lundi 26 mars 2018

Après avoir faussement fabriqué une nouvelle au Vatican,
Mgr Viganò démissionne faussement

Et où sont les excuses à Benoît XVI

Mgr Viganò ( droite ) profitant
d'une récréation « en dehors des heures de bureau »

par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Le Centre de Fatima
Le 24 mars 2018


Le prêtre que le Pape François a chargé de ce qui devait être un nouveau Secrétariat amélioré pour les Communications s'est sorti habilement d’un poste. Ou cela a été fait de cette manière pour que ça paraisse ainsi.

Mgr Viganò a été contraint de « démissionner » après la couverture médiatique mondiale sur la façon dont il avait trafiqué et publié de manière sélective une lettre privée et confidentielle de Benoît XVI afin de donner l'impression que Benoît XVI approuvait 11 fascicules sur « la théologie du Pape François ». « Comme le monde entier le sait maintenant, la lettre — dont les paragraphes clés que Viganò a essayé de cacher au public — non seulement refusait d’approuver, mais s’objectait également à l'un des livres écrit par un hérétique notoire qui a attaqué l'enseignement Veritatis Splendor de Jean-Paul II, exactement comme François le fait lui-même via Amoris Laetitia.

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Je place le mot « démissionner » dans des guillemets sceptiques car cette soi-disant démission est un peu du théâtre Kabuki sans la substance de la version japonaise avec beaucoup de danses stylisées pour consommation publique sans punition appropriée pour ce prêtre dont les actions trompeuses ont fait du Vatican une risée mondiale, même parmi un groupe de presse amical.

Tout d'abord, la « lettre de démission » de Viganò refuse d'admettre un acte répréhensible. Il déclare simplement que :

« Ces derniers jours, ont été soulevées de nombreuses polémiques autour de mes actes, qui, au-delà des intentions, déstabilisent le grand travail complexe de réforme que vous m’aviez confié et qui maintenant, grâce à la contribution de nombreuses personnes partant du personnel, est à son dernier tronçon ».

« Mon travail » il l'appelle ainsi ! Même s'il « démissionne », Viganò continue de cacher la vérité sur ses actions.

Ceci est suivi par l'indication générale qu'il ne sera pas retiré du Secrétariat mais simplement replacé dans une autre position :

« Par amour de l’Église et de vous, Saint-Père, je vous demande d’accueillir mon désir de me mettre à l’écart en me rendant, si vous le désirez, disponible pour collaborer d’autres manières ».

Prenant cette indication, François a accepté la « démission » en nommant Viganò comme assesseur du même Secrétariat, « ce qui dans le langage du Vatican signifie la position n ° 3 », note le Père Raymond J. de Souza. De cette position, Viganò sera capable de faire le même travail pendant que son remplacement titulaire sauvera la face à François. Comme le fait remarquer à juste titre le Père de Souza :

« C'est un calibrage très fin, même jésuitique : la tromperie de Mgr Viganò a rendu intenable pour lui de continuer à la tête du département, mais c’est acceptable pour un haut fonctionnaire ? Si tout le scandale avait été le travail du député en premier lieu, aurait-il été acceptable pour lui de continuer à cet endroit ? Pourquoi le Pape François n'a-t-il pas simplement laissé partir Mgr Viganò ? Peut-être est-ce parce que ce qu'il a fait, tout en étant inacceptable dans sa tromperie, était par ailleurs en accord avec la culture de ce pontificat ».

Par « culture de ce pontificat », le Père Souza signifie la protection pour les amis de François et la persécution brutale pour ses ennemis perçus, comme c’est documenté au-delà de la contestation raisonnable par « Le Pape Dictateur » de Henry Sire. Sire fut immédiatement « suspendu » comme membre des Chevaliers de Malte — dont François a détruit la souveraineté au profit d'un autre de ses amis — une fois qu'il a révélé qu'il est l'auteur de l'œuvre autrefois pseudonyme, maintenant un best-seller Regnery.

En attendant, pas un seul mot d'excuses à Benoît XVI de la part de Viganò, de François ou de n'importe qui d'autre au Vatican pour l'abus frauduleux de son nom et le véritable vol de sa lettre privée et confidentielle. Ce qui est une indication effrayante, c'est que Benoît n'est qu'un accessoire à utiliser selon les besoins de François, qui est censé annoncer une nouvelle ère de « miséricorde » dans l'Église. Apparemment, la « miséricorde » en question n'inclut pas la courtoisie commune d'une excuse à la victime d'une fraude commise par l'un des plus proches collaborateurs du « Pape de la Miséricorde ».

Et c'est ainsi que ça se passe dans la cinquième année de ce que les historiens de l'Église décriront un jour comme la Débâcle Bergoglienne.

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