Poison : le dernier groupe de glam-rock métal actif
( oui, tous les quatre sont des hommes )
Écrit par Dr. Jesse Russell, Ph.D. Chroniqueur chez The Remnant
Le 24 mars 2018
SOURCE : The Remnant
« N'interrompez jamais votre ennemi lorsqu'il commet une erreur ».— Napoléon Bonaparte
Dans le monde anglophone, alors que Jean Paul II, Margaret Thatcher et Ronald Reagan inauguraient une révolution « libérale-conservatrice » ou néo-conservatrice pour combattre la menace du Communisme Soviétique, les ondes des années 1980 furent saturées de « chansons de variétés » musicales dionysiennes chantées par des hommes étrangement efféminés qui furent néanmoins commercialisés comme des coqueluches auprès des jeunes « Boppers Teeny » [ jeunes adolescents écoutant ce style de musique dans les années 80 ]. En plus d'être décorées de couleurs fluorescentes des années 80, les chambres des jeunes filles étaient souvent recouvertes d'affiches de « beaux mecs » comme les membres de New Kids on the Block, de Wham et de Duran Duran. Et en sirotant leur Pepsi, la boisson des « enfants cool » des années 80, de nombreux jeunes et confus étaient assis dans leurs chambres fascinés par des disques et des bandes de groupes tels que Human League, Level 42, New Order et Flock of Seagulls. Le fait que les musiciens de ces groupes imbibés de synthétiseurs chantaient et dansaient comme des femmes ( impudiques ) et le plus souvent habillées comme des femmes, assombrissant leurs yeux avec du mascara et crêpant outrageusement leur chevelure trop longue, ne semblaient pas réussir à s’inscrire auprès des garçons qui sont devenus la première génération de jeunes Américains à passer plus de temps à presser frénétiquement les boutons en plastique dur des contrôleurs de jeux vidéo qu'à développer leurs capacités de réflexion critique.
Quand les parents inquiets ( eux-mêmes ayant bu le poison bachique du psychédélique des années 60 et du rock des années 70 ) se sont opposés, les jeunes chaussés de baskets et leurs joueurs de flûte multicolores dans les pages de la revue Rolling Stone et sur la chaîne MTV granuleuse qui étaient pompés dans les foyers Américains via la télévision par câble, rétorquaient toujours que c'était juste un gag ; que les rockers maquillés de rouge et chantant des morceaux aussi austères et mélancoliques que Regret ou des blasphèmes occultes tels que Personal Jesus, ne faisaient que s'amuser simplement.
Dans certains cas, ce rejet était, à tout le moins, peut-être partiellement vrai, car beaucoup de ces artistes masculins « synthés » et « nouveaux pops » des années 80 allaient plus tard épouser des femmes et fonder une famille, même après que ça a cessé d'être branché d’être un ringard et d’être devenu branché pour être gay dans les années 1990.
Mais il y avait aussi des artistes qui étaient très étrangement déplacés même au milieu de la décadence Gordon Gecko de l'ère Reagan-Thatcher. Des musiciens comme George Michael, Pet Shop Boys et Boy George n'avaient pas besoin de maquillage pour paraître efféminés et faisaient un très mauvais travail en chantant sur des thèmes portant sur l'amour ostensiblement hétérosexuel ( c’est-à-dire le normal humain ) dans des chansons comme Careless Whisper, West End Girls et Do Do You Really Want to Hurt Me ?, chansons qui ont été joués lors des danses de lycée tandis que les enfants maladroits des années 80 trempés dans Aqua Net dansaient la dernière « danse lente » de l'année terminale.
Cependant, à mesure que l'homosexualité devenait de plus en plus normalisée et répandue sous forme de propagande, ces artistes sont officiellement devenus « gay ».
Quand un musicien après l’autre se présentait avec du mascara qui dégoulinait, avec des « coming out » [ révélation publique de son homosexualité ] assortis de larmes aux yeux devant des journalistes sympathisants et encourageants ainsi que l'idée d'être gay cristallisée dans l'esprit des jeunes dont la conscience avait été rincée avec la toxine de la culture pop des années 80, il est devenu vite apparent que beaucoup des chansons d'amour préférées des années 80 ne parlaient nullement d'amour entre hommes et femmes, mais plutôt d'un comportement homosexuel choquant et repoussant, enfoui dans des paroles de code et des illusions habiles et souvent grotesques — en fait, des chansons comme Erasure's bold, En 1992, Chains of Love était un hymne politiquement chargé du « mouvement des droits des homosexuels ».
Assez curieusement, certains ont suggéré que le but de pomper de la musique homosexuelle dans les foyers des jeunes enfants brisés par leur divorce, qui montait en flèche dans les années 1970 et 1980, était de les attirer dans le style de vie homosexuel chuchoté par les Orpheuses androgynes, qui ont chanté de la musique qu’ils ont écouté sur leur Walkman tout en patinant dans les rues de plus en plus dangereuses de l'Amérique.
Promotion souterraine
En effet, certains journalistes plus sensibles aux conspirations ont suggéré que cette musique efféminée combinée avec les références occultes et magiques dans les paroles, les vidéos musicales, et même la tonalité et le rythme de la musique elle-même, faisait partie d'un rituel de style Aleister Crowley pour initier le monde gay des années 90 comme un pas de plus à la construction d'un Nouvel Ordre Mondial.
Mais je digresse.
En revenant sur cette musique, les allusions au comportement déviant et dégénéré ( et à l'occulte ) sont assez évidentes et démentent une arrogance et même un sadisme diaboliquement malicieux de la part des artistes et producteurs de musique qui voulaient initier les jeunes au malheureux et cruel monde de la culture gay.
Alors, pourquoi les parents et les jeunes ne pouvaient-ils pas remarquer cette dégénérescence dans cette musique apparemment innocente et enjouée ?
La première réponse est que beaucoup de Chrétiens ont fait et ont gardé leurs enfants loin de ces eaux usées auditives anti-chrétiennes.
La deuxième réponse est que la perversité et le satanisme se cachaient à la vue de tous.
Assurément, beaucoup de parents naïfs pensaient que la FCC [ Commission Fédérale des Communications --- USA ] et l'industrie de la musique ne permettraient pas que de la musique nuisible et méchante soit diffusée sur les radios et à la télévision.
Mais ils l'ont fait, et cela n'a fait qu'empirer avec la musique contemporaine des années 2000 célébrant tous les actes immoraux et les crimes imaginables qui a été introduite aux Américains via des rituels occultes élaborés et détaillés dans des vidéos YouTube et des spectacles de mi-temps du Super Bowl.
Comme le lecteur peut le deviner, l'industrie de la musique n'est pas le seul endroit où la dégénérescence est cachée à la vue de tous.
En tant que Catholiques, nous n'avons pas à nous tourner vers la nostalgie musicale rétro des années 80 pour découvrir cette horreur râpeuse, nous avons notre propre longue histoire de dégénérescence cachée à la vue.
Pendant la majeure partie des années 1970 et 1980, sous l'œil attentif du Cardinal Joseph Bernardin de Chicago, l'Église Catholique en Amérique a été submergée par ce qu'on a appelé la « lavande mafia », un groupe de clercs homosexuels qui ont accédé à des positions de pouvoir et qui ont essayé de saturer une grande partie de l'Église avec leurs co-dégénérés.
Comme en témoignent les horribles scandales sexuels par lesquels l'Église a été secouée depuis plus de trois décennies, la première génération de la Mafia Lavande ou « Mafia Lavande 1.0 », pleine de vieux libéraux « gay de la vieille école », était un peu trop évidente et négligente. Jouant sur la confiance des familles et des communautés Catholiques ainsi que la tendance initiale des forces de l'Ordre Américaines remplies de Catholiques Irlandais et Italiens qui détournaient le regard, les prêtres homosexuels et les pédérastes réussirent à accomplir ce que les Protestants, les Maçons et les Communistes ne purent jamais faire : à savoir, complètement détruire la Foi des Catholiques Américains chez leurs prêtres et Évêques.
Après le journalisme d'investigation « Spotlight » du Boston Globe, dirigé par le rédacteur en chef Marty Baron ( qui est désormais à la barre de la « centrale des fake news » [ fausses nouvelles ], ref. : The Washington Post ), la Mafia Lavande 1.0 a largement sombré, leurs amis étant soit emprisonnés ou, s'ils avaient des liens assez puissants à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église, ils se sont enfuis à Rome dans l'humiliation.
« Pourtant, comme une chenille visqueuse qui se transforme en un papillon monstrueux, criard et arrogant, la mafia gay de l'Église a donné naissance à la Mafia Lavande 2.0.
Séduite par les scandales d'abus, cette mafia est beaucoup plus sage et beaucoup plus prudente que leurs ancêtres insouciants poussés par l'esprit fantomatique de Vatican II.
Comme les producteurs et les artistes les plus intelligents de la musique pop de sodomie-synthé des années 1980, la Mafia Lavande 2.0 a appris à s'adapter et maintenant exerce une ruse machiavélique caqueteuse de velours. En même temps, alors qu'ils pourraient être censurés par la presse et attaqués par des laïcs indignés, les membres la Mafia Lavande 2.0 savent qu'au moins dans l'Église, ils ont des amis haut placés.
La clé pour comprendre la renaissance de la dégénérescence dans l'Église sous le règne de la Mafia Lavande 2.0 est d'examiner l'infâme et tristement célèbre Pape François de juillet 2013 : « Qui suis-je pour juger ?
Le Pape François ne parlait pas spécifiquement de la question de l'homosexualité, du mariage gay, ou des actes sodomitiques : il parlait spécifiquement des prêtres homosexuels.
Le gay du Vatican
Et ces prêtres gais écoutaient. Cependant, alors qu'ils savaient qu'ils avaient un soutien au Vatican, ces membres de la Mafia Lavande 2.0 ont dû retravailler leur modus operandi pour éviter d'apparaître sur la première page du Boston Globe.
Il y a quatre tactiques principales utilisées par la Mafia Lavande 2.0 pour séduire leurs adversaires, pour obtenir le soutien de la hiérarchie et attirer les conservateurs Catholiques qui ne se sont pas encore tournés vers le Traditionalisme.
La première tactique est ce qu'on pourrait appeler le « Saint Sébastianisme ».
Comme le martyr blessé de l'iconographie Catholique, de nombreux membres de la Mafia de la Lavande 2.0 se présentent comme des victimes des Traditionnalistes cruels portant des jugements à l’emporte-pièce et qui sont soit fous, soit mauvais, soit eux-même gais.
Cette tactique est particulièrement efficace pour attirer la sympathie des femmes qui, souvent elles-mêmes blessées par des hommes, se rassemblent pour le thé et reçoivent la sympathie de prêtres gais qui leur adressent une attention et une affection « inoffensive », demandant, comme un mafieux le fait, le soutien et la protection de ces femmes lorsque le clerc est attaqué sur Twitter ou a un engagement de conférence annulé. [ ndt : référence subtile au Père James Martin ]
La deuxième tactique de la Mafia Lavande 2.0 consiste à faire simultanément des déclarations hérétiques et à commettre publiquement des actes scandaleux, puis à se retirer immédiatement derrière un voile de piété.
Les profils de médias sociaux et les interviews de nombreux clercs de la Mafia Lavande 2.0 sont remplis d'insinuations gaies, d'hérésies et même de messages effrayants à ceux qui sont au courant.
En même temps, les clercs de la Mafia Lavande 2.0 protestent de leur dévotion à la Vierge et au Saint Sacrement de l'Autel et n'hésitent pas à laisser tomber des déclarations publiques pieuses que les néo-Catholiques et les Catholiques libéraux colportent rapidement sur leurs blogs et sites web.
Cette tactique est tirée tout droit du jeu de nos amis de l'industrie du divertissement : cacher la dégénérescence à la vue, puis revenir en arrière avec des affirmations de normalité ou, dans le cas des clercs de la lavande, de l'orthodoxie.
Toutes ces tactiques manipulatrices font partie de ce que l'on appelle l’« gaz lighting *» dans le domaine de la psychiatrie, c’est-à-dire un type de comportement manipulateur et contrôlant dans lequel l'agresseur cache son abus à la vue et oblige la victime à se blâmer pour l’abus et finit par adorer l'agresseur.
Malgré les efforts récents des prêtres et des Évêques de la Mafia Lavande 2.0 pour se présenter comme des martyrs au nom de la tolérance ainsi que les propres tentatives du Pape François pour sauver son image auprès du public avec la sortie d'un nouveau film coup de cœur et branché, les Catholiques du monde entier en ont assez de la charade.
Et plusieurs dans la mafia lavande ne peuvent pas respecter les nouvelles règles 2.0 demandant plus de discrétion et de tact, et les scandales cléricaux gays de Detroit, du Chili, du Vatican lui-même sont, encore une fois, un signe que la tentative de la Mafia Lavande 2.0 de se présenter comme des prêtres homosexuels mais chastes est toute une laide mascarade.
Mais, comme c'est toujours le cas, il y a plus à l'histoire, et nous n'avons pas seulement quelques pommes pourries dans l'Église ; ce réseau est présent dans de nombreux diocèses, Ordres religieux et établissements d'enseignement Catholiques.
Les Catholiques qui mènent actuellement une guerre contre le réseau de la dégénérescence dans l'Église tant sur la place publique bétonnée que dans les tranchées numériques doivent redoubler d'efforts et, pour paraphraser le grand Pape Léon XIII, il faut finalement « déchirer le masque » des dégénérés qui ont détourné notre Église.
* Le gaslighting, ou gas-lighting est une forme d'abus mental dans lequel l'information est déformée ou présentée sous un autre jour, omise sélectivement pour favoriser l'abuseur, ou faussée dans le but de faire douter la victime de sa mémoire, de sa perception et de sa santé mentale. Les exemples vont du simple déni par l'abuseur de moments pénibles qu'il a pu faire subir à sa victime, jusqu'à la mise en scène d’événements étranges afin de la désorienter.
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