* * * * NOUVEAU Vendredi, 27 janvier 2017.
Les “dubia” à propos d’ “Amoris laetitia” vont-elles être suivies de “dubia” à propos des déclarations sur Martin Luther ?
Telle est la question qu’on peut se poser quand, à l’occasion du 500e anniversaire de la Réforme, on entend dire au sommet de l’Église que le moine allemand souhaitait non pas diviser les chrétiens mais assainir l’Église et donner aux fidèles la possibilité d’avoir un contact directe avec les Écritures.
Rappelons que Martin Luther a été, entre autres choses, un personnage au caractère difficile qui n’admettait jamais la contradiction, un antisémite violent, un traducteur de la Bible autoproclamé infaillible, un prêtre ayant abandonné le sacerdoce pour se marier avec une religieuse, un prédicateur virulent dont la déclaration la plus célèbre aura été : “Sois pécheur et pèche fortement (...). Tant que nous serons ici-bas il faut que le péché existe.” (Cf. Lettre de Luther à Melanchthon, août 1521, LW Vol. 48, pp. 281-282.)
Récemment, le Pape François a déclaré que Luther était un “témoin de l’Évangile”.
Mais que signifie être “témoin de l’Évangile” ? Un témoin de l’Évangile est quelqu’un qui témoigne de la vérité de la Révélation par ses actions et ses enseignements. Or, de tels témoins se trouvent dans l’Eglise catholique et non hors d’elle pour contester ce qu’elle enseigne.
Quant à l’Église catholique, elle tient son autorité des paroles-mêmes du Seigneur telles qu’elles sont consignées dans l’Écriture. D’où cette question : comment quelqu’un qui dénie à l’Église catholique l’autorité qu’elle a reçue du Seigneur peut-il être le témoin de l’Écriture ?
SOURCE : PRO LITURGIA sous l'onglet ACTUALITÉS en date du 27 janvier 2017
vendredi 27 janvier 2017
Nouvelle catégorie de « dubia » à venir ?
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