Article écrit par Elisabeth Yore
Le 2 janvier 2017
Elizabeth Yore est une avocate internationale spécialisée en matière des droits de l'enfant, de la famille et un membre de l'Institut Heartland.Elle a enquêté sur plusieurs cas d'abus sexuels de l’Église.
Elle suit à la loupe la cause de l'environnement des Nations Unies car ils entendent propager dans leurs programmes l'avortement et la contraception. Ça l'horripile de voir l'Église copiner avec les Nations Unies sans ne rien dire sur ces aspects.
« Et Paix aux enfants, en ce jour spécial où Dieu se fait enfant, surtout à ceux qui sont privés des joies de l’enfance à cause de la faim, des guerres et de l’égoïsme des adultes » — Bénédiction URBI et ORBI du Pape François pour Noël 2016
En effet, Pape François. Les joies de l'enfance sont privées aux victimes de l'abus sexuel du clergé par l'égoïsme des adultes. En dépit de sa popularité mondiale, la réalité est que François est toute parole mais pas d'action quand on s'occupe des abus sexuels d'enfants de la part des ecclésiastiques. Comme le romancier, V.S. Naipaul, l’a observé au sujet des Argentins : « C'est l'attitude Argentine de réprimer et d’ignorer. »
Malgré ses bavardages incessants sur la miséricorde et la traite des êtres humains, ce Pape Argentin continue de réprimer et d'ignorer les abus sexuels continus d'enfants de la part des ecclésiastiques. Le dernier cas d'inertie papale et de surdité est particulièrement odieux car il implique l'abus sexuel de centaines d'enfants sourds et muets handicapés en Italie et en Argentine par plusieurs prêtres, magnifiant tragiquement le terme souvent utilisé de « victimes sans voix ». Cette dissimulation s’effectue carrément sous la gouvernance de Bergoglio.
Pendant les trois ans et demi de la Papauté de François, le Miséricordieux autoproclamé n'est pas si miséricordieux quand il s'agit des victimes de la violence sexuelle du clergé. En tant qu'Archevêque de Buenos Aires, Bergoglio a laissé une trace d'apathie abyssale et d'inaction concernant le déracinement des abus sexuels du clergé. Ce même type de comportement est maintenant derrière les murs du Vatican.
Qui pourrait oublier la fureur désormais familière de François qui ravageait les fidèles Catholiques d'Osorno Chili qui priaient le Pape de ne pas élever dans leur diocèse un Évêque qui aurait protégé un prédateur en série d’enfants ? François a ignoré et réprimé leurs préoccupations comme étant « stupides » ( voir cette histoire ici ). Qui pourrait oublier la nomination personnelle du Pape au Synode sur la Famille du Cardinal Danneels, le célèbre prélat Belge qui protégeait un ecclésiastique prédateur ? N'oubliez pas cette victime de la violence faite aux enfants, Peter Saunders, qui a siégé à la Commission Papale pour la Protection de l'Enfance et qui a été contraint d’en prendre congé pour avoir critiqué les décisions du Pape concernant les agresseurs sexuels.
Réveillez-vous, les adulateurs de François, son petit jeu de la miséricorde sonne creux et vide tout comme l’ancien slogan électoral d’Obama : Hope and Change (Espoir et Changement).
Il est difficile d'imaginer un scénario pire pour les enfants victimes que ce dernier cas qui vient de passer sur le bureau de François impliquant le Père Nicholas Corradi. Le Père Corradi a travaillé pendant de nombreuses années dans le fameux Institut Provolo pour les enfants sourds et muets en Italie. Le Père Corradi était l'un des nombreux prêtres qui auraient prétendument maltraité des enfants handicapés à l'Institut Provolo.
Les familles des victimes soutiennent que le Vatican savait au sujet du Père Corradi depuis au moins 2009 quand il a été accusé publiquement d'abuser des étudiants sourds et muets à l'Institut Provolo à Vérone, en Italie. Les élèves Italiens de Provolo ont publié des histoires d'abus choquants contre les enfants les plus vulnérables et ont nommé plusieurs prêtres. Alors que le Vatican a sanctionné quatre prêtres accusés, Corradi n'a apparemment pas été puni pour ses crimes présumés en Italie et, de façon tout à fait choquante, Corradi a quitté l'Italie et s’est relocalisé en Amérique du Sud dans une école pour les étudiants sourds et muets à Mendoza en Argentine.
Malgré les allégations d'abus sexuels commis par Corradi telles que dénoncées par des étudiants Italiens , le Vatican n'a apparemment pas fait l'effort d'avertir immédiatement les Argentins et de rappeler Corradi en Italie. En outre, la Conférence des Évêques d'Argentine, alors dirigée par le Cardinal Bergoglio, n'a fait aucune enquête sur l'arrivée soudaine du Père Corradi à l'école pour enfants sourds à Mendoza en Argentine. Ils auraient dû être en alerte depuis que l'histoire moderne de l'Église est remplie de cas de prêtres prédateurs qui se déplacent vers d'autres pays et continents pour éviter les poursuites relatives à la prédation des enfants. D’avoir enquêté le Père Corradi pour le bien des enfants sourds vulnérables aurait été une simple précaution pour leur protection. Avis aux débutants, vérifiez avec Google pour voir.
De façon tragique mais pas surprenante, le même scandale d’abus sexuel ecclésiastique s'est déroulé à l'Institut Provolo Argentin pour les enfants malentendants. Comme les douzaines d'enfants victimes d'abus similaires en Italie, les victimes se sont avancées pour alléguer les viols et les abus sexuels par le Père Corradi et un autre prêtre ainsi que des membres du personnel. Et le Vatican connaissait le révérend Nicola Corradi depuis au moins 2009.
Surdité Papale
En 2014, les victimes Italiennes ont écrit directement au Pape François cataloguant Corradi comme un pédophile et ont signalé qu'il vivait dans l'Argentine natale de François. Où est l'infâme miséricorde de François et le sentiment d'urgence pour les enfants handicapés Argentins ? Le Pape François n'a rien fait et n'a pas ouvert une enquête indépendante sur les abus sexuels du Père Corradi sur ces enfants à haut risque en Argentine. On pourrait penser que les enfants sourds et muets Argentins risquant d'être agressés sexuellement par un prêtre Catholique recevraient une priorité absolue du Pontife Argentin !
La lettre adressée au Pape François décrit en détail le parcours violent et douloureux ainsi que le traitement des victimes d'abus exercé par le Vatican :
« Nous sommes un groupe d'anciens étudiants de l'Institut Antonio Provolo pour les sourds et muets de Vérone (Italie) qui ont parlé à la presse des abus commis par des prêtres pédophiles à l'Institut. Cela n'a été fait qu'après trois années de contacts infructueux avec la Curie de Vérone et pour empêcher que ce qui nous est arrivé n’arrive pas à d'autres enfants. L'Évêque de Vérone, qui était au courant de ce qui se passait, nous a accusé d’être des calomniateurs. »
Le 9 mai 2014, les victimes Provolo de l'Italie ont envoyé au Pape François un message vidéo (connaissant sa préférence pour les vidéos) le 9 mai 2014. Les huit sourds et muets demandaient justice et demandaient au Pape une mesure de sécurité pour la protection des enfants. Encore aucune action de la part du Pape François alors que le Père Corradi enseignait aux enfants sourds et muets en Argentine.
Alors que la Congrégation pour la Défense de la Foi avait déterminé en 2012 (pendant la Papauté de Benoît XVI) que Corradi avait abusé sexuellement des enfants sourds et muets en Italie, le Vatican a remarqué que ce prêtre avait déménagé dans une école Argentine pour enfants sourds et muets. Le Vatican ne savait-il pas que les prédateurs déménagent et reprennent leur petit manège là où ils l'ont laissé concernant l’abus des enfants ? Le Vatican n'était-il pas concerné par le fait que les enfants handicapés Argentins étaient à risque avec le père Corradi ? Combien d'enfants Argentins ont été abusés à cause de l'inaction et du silence du Vatican ?
Enfin, après une publicité continue et des plaidoyers personnels, en 2015, l'Association des victimes de Provolo a rencontré François et lui a personnellement demandé une enquête indépendante sur l'abus des ecclésiastiques contre les enfants sourds et muets. Ils attendirent et attendirent une réponse du Pontife habituellement loquace à leur demande urgente d'une enquête indépendante. Rien, sauf le silence.
Enfin, après des demandes répétées au Bureau de Presse du Vatican. Une réponse a été reçue en février 2016, dans laquelle le Bureau de Presse du Vatican a déclaré que le Pape transmettait la demande des victimes à la Conférence Épiscopale Italienne affirmant qu'il appartenait à la Conférence Épiscopale Italienne d'enquêter sur les allégations. Qu'en est-il de la très vantée Commission Pontificale pour la Protection des Mineurs ? Après un scandale massif d'abus sexuels impliquant les enfants les plus vulnérables sur deux continents, le Vatican a refilé passivement et insensiblement le problème à la Conférence Épiscopale Italienne ?
Ce n'est rien d'autre qu'une esquive, un botté pontifical dans la mer de l'oubli de la part de ce Pape qui jacasse sans cesse sur la tolérance zéro pour les abus sexuels du clergé et se pose comme le champion des victimes de la traite humaine tandis que ses propres enfants handicapés Argentins auraient prétendument été victimes de violence sexuelle par son indifférence et son inaction. Quelle miséricorde !
Pourtant, il y a toujours une prompte action Papale pour les rivaux ecclésiaux
Faites le contraste de l'inaction de François sur le viol d'enfants innocents avec sa récente action soudaine pour nommer une Commission indépendante pour enquêter sur les Chevaliers de Malte dont le Cardinal Patron se trouve être le rival de François, le Cardinal Raymond Burke. En une semaine, après avoir appris que le Grand Chancelier des Chevaliers de Malte avait été suspendu pour avoir continué à distribuer des préservatifs, François assembla rapidement une commission à très haut pouvoir chargée d'enquêter sur cette suspension, et vraisemblablement sur Burke, et de faire rapport rapidement au Pape.
Quand François veut exercer le pouvoir politique et ecclésial, il le fait avec diligence et autorité. La politique papale, et non pas les victimes d'abus sexuels d'enfants, attire son attention rapidement. Si le Pape François a l'occasion de porter un coup politique à ses rivaux politiques ecclésiastiques, il semble se déplacer avec toute la vitesse voulue. Pourtant, lorsque des enfants muets et sourds victimes d'abus du clergé mendient une enquête indépendante, François se traîne les pieds, ralentit sa réponse et ne fait rien pendant des années, causant plus d'enfants violés et sexuellement agressés.
La police arrête le prédateur ignoré par François
À la fin novembre 2016, la police Argentine a arrêté le prêtre de 82 ans, le révérend Nicolás Corradi, le prêtre Horacio Corbacho, 55 ans, et trois autres hommes. Ils ont été accusés de sévices sexuels et physiques à l'Institut Antonio Provolo dans le nord-ouest de la province de Mendoza. Un des prêtres, Nicolás Corradi, qui avait déjà été condamné pour maltraitance en Italie avant d'être transféré en Argentine, a donné des ordres pour que les parents des enfants ne soient pas autorisés à entrer dans l'école. Les parents croient maintenant que cela faisait partie de la dissimulation. Lorsque la police a perquisitionné l'école dans la province Argentine de Mendoza et ils ont trouvé de la pornographie et environ $ 34 000 dans la chambre du Révérend Corradi.
Maintenant, au moins 60 étudiants de l'Institut Provolo en Argentine se sont maintenant avancés pour demander justice pour les abus qu'ils disent qu'ils ont souffert aux mains du Père Corradi, un autre prêtre, le Révérend Horacio Corbacho, et trois autres hommes. Selon FOX News Latino, les victimes présumées du Révérend Nicola Corradi ont déclaré avoir écrit une lettre au Pape François en 2014 pour l'avertir que le prétendu prédateur sexuel avait été réaffecté en Argentine, la patrie du Pape.
Le Père Corradi a été nommé par les victimes Italiennes et Argentines comme le prédateur sexuel qui a violé les enfants sourds et muets. Le Pape François aurait pu arrêter les abus horribles mais a choisi d'ignorer et de réprimer les cris à l’aide. Les victimes comprennent que les prédateurs ne cessent jamais d'abuser des enfants et qu’ils voyagent à travers les frontières internationales pour chercher des enfants plus vulnérables.
Les victimes disent maintenant que rien n'a été fait, ni plus tard en 2014, quand ils ont dit au Pape François dans une lettre que Corradi vivait dans son Argentine natale. « Du Pape jusqu’en bas de la hiérarchie... toute la hiérarchie de l'Église catholique est pareille. Ils le savaient tous » a dit l'une des victimes à l'Associated Press par un interprète du langage des signes.
Placez ce scandale directement sur le trône du Pape François ou, peut-être, même plus tôt, mettez-le aux pieds du Cardinal Bergoglio.
Protéger les enfants n'est pas une science de l’espace ou même du climat. C'est vraiment très simple, mais vous devez prendre soin des enfants. Prêtres, Évêques, Cardinaux, Pape François, portez attention. Prenez le téléphone, appelez la police, et signalez qu'un « crime peut avoir été commis contre un enfant et il doit être enquêté par l'application de la loi ».
François et son téléphone
Depuis qu'il est devenu Pontife, François est célèbre pour ses fréquents appels en Argentine. Le monde a vibré quand il a appris que le Pape nouvellement élu a téléphoné à son camelot de Buenos Aires pour annuler son abonnement. Tout le monde se pâmait devant cette humilité et cette simplicité. Récemment, François a logé un appel à froid à un journaliste Argentin pour discuter. Puis il y a eu l'appel très médiatisé à la femme Italienne, il l’a réconfortée après qu'elle lui ait dit qu'elle a été forcée d'avoir un avortement. Le monde a appris que le Pape avait personnellement appelé une femme d’Argentine qu'il aurait invitée à recevoir la Sainte Communion malgré le fait que son conjoint était divorcé de sa première femme (voir cette histoire ici et ici ). Selon Radio Vatican, François téléphone personnellement aux jeunes en difficulté à la prison de Buenos Aires toutes les deux semaines. Oh, comme c’est miséricordieux et humble !
Pourtant, le Pape bavard ne peut pas être ennuyé de prendre la peine de prendre le téléphone et d'appeler la police Argentine de Mendoza au sujet d'un prétendu prédateur sexuel d'enfants en série qui enseigne aux enfants sourds et muets très vulnérables. Bergoglio aime appeler en Argentine mais apparemment pas pour avertir les enfants handicapés d'un prédateur sexuel au milieu d'eux.
Après des milliards de dollars dépensés en dommages et intérêts sur les cas d’abus sexuels, après d'innombrables commissions sur les abus du clergé et des rapports de grand jury, après des mea culpa sans fin, le Vatican ignore toujours les plaidoyers d'enfants innocents et de leurs familles qui ont été exploités par des prêtres pervers. Pourquoi un présumé prêtre prédateur en série est-il autorisé à s'attaquer aux enfants atteints d'une déficience sur deux continents ?
Le désormais infâme spectacle au laser sur la façade de Saint-Pierre présentant des animaux en danger intitulé « Sauver la terre » incarne la Papauté Bergoglio. Le Vatican a fièrement vanté la production de propagande multimédia et d'images animées, de haute technologie, financée par la Banque mondiale. Le spectacle était un hommage au faux mouvement globaliste du changement climatique mais pas un enfant n'a été visible dans l'extravagance d'une heure inondant les murs de Saint-Pierre. Faire un sacrement du changement climatique peut faire atterrir le Pape sur la page couverture de Vanity Fair et du magazine Time, mais exposer les prêtres prédateurs sauve des vies et des âmes de la plus précieuse ressource de la terre, les enfants.
Lors de ce Noël, François, le Tout Miséricordieux Mondialiste a livré un message de Noël qui a frappé les victimes d’abus de Provolo comme étant très insensible et, même, moqueur. Cherchant à démontrer sa popularité, son sens de la tendance et sa pertinence pour le monde moderne, le Pontife mondialiste à la mode a trouvé le temps d’enregistrer son message de Noël 2016 au monde sur YouTube en ..... langage des signes.
Dommage que Bergoglio n'ait pas pu trouver le temps de protéger les enfants sourds et muets des prêtres prédateurs. Les enfants victimes auraient dû se plaindre du réchauffement planétaire et non de leur viol par des clercs.
Peut-être alors, François aurait porté attention.
MISE À JOUR : information à classer sous l'onglet Hauteur de l’Orgueil et de l’Hypocrisie :
Le 28 décembre, Fête des Saints Innocents, le Pape François a envoyé une lettre aux Évêques du monde entier, selon laquelle l'Église entend « les cris de douleur de ses enfants » et pleure parce qu'elle « reconnaît les péchés de certains de ses membres : les expériences et la douleur des mineurs qui ont été abusés sexuellement par les prêtres ». Dans un exemple classique de projection et de déplacement de culpabilité, François condamne le péché « de ne pas aider » de « dissimuler et de nier » et le péché de « l'abus de pouvoir » qui s'est produit dans de nombreux cas.
Oui, François, dissimuler et nier les abus sexuels des enfants sourds et muets est un péché grave. Entre vos tirades tyranniques et vos exubérances mondialistes, vous voudrez peut-être lire Romains 2 : 3 : « Penses-tu que tu échapperas au jugement de Dieu, toi qui juges les autres pour des actions que tu commets toi-même ? »
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