine ». Pour Ring-Eifel, ce conflit est maintenant pour le Pape un « test envers son processus d'ouverture ». Une conclusion, jusqu'à présent aux yeux du journaliste, est la suivante : « Il ne suffit pas de créer de la place pour la réalité et de briser des règles rigides. Il faut aussi développer une idée de ce qui vient après ».
Pour le bien de la Vérité de la Foi, prions donc pour que le Cardinal Woelki ne capitule pas devant la majorité pressante lors de cette prochaine réunion du Vatican. Cette réunion pourrait très bien avoir des conséquences pour l'Église Universelle. Si la Conférence Épiscopale Allemande s'en tire avec une règle permissive concernant l'intercommunion, la Sainte Eucharistie recevra, après Amoris Laetitia, un second coup de massue sérieux. Beaucoup est en jeu. Il est à espérer que certains des acteurs les plus conservateurs et loyaux de ce conflit ont tiré les leçons de cette première attaque doctrinale, pour ainsi dire. Le Pape François a rapporté qu'il avait entendu dire que le Pape Benoît XVI, « avec le meilleur style bavarois », avait une fois montré la porte à certaines personnes qui s'étaient présentées à lui pour protester contre le Pape François. Cet incident rapporté pourrait bien avoir eu lieu au cours de l'un des deux Synodes tumultueux sur la Famille. Maintenant, en 2018, et en ce qui concerne l'intercommunion, Benoît pourrait bien ouvrir la porte à certains de ces critiques.
Mise à jour : Au moment de mettre sous presse, le bureau de presse du Vatican a annoncé que la rencontre avec les Évêques Allemands aura lieu le 3 mai. Mgr Voderholzer sera heureusement membre de la délégation Allemande, qui rencontrera plusieurs responsables de Dicastères Romains, parmi lesquels l'Archevêque Luis Ladaria et le Cardinal Kurt Koch, qui ont reçu à l'origine la lettre des sept Évêques opposée aux directives Allemandes sur l'intercommunion. De plus, il y aura Mgr Markus Graulich ( qui défend l'enseignement traditionnel sur le Mariage et les Sacrements ) et le Père Hermann Geissler ( un expert sur le Cardinal Newman ). Ces quatre noms donnent de l'espoir pour un bon résultat des conversations.
En outre, le site d'information des Évêques Allemands Katholisch.de rapporte qu'il est inhabituel que le Vatican publie à l’avance une réunion les membres de la Curie Romaine qui participeront. L'article mentionne également que Mgr Feige et Mgr Wiesemann ont été des figures dirigeantes dans le projet de directives pastorales Allemandes en matière d'intercommunion.
Mise à jour 30 avril, 13h40 : Le message a été mis à jour en ce qui concerne le Cardinal Müller. Selon différentes sources, il ne semble pas avoir été impliqué dans la lettre de la CDF envoyée par l'Archevêque Ladaria. Certains mots d'Edward Pentin n'étaient pas clairs à ce sujet.
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