par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Centre de Fatima
Le 14 mars 2018
Mon ami et paroissien Michael Hichborn, directeur de l'Institut Lepanto, a écrit un article très détaillé sur la nouvelle largement rapportée que le Secrétaire d'État du Vatican, le Cardinal Pietro Parolin, a engagé le méga cabinet d'avocats Baker & McKenzie pour exiger qu'InfoVaticana, un agrégateur de nouvelles basé à Madrid, remette son site web au Vatican, cessant ainsi d'exister. |
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À l'heure actuelle, dans la cinquième année de la Dictature de la Miséricorde présidée par le « Pape Dictateur » ( maintenant un livre publié par l’éditeur Regnery qui lui donne une crédibilité et une portée internationale ), la raison de la requête sélective de Parolin devrait être évidente : InfoVaticana a publié des articles critiques sur le Vatican, sur Amoris Laetita, sur l'infiltration homosexuelle dans l'appareil du Vatican et l'agenda global de la « réforme » que François poursuit sans relâche malgré l'opposition croissante des fidèles qui n'acceptent pas son plan évident de renverser l'enseignement de Benoît XVI, de Jean-Paul II et de toute la Tradition dans le domaine du Mariage et de la morale sexuelle et, évidemment, l'enseignement de Paul VI même sur le mal intrinsèque de la contraception.
Comme Hichborn l'observe, l'affirmation selon laquelle un site web ne peut pas utiliser le mot « vatican » dans son nom et qu’il doive remettre son nom de domaine [ InfoVaticana ] au Secrétaire d'État du Vatican est « comme le gouvernement fédéral des États-Unis qui dirait au plus grand quotidien Américain « USA Today » qu'il doit remettre son nom et son domaine Web au gouvernement des États-Unis parce que l'utilisation du terme « USA » est exclusive au gouvernement. Peut-être, alors, l'État de New York devrait exiger que le New York Times remette son nom et son domaine Web pour la même raison. Et la même chose avec America Magazine ».
C'est encore un autre exemple de la brutalité à laquelle le Vatican doit recourir dans une vaine tentative pour faire taire l'opposition qui fait face à une attaque contre la foi et la morale sans précédent dans l'histoire de l'Église. Mais, pour citer un passage de l'Écriture si souvent cité par le Père Gruner : « Je vous le déclare, s'ils se taisent, les pierres crieront ! » (Luc 19, 39-40). C'est ainsi que Notre-Seigneur lui-même a parlé de ses disciples quand les Pharisiens ont exigé qu'Il les réduise au silence alors qu'ils saluaient Son approche de Jérusalem sur un dos d'un âne.
Aujourd'hui, les néo-Pharisiens qui sévissent dans l'Église, imaginant des arguments élaborés pour la tolérance du divorce et la relativisation du Sixième Commandement au nom de la « miséricorde », exigent le silence des fidèles qui défendent l'Évangile du Christ contre leurs sophismes néo-Pharisaïques. Ils ne réussiront pas. Au contraire, plus vigoureusement ils essaieront de réprimer la Vérité, plus elle s'affirmera avec insistance — si ce n’est de la part de la hiérarchie, alors ce sera de la part des laïcs de l’Église Militante, qui savent qu'ils doivent obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.
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